Exposition à la galerie du Bailli jusqu’au 14 mars

Exposition à la galerie du Bailli jusqu’au 14 mars

 

 

 

 

Pour ceux qui ne me suivent pas sur les réseaux sociaux, j’expose en ce moment trois illustrations à la galerie du Bailli d’Epinal.

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Ares

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L’exposition a commencé la semaine dernière et se poursuit jusque mercredi 14 mars 2018. Je serai présente demain mardi et mercredi de 13h30 à 18h pour celles et ceux qui aimeraient me rencontrer ou me poser des questions.

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J’expose pour la première fois mon aquarelle « Mars », en hommage au dieu de la guerre chez les romains (et Arès chez les grecs). Je prépare d’ailleurs une vidéo pour vous en parler plus en détails.

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J’expose cette aquarelle « Escape » que j’avais déjà exposé aux Imaginales de 2017.

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J’expose pour la première fois ma dernière peinture terminée « blue bird ».

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encadrement

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A très bientôt !

 

 

Illustration – lipstick in a park

Illustration – lipstick in a park

Voici une illustration réalisée l’été 2016 sur un cahier A4 avec de l’aquarelle.

 

 

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Le crayonné et la mise en couleur à l’aquarelle.

 

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Vous pouvez suivre les étapes de cette illustration dans ma vidéo, sous fond d’images d’Epinal.

 

Illustration – Westworld

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Westworld tribute :
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Cette illustration est actuellement exposée à la galerie d Bailli d’Epinal, jusqu’au 30 août 2017.
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Généralement, quand je partage mes idées, cela agace quantité de monde à un point assez important. J’ai l’habitude et sachez que si vous n’êtes pas d’accord avec moi, c’est que vous me détestez déjà alors ne faisons pas dans la langue de bois et l’hypocrisie. Ne soyons pas amis. De plus, j’expose ma vision subjective et mes réflexions personnelles de la série Westworld, je ne prétends pas que c’est la vraie vision unique que tout le monde doit avoir, et je refuse que quelqu’un prétende détenir la vérité sous prétexte que je dise que ce n’est que ma vision. (à force de trainer sur facebook, je mets trop en garde le lecteur)
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séries
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J’ai souvent eu un discours sévère sur les séries, le problème principal pour moi est l’aspect chronophage. Quant à la télévision, je suis contente d’avoir été sevrée très tôt (à 15 ans quand je suis allée en internat pour mes études d’arts appliqués), alors que j’ai grandi dans un milieu populaire où la télévision épargnait la conversation et devait être allumée H24. Bien que je sois heureuse d’avoir grandi avec le club Dorothée, qui m’a ouvert sur la culture nippone, j’ai beaucoup de dégoût aujourd’hui vis à vis de ce média. Je n’ai pas de télévision et quand j’entends la télévision des voisins (ou quand je suis invitée chez des gens et qu’ils l’allument), j’ai réellement la nausée, cela me rappelle de mauvais souvenirs, mon enfance où mes parents étaient collés devant des débilités qui font passer « Hélène et les garçons » pour de la philosophie. Aujourd’hui (avec mon regard d’adulte) je trouve que la télévision véhicule des injonctions sociales et sexistes sur comment doit être une personne, et qui fait que les personnes conditionnées à ce médias me demandent souvent pourquoi je ne dessine pas de jolies filles qui sourient, comme si les présentatrices étaient la norme. On préfère critiquer la Haute Couture et ses mannequins très minces, alors que la télévision avec ces sourires étincelants,  ces aisselles épilées, ces litres de fond de teint sur toutes les personnes, femmes ou hommes, cette cadence de mots, diarrhée verbale qui semble faire l’apologie de la cocaïne, ses idées aliénantes devrait être un repos pour les braves travailleurs. Car il faut être quelqu’un de bien et se lever tôt, pour passer sa journée devant la télévision. Beau programme de la part de tous ces passifs qui adorent critiquer les artistes, les auteurs ou les lecteurs qui pour eux « ne font rien de leur vie » (dixit ma famille). Cela dit, passons au sujet.
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Business 
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Je regarde parfois des séries via internet, les studios investissent de plus en plus d’argent dedans, de gros producteurs, réalisateurs et acteurs s’investissent et créent parfois de belles idées. Visuellement, c’est le lieu où se crée les nouveautés graphiques (avec le cinéma et le jeu vidéo). C’est du gros business qui recrute, l’avenir de l’emploi car le divertissement, qui est d’ailleurs un des sujet de Westworld, est de plus en plus demandé dans une société où les riches s’enrichissent et s’ennuient d’avoir trop d’argent, et sont de gros consommateurs d’expériences censées leur apporter une personnalité plus trépidante que celle du voisin venant soulager leur oisiveté. Et les pauvres s’appauvrissent, je ne vous apprend rien.
Dans cette industrie, il peut s’avérer difficile d’être libre, mais plus il y a de personnes, d’auteurs, plus il y a d’idées qui parfois réussissent à traverser les codes de la censure. (Le gentil est gentil, il véhicule une image positive mais reste cool car il crie des jurons, le méchant est méchant, mais il perd ou devient gentil grâce à la force de l’amour, etc…).
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Tout cela pour parler d’une série en particulier.
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Westworld
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J’ai récemment regardé Westworld, la série réalisée par Jonathan Nolan et Lisa Joy, et j’ai plutôt bien aimé.
Bien que j’ai trouvé qu’il y avait des choses qui m’aurait surtout touché étant plus jeune, j’ai eu un contentement suffisant au niveau émotionnel.
Certes on pourrait trouver des choses « tirées par les cheveux », ou voir de grosses ficelles mais j’ai réussi à aimer certains personnages.
Au début je me suis laissée piéger en trouvant les scènes et les personnages très lisses et j’ai vite compris qu’ils étaient ainsi programmés pour être mieux abusés.
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Très vite, je me suis identifiée au personnage de Dolores. Oui parce qu’on peut s’identifier à des personnages pour leur caractère et non pour leur couleurs de cheveux ou leur physique. Certaines personnes, notamment mon copain ne partage pas ce « plaisir » d’identification à un personnage. Certaines personnes ne sont pas faite pour ça, mais il comprend que je le sois plutôt sensiblement.
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J’ai également aimé le personnage de l’homme en noir. Finalement ça ressemble beaucoup à ce que je fais, une partie lumineuse et amoureuse et une partie sombre et désabusée. Je n’ai pas encore atteint le désir de tuer des gens (ou des « hôtes »), mais j’y travaille.
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Dolorès
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Parlons de Dolores. Dès les premières paroles de la série, on voit qu’elle répète un discours soit disant positif sur la manière de voir le monde. « Je choisis de voir la beauté du monde. » On a tout de suite le sentiment qu’elle n’a pas du connaître beaucoup de galères ou ne cherche pas trop ce que cache les choses qu’on nous présente pour proférer de pareilles naïvetés. Alors évidemment c’est mon interprétation, mais je conçois que certaines personnes peuvent se dire que d’emblée, elle est sur le bon chemin.
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(à ce stade il y a un peu de spoile)
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Son personnage doit probablement énerver certaines femmes qui préfèrent les caractères forts, voire guerriers, avec un fort tempérament. Je pense que c’est pour ça qu’ils ont créé le personnage de Maeve, qui a besoin de d’avantage prendre les choses en main et de s’interroger sur ce qui se cache derrière les choses, et pourtant, même ce tempérament n’est en fait qu’un programme, dont elle refuse l’idée. (Tout ça pour être rattrapée par son instinct maternelle… -_- ).
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Dolorès est une jeune fille qui vit dans une ferme avec ses parents et qui aime peindre la nature. Elle est gentille, douce, avec de belles boucles blondes, une robe presque modeste et elle se soucie des autres. Elle fait un peu ce qu’on lui dit. J’ai trouvé que l’actrice Eva Rachelle Wood « jouait bien », car je me souviens de son jeu de reine des vampires de Louisiane dans True Blood et elle incarnait bien cette identité aussi.
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Pourtant son créateur lui parle en secret, il lui lit Alice au Pays des Merveilles, il l’observe et aimerait voir jusqu’où une créature androïde pourrait aller, est ce qu’une conscience pourrait elle naitre ? Faut il écrire un programme, ou discuter avec elle ? Créer des bugs pour que l’étincelle d’intelligence artificielle se déploit et atteigne son but (remplacer l’humain, trop bête, seulement intéressé par le divertissement destructeur).
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Identification
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Je me retrouve dans sa fragilité, sa douceur, son amour pour la peinture, la nature et les animaux, sa façon de tomber amoureuse. Elle semble lunaire car émotionnelle, et vénusienne. Je me retrouve aussi dans ce conditionnement à créer des êtres incapables de prendre une arme à feu, sans défense mais présente pour satisfaire les fantasmes des touristes, on peut la torturer, la baiser, la tuer de tant de manière. Elle a été créé pour cela, peut être même qu’on pourrait croire qu’elle aime pleurer, sinon pourquoi le ferait elle ? Mais cette souffrance n’est peut être pas seulement pour le plaisir de pervers narcissiques mais aussi la clé pour elle, d’atteindre une certaine conscience. D’où son prénom Dolores qui renvoie à la douleur. La douleur, le chagrin, notamment lié à la perte d’un être chers, comme la femme qui s’est suicidée de l’homme en noir est souvent un facteur déclencheur.
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Dolorisme
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Dans la vraie vie, j’ai souvent cru en cette idée, mais je l’ai ensuite délaissé, convaincue que s’il m’était arrivée plus de choses positives, j’aurai eu plus de portes ouvertes et moins de blocage. A chacun et à chaque période son interprétation. La mienne n’a pas toujours été ce qu’elle est maintenant. J’ai aussi été conditionnée à répondre aux besoins et désirs des autres, en me répétant que c’était par la douleur que j’arriverai à me dépasser. Je ne savais pas me défendre et j’étais attirée par les connards. Ca parait illogique pour quelqu’un qui aspire à une certaine tranquillité et épanouissement. Ca ne m’a mené qu’à une perte de temps terrible, à faire passer les autres en premier et à ne pas m’imposer à tel point que cela en est difficile pour m’épanouir professionnellement, mais j’ai décidé d’y remédier, d’être une entrepreneuse égoïste avec un sale caractère. Et je pense qu’à 35 ans je peux m’accorder d’exister pour moi. La tendance doloriste voire la philosophie est partout. Ceux qui la dictent font semblant d’appliquer ces mêmes règles à eux même mais ne font que profiter des plus sensibles et des plus honnêtes.
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Le dolorisme ou la philosophie faisant croire que par la douleur nous nous épanouissons accompagne souvent certaines religions ou autre processus de contrôle de la population comme le communisme ou le capitalisme, qui enseigne au citoyen le sens du sacrifice et le renoncement pour garder les postes et les emplois de rêves aux copains ou autres arrivistes de la caste des nantis et éviter la remise en question des dominants. Comme je l’ai déjà dit, la douleur peut être une voie pour certains, à certains moments, mais s’ils l’imposent aux autres, cela en devient pervers.
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Je n’ai pas toujours pensé ainsi, peut être est ce juste aussi une histoire d’époque. Avant (et encore maintenant) j’adorais Crash et Videodrome de Cronenberg ou Hellraiser, mais peut être prenais je ces thèmes un peu trop au premier degré. Gloire à la chair ! La question de la douleur est un thème sur lequel j’ai beaucoup travaillé (appréciant les actionnistes viennois, les modern primitif, le medical art, etc). La douleur infligée par soi même, plutôt que par autrui, oui mais si la douleur infligée par soi même vient d’une autorité supérieure (la mode (BDSM par exemple), la société, la religion, Arnold dans Westworld), est ce de la liberté, quel poids a t’elle etc… Ce sont des questions intéressantes, qui démontre qu’il reste difficile d’avoir un avis tranché sur un sujet sans pouvoir le développer (coucou twitter).
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Westworld
Debbie Harris dans Videodrome
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Me concernant je refuse qu’une personne me domine sans mon consentement. Je lutte pour affirmer que bien qu’étant une femme, métissée asiatique, je ne suis pas une servante, ni une distraction exotique ou une prostituée à bon prix. Et c’est incroyable de devoir lutter tous les jours encore pour nos droits quand tous les jours on tente de nous imposer plus de devoirs. Tout le monde ne ressent pas ça, n’est pas exposé à cela, mais c’est une réalité qui concerne beaucoup de personnes, beaucoup de femmes, d’hommes, qui sous le coup des injonctions dont j’ai parlé plus haut, devraient soit disant être les servants des dominants (ceux qui nous dirigent, patron, politiciens) ou autres dominateurs (ceux qui veulent nous diriger par la force, souvent des hommes) ou manipulateurs (dominateurs passifs, lâches souvent des femmes).
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Recherche et conscience de son identité/ Un labyrinthe
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Revenons à Dolorès. Le jeu est de pendre conscience de ce qu’elle est, de son identité, de sa conscience pour enfin être libre; libre de choisir ses choix, sa vie, peut être son comportement. Ce jeu est le jeu du labyrinthe, elle rêve, dans ses rêveries elle entend une voix, elle ignore à qui appartient cette voix qui la pousse à aller plus loin, à chercher autre chose que ce monde. Cette voix est celle de son créateur, peut être est ce un programme, mais quand elle arrive au centre du labyrinthe, elle comprend que c’est sa propre voix, sa conscience. Elle s’est souvenue de ses anciennes vies et comprend la mise en scène du monde dans lequel elle vit.
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Labyrinthe de la capitale de Chartres.
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Ainsi, elle ressemble à Alice, et court après un personnage pour traverser des mondes ou des situations ou des personnes qui ne sont pas tout à fait réels. Le rapport aux différents mondes, rêvés, virtuels, réels, leur définition rappelle qu’on vit dans des certitudes étroites qui nous rassure au risque de plonger dans des abîmes effrayants.
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Chaque hôte  a son propre labyrinthe pour aller vers sa conscience, celui de Maeve est la souffrance liée à la mort de sa fille.
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Le labyrinthe n’est pas fait pour l’homme en noir, c’est ce qu’on lui dit, mais il cherche également à comprendre ce qui se cache derrière les apparences, il rêve d’une dimension parallèle. Lui aussi a perdu sa candeur, il passe du chapeau blanc au chapeau noir et sa rencontre avec Dolores m’a beaucoup émue.
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Bugs
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Comme je l’ai déjà dit, les hôtes semblent changer leur scénario à cause de dysfonctionnements, ces derniers sont ils programmés ou viennent ils de faits extérieurs (une photo ?, une phrase ?  » Ces plaisirs violents ont toujours des fins violentes « ) ou viennent ils d’eux même ?
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Il faut savoir observer avec attention les « bugs », les dysfonctionnements qui participent à déconstruire mon conditionnement mental (ma manière de penser, d’être, d’interagir, etc…), mais sans que cela passe par la douleur, comme je l’ai longtemps cru et comme je l’explique plus haut. J’ai parfois besoin de ces coups d’électricité mental voire esthétique pour réussir à m’éloigner de la notion de norme qui m’oppresse. Un choc esthétique est parfois une brèche permettant de nous ouvrir vers une réalité plus étendue, ou augmentée pour utiliser l’expression de « réalité augmentée », qui semble encore à ce point une réalité diminuée ,mais qui donne accès néanmoins à quelque chose. (Cette coupure dans la réalité à travers l’imagination est quelque chose que je peux rechercher via le jeu de rôle).
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Je me sens très fortement programmée à être un citoyen sérieux, sans cesse abusé, élevée à servir, être gentille et docile. Dès que je quitte ce scénario, on me le fait payer chers, quand pour certains il n’y a aucune conséquence. Rappelez vous le célèbre mensonge  » Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. … ». J’aimerai tenter de briser cette séquence (« loop »). C’est pour ça que je suis souvent intéressée par le travail d’artistes assez radicaux voire trash qui me mettent à la fois mal à l’aise et m’excite intellectuellement, car ça me dit qu’il existe « autre chose ». Un autre chose auquel j’aimerai avoir accès, quelque chose qui est naturel ou simple pour certains mais qui est douloureusement compliqué pour moi. Chacun ses luttes internes et ses facilités. Je ressens la jalousie des gens, pensant que tout est facile pour moi, je ne sais pas s’ils pensent cela de tout le monde ou si je devrais le prendre personnellement, en tout cas j’observe que généralement, on jouit à m’en faire baver. Heureusement j’ai réussi à me programmer pour entrer dans ce jeu et aimer combattre mes ennemis. Tout n’est que programme, devenez maître de votre propre code.
Pour revenir aux artistes inspirants, je repense au projet TOPY et Psychic TV et met en relation le thème de la télévision, le média de masse, le contrôle de masse, qui aujourd’hui est largement véhiculé dans les séries, les jeux vidéos ou virtuels, à l’instar du parc de Westworld, si on peut parler de virtuel. C’est ce que semble rechercher l’homme en noir en partie, une réalité plus réelle, des choses qui nous atteignent réellement, encore une fois la douleur (le risque d’être réellement blessé par les hôtes – androids), mais pourquoi pas de la part d’autres personnages ou spectateurs l’empathie pour ces « hôtes ». On peut introduire des bugs via les séries, en faire du matériel qui « réveille » certaines personnes plus sensibles à ce changement. D’où également mon intérêt pour la magie, chaos ou autres.
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psychic TV
PTV
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De nombreux thèmes
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J’ai pris cette série par le thème de la conscience, la conscience de soi et du monde qui nous entoure, comprendre les règles du jeu. Evidemment, il y a d’autres axes, celles de la technologie, de l’évolution exponentielle de celle ci car nous vivons dans une époque du risque de non retour (à avant la société des robots intelligents), de la société de loisir pour riches, vivre des frissons sans danger, la question de l’intelligence artificielle, de la confrontation humains – IA, des sentiments, du besoin d’évasion ou de conquête, la liberté, la souffrance comme clé vers la conscience, des religions (les humains qui gèrent le parc sont parfois comparés à des dieux ou bien « la petite voix intérieure que l’on entend » vient elle de nous, de notre créateur, d’un ange, d’un dieu ?), écouter sa propre voix/voie ou une voie supérieure qu’on entend, etc…
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Ce que j’attends de la saison 2 est d’être surprise donc de ne rien attendre, toutefois, j’avais bien aimé l’idée de pouvoir hacker ce jeu, la quête de l’homme en noir. Après tout de nombreux hôtes se souviennent. Qui sont les personnages avec des cornes que l’on prend pour les hommes de Wyatt, etc… ?
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Voilà, ce n’est pas la série du siècle mais comme vous pouvez le voir elle m’a fait réfléchir, ce qui est toujours bon à prendre pour quiconque, même pour les robots.
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Illustration
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Mon illustration est réalisée à l’aquarelle, avec quelques traits à l’encre de Chine, sur du papier A3, 300gr/m². J’ai utilisé des images de la série avec le personnage de Dolorès jouée par Eva Rachel Wood. Je n’ai pas pour habitude de dessiner des femmes avec un physique répondant aux canons populaires américains (visage rond, bouche pulpeuse, forte poitrine, pose et regard sexy…), car j’aime dessiner des visages ou des silhouettes qui m’inspirent et me poussent à les dessiner (peut être ai je une vision trop hétérosexuelle de la femme, non réduite à un objet de plaisir) incarnée d’ailleurs par la plupart des mannequins de mode, qui répugnent la majorité des gens (on me demande souvent pourquoi je dessine ce genre de femmes, certains pensent que je ne fais que des autoportraits peut être parce que je dessine des visages « longs et fins » – ce sujet pourrait être développé dans une note entière) (pour savoir ce qu’en pense la plupart des personnes sur le physique des mannequins, il suffit d’aller sur une page facebook de Haute Couture et de lire les commentaires à l’intention de ces dernières).
Si vous êtes intéressé par le processus de cette illustration, je vous invite à visionner ma vidéo qui en dévoile un peu plus.

Illustration – Sleeping cat

Illustration – Sleeping cat

Voici une illustration colorée à la gouache. Elle appartient à un cahier A4 dans lequel apparaît plusieurs illustrations de ce style. J’ai voulu créé un style à la fois léger, féminin avec un thème du quotidien voire de l’intimité dans un décor un peu chaleureux.

Gouache "Sleeping cat"

Gouache « Sleeping cat »

 J’aime beaucoup l’utilisation de ce bleu clair presque « mint« . On retrouve un peu cette même nuance dans ma peinture « fille et montagne« . Peinture dans laquelle j’avais aimé utiliser cette couleur, ainsi que le rose pastel (des magnolias) et l’ocre jaune que j’aime aussi beaucoup.

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Voici le dessin au crayon que j’ai en parti gardé (que j’ai peu gommé avant la mise en couleur).

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Je suis contente d’utiliser la gouache de cette manière fluide, comme de l’aquarelle. J’essaie de ne pas céder à la facilité des godets d’aquarelle en mélangeant moi même les couleurs, ça me permet de les avoir plus lumineuses et comme j’aime les tons pastels c’est assez important.

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Des baskets type Converse, des mi bas résille et une jupe pour un petit côté punk lolita. Un petit chat qui a l’air gentil, ils en ont souvent l’air quand ils dorment.

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Vous pourrez voir les étapes de réalisation de cette illustration grâce à cette vidéo.

Illustration – Cybele

Illustration – Cybele

Voici une de mes illustrations préférées, réalisée en 2016. Il s’agit d’une aquarelle sur papier 300 grammes A3 représentant un des visages d’une ancienne divinité aux multiples noms que j’ai appelé ici Cybèle. Aujourd’hui, avec le recul et mes projets futurs, je peux dire qu’elle sera l’un des thèmes principal de mon travail.

Aquarelle « Cybele »

J’ai ici commencé le dessin au crayon. J’avais d’abord construit le dessin en positionnant le vase, les fleurs et les dagues en bas (cela forme une étoile à cinq branches). J’ai filmé le processus de cette illustration dans la video plus bas.

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J’ai bien aimé ajouté des paillettes rouges sous les yeux comme un maquillage de soirée.

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Le visage étant mis en couleur, j’ai ensuite voulu un fond, je l’ai voulu à la fois texturé et immatériel tout en improvisant pour me « laisser aller » à mon intuition.

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On peut voir ici mon bureau, toujours plein de choses. (Je ne fume pas mais utilise les boîtiers de cigarillos de mon copain pour y garder des choses, du gros sel ici, cela aide à texturer l’aquarelle notamment).

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 Vous saurez tout, ou presque grâce à cette vidéo !

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J’ai superposé des formes géométriques, notamment le cube qui revient souvent, et également attribué selon mon histoire à Cybele. J’ai également dessiné des sortes de zig zag blancs suite à une sortie astrale que j’avais récemment faite et qui m’avait beaucoup marqué. Je ne l’avais pas faite seule, j’ai clairement sentie qu’on me tenait la main, et j’ai traversé des sortes de vortex avec des parois tapissées de ce genre de graphisme très optic art des années 60, tout en entendant fortement les ondes radios.

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J’ai dessiné quelques symboles en vert, des cubes, la lune, des chouettes stylisés et même des appareils de castration utilisés lors des rituels pour Cybèle.

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 couic couic et la tête d’un lion

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Des paillettes rouges et des yeux rouges.

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 La couleur doré est ici prédominante.

Illustration – Little piggy

Illustration – Little piggy

Aujourd’hui je vous parle d’une de mes illustrations préférée : Little piggy.

Il s’agit d’une aquarelle sur papier 300gr format A3.

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Elle représente une jeune fille dans un style lolita avec des cheveux verts coiffés de tresses et d’une couronne de cristal. Elle tient dans ses bras un petit cochon rose. Le fond est décoratif avec des éléments abstraits à la fois rayonnant et répétitifs. On y retrouve de nouveaux mes fameux cubes qui semblent voler autour de cercles lumineux. On peut voir comment mon obsession des motifs intègre ce dessin.

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Pour certains le sujet peut sembler incongru, comment peut on avoir des sentiments pour un animal qui n’est autre qu’un morceau de viande ? Mais pour moi, il est naturel de ressentir des sentiments envers des êtres vivants et même non vivants (vu que je ressens des sentiments devant des oeuvres d’art). Le cochon n’est pas forcément un symbole de « cochonneries » sales et dégoûtantes.

 

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Je dessine beaucoup de jeunes filles avec des animaux, je ne sais pas vraiment pourquoi pour tout dire, mais il y a quelque chose de rassurant pour moi à représenter cette connivence mêlée d’affection.

 

 

 

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Voici le processus de réalisation de ce dessin :

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Les premières couleurs à l’aquarelle.

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J’ai dessiné le fond à part, pour le préparer du mieux que je pouvais.

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Avec les répétitions et les motifs, je me suis aidée d’un calque pour reporter le fond sur le papier.

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J’ai utilisé de l’encre dorée pour les épées du fond.

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Cette illustration a été exposé pendant 9 mois dans le salon de thé « Nulle Part Ailleurs » d’Epinal.

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Il faut également exposé à la galerie du Bailli, le 19 au 26 novembre 2016.

 

 

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Cette illustration est disponible en format carte postale, n’hésitez pas à m’écrire si elle vous intéresse.

 

Et voici une video me montrant colorer cette illustration :

 

Exposition à la galerie du Bailli – Eté des artistes

Exposition à la galerie du Bailli – Eté des artistes

Durant le mois d’Août, j’ai participé à plusieurs reprises aux événements de l’association Pigment’T.

Leur plus grand événement est d’être présent tout l’été sur la place des Vosges d’Epinal, une ville très touristique notamment cette saison.

Pour compléter cela une exposition à la galerie du Bailli ponctue durant une semaine la fin de « l’été des artistes ».

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J’ai ainsi pu y exposer quatre dessins aux feutres et aquarelles.

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J’ai exposé pour le première fois ce dessin réalisé en 2010 au feutres et crayons de couleurs.

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Cette aquarelle appelée « Nuit Noire » a déjà été exposé au Salon de Peintures et de Sculptures de Bourbonne les Bains.

 

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Ici nous avons un dessin réalisé à l’aquarelle, au crayon et à l’encre de Chine.

 

 

 

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Quelques images video de l’exposition :

 

 

Ce dessin est réalisé à l’encre de Chine, il était exposé au 4 bar.

 

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Détails :

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Quelques photos réalisés dans la cour qui offre un joli grain de mur.

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Exposition place des Vosges – Ete des artistes I

Exposition place des Vosges – Ete des artistes I
Samedi 20 août 2016 avait lieu ma première participation à l’événement « l’été des artistes », sur la place des Vosges d’Epinal.
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Moi et mon stand.
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C’est l’association Pigment’T qui organise chaque été un rendez vous sur cette place emblématique de la vieille ville tous les samedis de juillet et août.
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J’aime beaucoup le charme de cette place entourée d’anciens bâtiments comme la Galerie du Bailli de style renaissance (XVIIème s.) classée monument historique ou encore dans un style « arts nouveaux » la pharmacie conçue par l’architecte François Clasquin en 1904 qui a aussi créé le marché couvert, également classée. Si vous êtes de passage dans les Vosges et êtes amateur de patrimoine, n’hésitez pas à vous poser à la terrasse de la Brasserie du Bailli ou de la Brasserie du commerce ou encore manger des crêpes (bretonnes) pour admirer cette place.
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Place des Vosges Epinal
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Nous étions plusieurs artistes et artisans d’art à exposer dans des stands. Voici le mien.
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On pouvait voir mes dernières peintures à l’huile, ainsi qu’une gouache, des estampes de gravures et autres produits dérivés (cartes postales, miroirs, badges,…).
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J’avais commencé à dessiner la rue pour une aquarelle, à l’instar des « peintres dans la rue » de Bourbonne les Bains.
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Il y avait également des photos de Laurent Braun à côté de ma gouache « Esturgeon » et de mes travaux de Fiber Art « third eye » et « Kybele« .
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Ce jour là une petite pluie rafraîchissait l’été.
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J’ai réalisé des photographies panoramiques.
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Peindre dans la rue – Bourbonne les Bains

Peindre dans la rue – Bourbonne les Bains

A l’occasion du Salon de Peintures et de Sculptures de Bourbonne les Bains s’est déroulé un événement permettant de profiter de la ville. Des artistes étaient invités à peindre et sculpter dans la rue. C’était une première pour moi et ça m’a enlevé les quelques appréhensions que j’avais de dessiner devant des gens.

 

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Lors de ma précédente visite à Bourbonne les Bains, j’avais remarqué un bâtiment ancien, à moitié abandonné qui m’interpellait. Son architecture début de siècle était tout à fait attirante et son aura quelques peu mystérieuse adossée à la forêt ajoutait du cachet.

 

Bourbonne les Bains

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Ce fut donc ce bâtiment que je voulu peindre et je m’installa de manière à avoir un encadrement avec la fontaine et les arbres.

 

 

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Sur la place, entourée de fontaine devant l’hotel de ville étaient mises à disposition de quoi peindre en toute quiétude.

 

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Voici mon dessin au crayon. Je n’ai pas l’habitude de dessiner de l’architecture du coup cela était un exercice intéressant car je désire de plus en plus inclure des fonds et des ambiances à mes personnages.

 

 

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Les couleurs à l’aquarelle avec ma nouvelle palette de Sennelier.

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Petite pause à l’endroit du déjeuner. J’aimais beaucoup les grandes plantes vertes, très tendance, ainsi que cet escalier massif en bois sombre assorti à une ancienne mode au tapis vert et aux murs de briques.

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J’ai dessiné des contours au stylo plume. Bien des aquarellistes diraient que ça ne se fait pas.

 

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Je partageais mon stand avec Marie Thérèse, une peintre de ma ville qui me conseille souvent pour mes peintures.

 

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Ici se trouvait un petit autel en l’honneur de la « Vierge des eaux ». J’ai déjà expliqué que Bourbonne les Bains est une ville thermale, dont le nom vient du dieu des eaux celte Borvo. Il est souvent accompagné de sa compagne Damona, déesse des eaux. C’est forcément une figure qui m’interpelle. L’autel est probablement une sorte de syncrétisme de l’histoire du lieu.

 

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A la fin de la journée, chaque artiste était invité à présenter ses oeuvres au Centre Borvo.

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aquarelle Bourbonne les Bains

 

 

 

J’en profite pour partager d’autres endroits de la ville (prise le jour du vernissage). J’aime beaucoup le charme des petites villes françaises qui gardent la trace d’une certaine histoire.

 

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Une autre vue du bâtiment que j’ai dessiné.

 

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Une ancienne fontaine avec une représentation de Damona.

 

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J’écoute aux murs. (A ce moment là j’avais vraiment l’impression qu’il y avait des présences mais je n’ai pas entendu ce qu’elles racontaient).

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Peinture à l’huile – Kupala

Peinture à l’huile – Kupala
Pour cette peinture à l’huile, j’avais envie de peindre un endroit près d’une marre. Peindre le paysage et la nature est un exercice et je voulais m’y atteler dans le but de repousser mes limites. Cela fait plus d’un an que le paysage est devenu un sujet pour moi, même s’il n’apparaît souvent qu’en arrière plan d’un personnage. 
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J’avais envie de douceur dans le sujet et d’une saison plein de lumière. J’ai commencé cette peinture en novembre 2015 pour la terminer en février 2016 et l’hiver n’est pas la période la plus agréable alors il me fallait une saison et des couleurs plus douces.
Je n’ai pas eu un parti pris relativement « réaliste » dans le sens où les couleurs ne correspondent pas à la réalité du sujet. Je les ai posé ainsi, au fur et à mesure selon mon « inspiration ». J’aime avoir des relations et des émotions avec des couleurs de tubes de peinture. Je pense que si on enregistrait l’activité de mon cerveau on y verrai des impulsions électriques, il se passe une réelle communication invisible rien qu’à ce stade.
Dans le traitement des herbes, je n’ai pas été « réaliste » non plus c’est à dire que j’aurai peint quelques aplats avec des ombres et des lumières pour un rendu plus « photographique » et atmosphérique, j’ai plutôt quasiment peint les herbes une à une à l’instar des tapisseries mille fleurs médiévales que j’aime beaucoup, telle la Dame à la Licorne.
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Cluny, Dame à la Licorne, HD
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J’ai glissé quelques cubes sombres pour continuer mes séries de cubes, et y mettre des références alchimiques sur la matière première, même si les cubes sont bien plus que cela.
J’ai composé le personnage en me prenant en photo pour étudier les plis en peinture, dans la video que je partage ici, il s’agit de la peinture du détail des plis de la robe. Le visage n’est pas le mien mais un visage que j’ai trouvé beau, en accentuant le côté juvénile. La faon symbolise ici encore des éléments relatifs à la forêt, l’innocence.
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On peut voir différentes étapes de la peinture. Je commence par peindre grossièrement les formes et ensuite je reviens en couches sur elles. Peindre l’ensemble de la toile permet d’avoir une meilleure idée du rapport des couleurs entre elles. Je commence ensuite par le fond et notamment le ciel (quand il y en a un). Après je continue l’arrière plan en descendant. Je peins ensuite le personnage en commençant parfois par le vêtement, ensuite le visage. je fais les yeux et les détails en dernier et ensuite les cheveux dans lesquelles on peut voir des fleurs bleues.
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J’ai toujours un peu de mal à trouver des titres pour mes peintures, autant je peux m’épancher dans de longues explications, autant résumer avec un minimum de mot est parfois difficile.
Alors que j’avais terminé ma peinture mon copain l’a regardé comme si elle lui parlait. Il a « entendu » dans sa tête le mot « Kupala« , non pas qu’il soit schizophrène, mais dans notre approche artistique respective, nous travaillons à développer notre sensibilité, ce qui est souvent confondu dans notre société par les émotions ou encore la « sensiblerie ». La sensibilité est relative aux sens, la vue, l’odorat, etc… Il y a moins la notion de jugement ou d’ego que pour les émotions.
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On parle parfois de sixième sens qui serait en rapport avec l’intuition. En gros nous cherchons à développer notre intuition par des exercices comme s’il s’agissait de faire des exercices de dessin. Concrètement il peut s’agir pour moi de phases de méditation qui accompagne ma pratique de yoga en me concentrant sur les moindres informations, images, sons qu’on peut avoir. Beaucoup de gens ont des images qui leur apparaissent quand ils ferment les yeux, certaines personnes ont également des sons, moi j’ai aussi des « goûts » étant très portée sur la nourriture. Ce ne sont pas des hallucinations, c’est comme ces images qu’on peut avoir dans la tête. Si vous fermez les yeux et qu’on vous suggère de penser à un tigre, vous aurez surement une image mentale, bref, on peut développer notre esprit à aiguiser nos sens en partant de là. 
Notre société fait totalement l’impasse sur cela alors que le corps et l’esprit humain est capable de tout cela, rien à voir avec des croyances ou de la spiritualité, c’est physique. A partir de ces outils physiques, on en fait ce qu’on veut et c’est là qu’on peut parler de croyances.
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Après des recherches, il s’est avéré que Kupala était une déesse slave de la nature. Il n’en avait jamais entendu parlé et ce n’était pas dans ses centres d’intérêts, ils préfèrent faire des recherche sur les démons mais c’est une autre histoire.
Quand je crée, il se passe des choses invisibles tout à fait fascinantes selon moi. Je me sens connectée à quelque chose et poussée par quelque chose, seulement je n’arrive pas encore à comprendre exactement et précisément ce qu’il se passe. Avant Leonard de Vinci me semble t’il, on parlait d’inspiration venant de dieu.
Une théorie discutable serait que j’entre en connexion avec des égrégores (créés par des gens qui « prient » une entité ou l’entité elle même) qui me commandent telle ou telle peinture, dans le but d’avoir des formes matérielles dans ce monde causal. Ayant constaté que cela se passe souvent, je commence à croire en cela. Ca a notamment été très fort quand je faisais mon oeuvre « Kybele« , comme une certitude et quelque chose qui ne vient pas de moi mais qui passe par moi qui me pousse à faire telle chose d’artistique. Beaucoup d’écrivains ont des propos similaires, en peinture on parle d’artistes visionnaires à l’instar de William Blake, mais le terme me gène encore.
Ensuite je pense que si je travaille sur un thème sincèrement (ce que je fais tout le temps), que je m’entoure de lui, que je m’ouvre et me connecte, il se passe quelque chose. Pour ceux qui travaille en magie, en travaillant avec une entité, par exemple une déesse des eaux et de la nature, que l’on s’entoure de ses attributs, symboles etc, si celle ci accepte de travailler avec toi c’est à dire d’établir un échange, elle peut t’offrir sa protection et ses « pouvoirs ». Par pouvoir j’entends des choses probables comme être plus sensible avec le symbole de la lune, être plus guerrière avec le symbole de mars, être plus sévère avec le symbole de saturne etc, il ne s’agit pas – malheureusement – de pouvoir projeter des boules de feu mais d’agir sur des choses déjà présentes en nous. Du coup si vous détestez la nature, je doute qu’il faille choisir de s’associer avec des entités qui l’habite.
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Evidemment je peux contrôler et refuser cela, je ne suis pas dans le cas de voix que j’entendrai qui me demanderai de tuer des gens, mais j’essaie de m’ouvrir au maximum et laisser mon esprit se faire envahir par des choses proches de ma personnalité, c’est à dire la nature, ou des puissances féminines créatrices. Mais généralement quand on me demande de faire quelque chose que je ne veux pas, je ne le fais pas et les ennemis sont le prix de l’insoumission. Ses ennemis sont alors accueillis par les dieux anciens qui leur chuchotent leurs terreurs dans leurs rêves.

Exposition à Bourbonne les Bains

Exposition à Bourbonne les Bains

Comme son nom l’indique, Bourbonne les Bains est une ville thermale. Située en Haute Marne, elle offre un cadre idéal pour les curistes et autres amateurs de jeux d’argents. Je dois avouer que j’ai toujours rêvé d’avoir des soins d’hydrothérapie.

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La première fois où je me suis rendue à Bourbonne les Bains, c’était pour y danser avec une troupe de danse folklorique.

Il est vrai que la moyenne d’âge est plutôt élevée, mais pour ceux qui apprécient le calme et la tranquillité c’est plutôt un point positif. Plus je vieillis plus je préfère passer du temps avec des personnes plus âgées, je ne me retrouve pas dans les générations plus jeunes (ou alors les teenagers), bien que je me sente une éternelle enfant.

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Bourbonne organise son salon de peinture et de sculpture depuis plus de quarante ans, c’est une ville qui semble très active culturellement l’été (je n’y suis pas allée l’hiver). Il y a régulièrement des spectacles, des animations  et les artistes et intervenants sont vraiment bien accueillis autant par l’organisation que la gentillesse. C’est un des aspects qui compte le plus pour moi. J’ai beaucoup de mal à travailler avec des personnes brouillonnes, qui ne respectent pas les délais où ne sont pas précises ou carrées dans leurs explications. Malheureusement ces gens là sont rares et la vie demande une adaptation éternelle. Si cela ne tenait qu’à moi, je ne ferais que dessiner et observer, apprendre et je ne m’occuperai pas de la communication et de la gestion des événements qui implique une logistique extérieure et parfois hasardeuse. Ou je ne m’entretiendrai qu’avec des gens professionnels dans leur attitude et leurs relations.

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La salon se tient à l’office du Tourisme de la ville, un très bel espace : le Centre Borvo, du nom du dieu celte des sources dont on retrouve le nom dans celui de la ville. J’aime beaucoup ces traces païennes dans une ville. On connait si peu de choses des celtes et des gaulois malheureusement, pourtant leurs cultes et ce qui en découle sont encore présents.

Quand on y réfléchit, le fait de se faire guérir par des eaux relève de la magie ou de la sorcellerie pour les croyants monothéistes, pourtant le fait qu’on y soit habitué n’est plus un problème. Les établissements thermaux prennent le nom de la déesse comparse de Borvo, Damona. Une petite chapelle de la « vierge des eaux » est également présente, probablement une récupération chrétienne de Damona. On la prie et on lui demande des miracles, des guérisons et est apparemment bien appréciée.

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J’ai présenté quatre oeuvres : une peinture à l’huile, Dendrobate.

 

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J’ai également présenté un dessin au stylo plume de 2011 de la série « fille – lys ». J’aime beaucoup celui ci, il marque une période où je travaillais sur le trait et les points en noir et blanc. Le fait de voir plein de gens s’approprier ce style m’a fait vouloir expérimenter dans de nouvelles directions, j’aime prendre des risques graphiques et tester divers techniques et matériaux plutôt que de faire toujours la même recette. Ce n’est pas très commercial ou bourgeois mais c’est selon moi cela être un créatif ou un artiste.  J’ai créé des miroirs de poche roses avec ce dessin. Vous pouvez m’envoyez un mail si cela vous intéresse de vous en procurer.

 

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Cette aquarelle est assez ancienne mais je l’expose pour la première fois. Il s’agit en fait du personnage du film Nuit Noire.

 

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Enfin voici une aquarelle réalisée l’automne dernier dans les couleurs de cette saison.

 

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J’ai filmé le vernissage, suivez moi pour découvrir le lieu :

 

 

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J’ai fait beaucoup de photos de la ville, mais je crois que j’en ai mis déjà pas mal dans ce post, du coup ce sera pour une prochaine note.

 

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illustration – insectes hemophages

illustration – insectes hemophages

Ces derniers temps, je dessine pas mal de petites illustrations. Je ne les ai pas encore mises sur ce blog car je suis très en retard dans mes publications et que je préfère privilégier mon travail graphique en lui même, la veille ou l’organisation de mes expositions et de mes contacts que la diffusion ici. Car cela prend énormément de temps entre le choix des photos, leurs retouches, le montage des videos, la rédaction des articles etc, je ne sais pas comment font les autres blogueuses, en plus j’ai de plus en plus de mal avec l’idée d’être constamment connectée, ce qui était mon rêve étant adolescente mais plus maintenant.

 

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Ma santé et mon énergie étant ce qu’ils sont j’ai du chouchouter mon sommeil par une routine de fer :

Je ne me connecte pas au minimum une heure après mon réveil, je fais mon yoga, du ménage et prépare le petit déjeuner puis je dessine et je me déconnecte (de chaque écran) au moins une heure avant de me mettre au lit, privilégiant la lecture papier (ce que j’arrive un peu moins). J’ai acheté un vieux réveil dans un charity shop (comment dit on en français ?) pour remplacer l’alarme de mon téléphone. Ainsi je ne dors plus près de lui ni d’aucun ordinateur et je coupe le wifi la nuit.

Je suis assez contente du résultat de mes illustrations même si cela passe par pas mal d’expérimentations, de questionnements voire de doutes assez embêtants à gérer quand on a une personnalité artistique sensible comme la mienne. Je travaille donc pas mal l’anatomie, le corps humain, les postures etc et des techniques comme les encres, l’aquarelle, les feutres,…

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Ce dessin, comme les autres sont très estivaux, j’aime tellement la chaleur et l’été et cela m’inspire beaucoup. Je ne supporte les températures qu’au dessus de 18 degré en fait, ce qui n’est pas la moyenne annuelle ici dans les Vosges même s’il fait très chaud en été (bien plus qu’à Paris).

La campagne c’est sympa mais les insectes un peu moins.

 

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Exposition au marché couvert d’Epinal

Exposition au marché couvert d’Epinal

Bonjour, comme je l’ai déjà mentionné j’ai fait une exposition dans un endroit assez incongru mais non dénué de charme pour autant.

J’ai exposé dans le marché couvert d’Epinal avec quatre ou cinq autres artistes locaux.

 

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L’événement qui accueillait cette exposition était la « Fashion Night », une des nombreuses initiatives de la ville pour animer le centre ville et les commerces jusque minuit. Ce soir là, la météo n’était pas au rendez vous, mais l’exposition, qui s’est déroulée du 3 au 11 juin 2016 s’est bien passée. Le marché est ouvert chaque jour sauf les dimanches et lundis et accueille les nombreuses personnes qui ont su garder un certain style de vie (opposé au tout industriel) au milieu des étals et des petits bistrots gastronomiques.

 

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Le marché couvert est une construction de 1895 par François Clasquin dans le style du pavillon Baltar et rénové en 2007. C’est une époque architecturale et stylistique que j’affectionne assez et je suis contente de pouvoir me balader dans les rues d’Epinal et de voir quelques vestiges de la beauté d’antan. C’est encore plus présent à Nancy qui n’est pas très loin, ville de l’art nouveau.

 

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Sur cette ancienne carte postale, on voit les rails de tramways de l’époque, qui n’existe plus.

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L’intérieur garde également les structures métalliques et aérées des halles de cette époque et de celle de la Tour Eiffel. Même si le style est devenu beaucoup plus minimaliste par la suite, on trouve ici encore quelques décorations qui donne tout le charme de ce style. Je suis contente d’avoir pu étudier cela pendant mes années d’études d’arts appliqués.

Cette belle architecture est l’écrin qui renferme une des choses qui m’apporte le plus de plaisir dans la vie : la nourriture. J’aime beaucoup rêver devant la variété, les couleurs et les odeurs de ce qu’offre un marché bourgeois de province.

 

 

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Pour le choix de mes illustrations, je me suis bien sur laissée porter par le thème, qui n’est qu’un thème majeure et perpétuelle pour moi : l’art et la mode.

J’ai privilégié mes dessins de mode, qui sont peut être des illustrations que le grand public n’a pas toujours l’habitude de voir, surtout au milieu des choux et des carottes.

 

J’ai exposé des originaux (Signe des mains) et imprimé sur grands formats (1m x 60 cm) deux autres illustrations réalisées cette année.

 

 

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Dark romantic Ispahan. 

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Illustration aux feutres : walk man for sitting girl.

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J’ai imprimé sur format A3 une composition réalisée il y a plusieurs années d’une collection Louis Vuitton réalisé à l’aquarelle, au stylo et au crayon.

 

 

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Et J’ai présenté une aquarelle que j’ai réalisé cette année de la collection Chanel printemps été 2016, avec notamment Kendall Jenner à droite.

 

Chanel

 

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J’ai également présenté ma peinture « little horse » présentée récemment.

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Et voici une petite vidéo de l’ambiance.

 

 

Peinture – Little horses

Peinture – Little horses

Toujours légèrement en retard pour présenter sur mon blogue mes illustrations. J’ai réalisé celle ci l’année dernière et je l’aime beaucoup.

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J’aimerai continuer à aller dans ce sens et mêler la précision des traits du visage et la stylisation plus libre de celle des cheveux tout en ajoutant un fond inspiré de mes recherches en pattern design.

Je l’ai réalisé à la peinture à l’eau, aquarelle principalement et reprend un peu le principe de « Serpentine » dans les lignes claires au pinceau, la palette de couleur restreinte, l’aquarelle et le fond décoratif.

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J’ai inclus un motif de cheval, pour cela je l’ai gravé dans une gomme et imprimé sur le papier.

 

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On retrouve également des motifs récurrents comme le cube, les cristaux et des symboles plus ou moins astrologiques. Le cheval a ici un symbole de protection et rappelle le signe du sagittaire, sensé m’encourager à aller vers mes projets.

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On peut dire que cela a plutôt bien marché car j’ai exposé cette peinture récemment au marché couvert d’Epinal avec d’autres artistes illustres locaux. Cette exposition fait d’ailleurs parti d’une longue liste qui s’est écrite cette année. J’en reparlerai prochainement.

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Exposition et misogynist’s nightmare

Exposition et misogynist’s nightmare

Retour sur le vernissage de l’exposition à la galerie du Bailli pour le salon des Indépendants 2016 de l’Académie d’Arts Plastiques d’Epinal.

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Tout d’abord une petite présentation, l’académie d’arts plastiques n’est pas une école, car on me croit souvent « étudiante de cette académie », c’est une association ouverte à tous rassemblant divers artistes et amateurs de tous âges à travers différents ateliers, comme la peinture, la gravure, la photographie etc… Je co-anime moi même un atelier sur les arts textiles appelé Fiber Art Epinal. Cette académie existe depuis plus de 50 ans et organise des expositions à thèmes. Cette année le thème était « sens dessus dessous ».

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J’ai décidé de présenter trois dessins à l’encre de Chine sur peinture comme un triptyque.

J’ai tout simplement pris le parti de dessiner des visages féminins dans tous les sens, donnant un aspect « sens dessus dessous ».

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dessin visages Holy Mane

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J’aime beaucoup dessiner ce genre de visages dans un trait fin. J’ai d’abord créé un fond de couleurs douces et pastelles à l’aquarelle sur lequel j’ai enchevêtré ces visages.

Je dessine la plupart du temps à partir de modèle de visages qui me plaisent et m’inspirent, généralement issus de mannequins type agence. J’aime beaucoup ce style et j’ai remarqué qu’il était loin de faire l’unanimité. Et finalement cela donne un intérêt encore plus grand à mon besoin de dessiner cela.

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Une fois mon dessin terminé, je l’ai appelé « Misogynist’s nightmare » car je trouvais justement que ça pouvait constituer tout ce que déteste les hommes qui n’aiment pas les femmes ou ne les aime qu’en tant qu’objets à posséder ou êtres inférieurs, avec moins de droits qu’eux (et souvent plus de devoirs). Cela peut paraître cliché, mais je ressens souvent cette pression misogyne autour de moi au travers de réflexions que j’entends, même quand elles ne me sont pas adressées directement. Non seulement cela m’agace, mais je trouve que philosophiquement c’est une façon de voir la vie opposée à la mienne et mes idéaux.

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Du coup quand ce dessin a reçu un prix le soir du vernissage, cela avait encore plus de valeur. Comme le fait d’affirmer le droit à l’existence de certaines femmes, dans leur fragilité, sensibilité, délicatesse et mystère. Je suis vraiment favorable à la sensibilité (des femmes et des hommes) et du coup totalement opposée au fait que celle ci soit sans arrêt persécutée, attaquée ou abusée.

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J’ai longtemps fréquenté des personnes qui aimaient également la sensibilité, mais qui ne l’aimait que pour la dominer. Ce qui n’est pas mon propos. Si je dessine des personnages aux allures ingénues, romantiques ou tristes, ce n’est jamais pour exciter le bourreau mais au contraire pour leurs droits d’exister en tant que telles (et non objet de quelqu’un). Je pense également qu’un sujet romantique au sens allemand, ne doit pas systématiquement se conformer à l’image de bonheur factice. Beaucoup de gens préfèrent des images de femmes souriantes, mais personnellement j’y vois souvent des présentations powerpoint ennuyants dans des bureaux de communication de publicitaires.

Je pense sincèrement qu’une civilisation raffinée, éduquée et cultivée est plus épanouissante et riche que lorsqu’on prône des valeurs de barbarie, de violence gratuite, matérielles, de mensonges et d’abus en tout genre. En revanche je suis totalement pour défendre mes valeurs par la violence, car pour moi la défense n’est pas gratuite. J’ai été trop longtemps dans le pardon des bourreaux et l’accablement des victimes comme on me l’a bien appris sagement et franchement ça ne m’a jamais amené à quelque chose de positif mais maintenant c’est oeil pour oeil et dents pour dents. On peut tout à fait être sensible et combattant.

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Mes deux autres dessins à l’encre de Chine sur peinture aquarelle et acrylique peuvent se présenter dans deux sens : haut et bas (au lieu de multiples pour « misogynist’s nightmare »). Cela peut évoquer la figure du personnage de cartes à jouer que j’aime assez. J’ai aimé me concentrer sur le trait, dans le fait de réunir les deux têtes par une ligne simple et fluide, donnant un caractère abstrait dans les visages pourtant bien détaillés donc réalistes.

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Holy Mane aquarelle dessin

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L’exposition avait lieu à la galerie du Bailli d’Epinal. Elle démarrait le 3 juin 2016 et finissait le 11. Lors du vernissage j’ai remporté le troisième prix correspondant au prix « Espoir ». Ce qui était une totale surprise et pris comme un encouragement voire un désir de voir mon travail s’épanouir.

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A partir de mon dessin j’ai mélangé grâce à une application différentes images « populaires » ce qui donne des effets à la fois amusant et inquiétant (je ne pensais pas que la vague d’Okusai donnerai un telle effet quelque peu inquiétant.)

 

 

 

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Les photos du vernissage sans copyright ont été réalisé par Skapal.