Déjà une semaine que notre exposition est présentée à l’hôtel Kyriad d’Epinal dans le cadre du festival «Les Imaginales».
Nous avons de très bons retours, notamment grâce à un bel article dans la presse régionale Vosges Matin paru mardi 26 mai.Je suis très contente de cet article, le journaliste a su comprendre et retranscrire nos influences et axes de travail.
Je vous ai déjà présenté le contenu de ce que j’ai placé pour la vitrine dans la première partie. La suite se situe dans le hall de l’hôtel.
On y voit mes récentes peintures à l’huile, mises en valeur par de beaux cadres noires. Nous avons la chance d’avoir près de chez nous un encadreur passionné par son travail, qui comprend nos exigences de qualité. La plupart des gens pensent que les «artistes» sont des gens légers et bizarres, voire cool et «à l’arrache», mais si l’on observe mon travail de plus près on pourrait tout de suite comprendre ma part de perfectionnisme, de rigueur et de volonté de précision. J’aime travailler avec des personnes précises et sérieuses et ce n’est pas toujours facile de trouver des personnalités qui possèdent ces qualités.
J’ai présenté des aquarelles (deux étaient exposées au Carabas) et un dessin à l’encre de Chine (présenté au Saloon Romain).
J’aime de plus ne plus la peinture à l’huile même si cela nécessite beaucoup de travail, de remises en questions techniques et parfois de découragement face à un résultat qui n’est pas là, mais la possibilité de revenir sur les couches de peintures assure un moyen de progresser. J’aime également travailler sur la couleur, c’est quelque chose dont j’ai peu parlé mais je suis très sensible aux couleurs, elles me donnent des émotions fortes, notamment les nuances de roses dans le ciel, que j’ai essayé de recréer dans un paysage de montagne. Le rose est probablement ma couleur préférée (au cas où vous ne l’aviez pas encore remarqué), même si je ne la porte jamais en vêtement (je trouve que mon teint s’associe mieux avec des couleurs froides…).
J’ai enfin pu exposer au public ma peinture acrylique «Lux Me», une peinture réalisée en 2006, s’inspirant de la déesse indienne Laksmi.
J’ai également présenté des aquarelles, dont cette récente dont je parle dans une précédente note.
Petite peinture à l’huile «concentration».
Photographies de Laurent Braun :
Comme pendant l’exposition à la galerie du Bailli, je suis heureuse de pouvoir mettre en correspondance mon travail avec celui de Laurent Braun.
Ceux qui s’intéressent plus profondément à mes illustrations et peintures peuvent comprendre comment nos travaux se nourrissent réciproquement, pour moi c’est un immense plaisir d’avoir rencontré quelqu’un qui comprenne et aime aller au delà de mon dessin et en plus sa personnalité, sa sensibilité et saculture incroyable font de lui une source d’inspiration inépuisable.
Autoportrait.
Salle de restauration :
Ses photos sont composées d’un auto portrait et de portraits plus fantomatiques en noir et blanc. Et pour couronner le tout, je sers de modèle à ses photographies.
Dans la salle de restauration, on finit par deux illustrations que j’ai déjà présentées, dont les couleurs ont été réalisé numériquement (dead bird et petite chèvre). J’aime montrer que je travaille autant dans des techniques dites traditionnelles (l’aquarelle, la peinture à l’huile, l’encre de Chine à la plume d’oiseau,…), que numérique.
Le festival des Imaginales a commencé hier, j’ai pu me rendre à l’ouverture de quelques manifestations, j’espère pouvoir profiter encore aujourd’hui et tout le week end, même si je travaille sur un dessin dont la dead line est pour la fin du week end. Autant dire que je suis excitée positivement par toute cette effervescence culturelle et «fantastique».
PS : WordPress que j’aime beaucoup me fait des problèmes de mises en page au niveau des sauts de ligne depuis quelques temps, c’est assez agaçant surtout que rien ne semble vouloir réparer ce bug.
Créé en 2002, le festival «Les imaginales» est un salon international de littérature d’imaginaire et de fantastique, situé dans l’est de la France à Epinal, ville de l’Image, mondialement connue pour ces «Images d’Epinal».
Durant quatre jours, il rassemble des passionnés mais aussi des professionnels, éditeurs, écrivains, artistes invités autour d’ateliers, de conférences, de cafés littéraires, d’expositions, de jeux, et bien d’autres choses dans différents lieux de la ville mais surtout au parc du Cours le long de la Moselle, aménagé pour l’occasion en magnifique espace de rencontre.
Le parc du Cours :
L’espace du Cours :
L’intérieur des chapiteaux :
Dans le parc :
L’année dernière, je m’y suis rendue pour la première fois. Une belle occasion de découvrir la ville et ce qui s’y passe. L’ambiance est détendue, réunissant tous les âges et tous les milieux s’intéressant à la culture et à la littérature de l’imaginaire. De nombreux stands permettent de découvrir des artistes, des romans, ou de faire de bonnes affaires.
Dans la bulle, où se situent les stands et les éditeurs :
L’espace restauration de la bulle.
L’association des Imaginales maçonniques et ésotériques d’Epinal participait également à l’évènement en nous ouvrant les portes du temple maçonnique autour d’invités et de conférences vraiment passionnantes. Cette année 2015, les sujets seront «Reencantamiento del mundo,fr,El lado oscuro de la humanidad,fr,Luz y utopías,fr,El templo masónico,fr,imaginalemepinal.com/,en, La face obscure de l’humanité, Lumière et Utopies».
Le temple maçonnique :
http://imaginalemepinal.com/
La 14ème édition se déroulera du jeudi 28 au dimanche 31 mai. Cette année, le thème du festival est Mutation(s) et parmi les exposants il y aura les photographies de Charles Fréger au musée de l’Image.