Joyeuses Fêtes de Samhain, Halloween, de la Toussaint et des morts

Joyeuses Fêtes de Samhain, Halloween, de la Toussaint et des morts

J’ai creusé deux potimarrons et un navet pour Samhain/Halloween, pour faire des lanternes et garder l’esprit des fêtes traditionnelles.
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Avant je n’aimais pas Halloween, déjà parce qu’en tant qu’amatrice de la culture « gothique » chaque jour on nous dit « c’est pas Halloween aujourd’hui », parce que je m’étais arrêtée à une fête commerciale (qui l’est devenue mais qui permet de garder un petit quelque chose de la tradition), et parce que je suis une fille du printemps et de Walpurgis.

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Mais maintenant que nos fêtes sont menacées, je trouve qu’il est important de garder une filiation avec notre héritage, c’est pourquoi j’ai creusé un navet, qui parfois est aussi une betterave (tradition de Moselle de la Rommelbootzennaat « La nuit des betteraves grimaçantes »), tradition qui se trouve en France avant l’importation américaine d’Halloween (qui vient des immigrés irlandais, important aux Etats Unis leurs traditions celtes de Samhain). J’ai cuisiné et mangé en soupe les « restes » des légumes pour encore plus imprégner mon intention vers ces fêtes. J’ai fait cette petite vidéo pour vous montrer le résultat et vous encourager à laisser entrer chez vous un peu de merveilleux, d’imaginaire, de tradition et de magie.

 

 

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En cette période sombre, je souhaite que les esprits des morts errants, retrouvent le chemin leur permettant de gagner l’au delà. Les romains les appelaient les « Larve », nom donné par les allemands à ses esprits, qui signifie également « masques », comme ceux que l’on porte lors des rites dont les traces perdurent dans nos fêtes traditionnelles pour s’approprier ou s’allier avec certains morts, esprits ou divinités-démons. Je pense notamment aux récentes victimes de l’islamisme, au professeur d’histoire Samuel Paty, aux fidèles égorgés dans l’église de Nice, à toutes les victimes qu’on refuse de nommer, et aussi aux victimes du virus et de toutes ces maladies du monde moderne. Que les victimes innocentes et les belles âmes puissent trouver la paix. Que les humains mauvais, prétentieux, menteurs, matérialistes et égoïstes, vivants ou morts, soient tourmentés par les entités du monde invisible.
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Frederique Jacobs propose aux Belges de reporter les fêtes de fin d’années pour l’été. C’est une idée, pourquoi ne pas reporter la naissance de Jésus au 15 mars, le solstice d’hiver au 1 novembre et le début de l’année au 3 mai ? Pourquoi ne pas décaler Halloween et la fête des Morts le 12 juin ? On commence déjà à décaler le 21 juin (le solstice d’été pas la Fête de la Musique) les week end ou les mois suivants. Après tout, « il n’y a plus de saison », le climat se dérègle, « chouette » comme dirait Julie Graziani on va pouvoir récupérer des hydrocarbures sous la banquise qui fond, donc pourquoi respecter le calendrier qui garde le rythme de nos fêtes et de nos traditions qu’elles soient chrétiennes, celtes, d’inspiration greco-romaine, mithraïste, agricole ou animiste ?
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Depuis des millénaires l’homme a ritualisé les changements de saisons, les rythmes de la nature, les rites de passages de l’humain par des fêtes, des célébrations en invitant ou sous le patronage d’esprits, dieux, saints ou esprits d’animaux. Les diverses croyances ou religions ont syncrétisé une tradition primordiale permettant à l’homme de se connecter aux forces supérieures lui permettant une intelligence et une intuition « magique ».
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La Saint Nicolas le 6 décembre représente la lumière prenant le dessus sur l’obscurité du Père Fouettard, elle amorce la fête de l’arrivée de l’hiver, c’est à dire le retour du soleil, le moment de l’année où la nuit est la plus longue mais où les jours commencent à devenir ensuite plus longs. Dans les lieux montagneux, on défile costumés en prenant l’apparence des esprits obscures pour les chasser (chasser l’obscurité) et réveiller la nature au son du tintement de cloches. A l’arrivée du printemps, on commence à faire des fêtes de semence au nom de la Fertilité, en été, on espère de bonnes récoltes, que l’on demande lors dès feux de la Saint Jean. Il serait tout à fait idiot de faire des récoltes de moisson le 2 décembre.
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Pendant des millénaires, les fêtes et les célébrations ont permis aux paysans de retrouver un peu de merveilleux dans leur quotidien parfois rude et laborieux. Des contes, des danses, des musiques, des costumes de fêtes et des masques, des plats, des gâteaux ont permis de garder contact avec la Source, le sacré, le divin, le spirituel peu importe comment on l’appelle. Ces croyances ont permis aux humains de ne pas sombrer dans le matérialisme qui n’apporte que tricherie, violence, compétition, perte de respect pour les humains et la nature.
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Autrefois on disait que faire le mal était puni par les esprits. Cela semble naïf aux scientistes mais au moins cela permettait de réguler les crimes et offrait un ordre et une harmonie sociale qu’on n’a plus vu depuis longtemps. Il est urgent, et c’est une de mes missions sur Terre, de réinjecter du merveilleux et du fantastique dans le réel, non comme forme de divertissement (ce qui est la réappropriation marchande capitaliste), mais pour remettre du sacré dans le coeur des humains, pour les reconnecter à la Source, leur réapprendre à voir comme lorsqu’ils étaient des enfants qui se racontaient des histoires, permettre aux petits peuples des forêt de repeupler les arbres et les sources, pour que l’humain respecte de nouveau la Nature, le vivant et le spirituel.
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Confinement, Noël et Capitalisme.
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Durant le premier confinement d’avril, les grosses entreprises et notamment Jeff Bezos le patron d’Amazon ont vu leurs richesses considérablement augmenter, tandis que les travailleurs ont vu leur difficultés financières s’aggraver. Le modèle de société capitaliste nous impose ces écarts indécents de richesse et continue de nous imposer une vie derrière les écrans (télétravail, vie sociale, distraction, achat,…), qui engraisse ceux qui ont déjà trop d’argent (en exploitant leurs travailleurs et la nature).
Nous entrons dans une époque de préparatifs de fêtes. Pour beaucoup cela signifie achat de cadeaux.
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Faites quelque chose pour la société et essayer au minimum de ne pas donner d’argent à ceux qui sont responsables de la catastrophe dans laquelle nous vivons, c’est à dire les commerces en ligne. Essayons de donner notre argent aux librairies indépendantes, offrez des petits livres, même des livres d’images ou de photos; achetez des biscuits ou des condiments locaux, de l’alcool fin; offrez vous si vous aimez des objets faits mains par des artisans locaux, visitez les marchés de Noël (s’ils ne sont pas annulés), baladez vous dans les campagnes , trouvez des petites brocantes, fabriquez, cuisinez, créer,… Et essayez de ne pas faire la tête si on ne vous a pas offert le dernier smartphone ou le dernier skin Fortnite.
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Selon moi, dans ces fêtes traditionnelles, qui trouvent leurs sources dans des rites néolithiques permettant aux humains de s’allier avec les forces bénéfiques ou maléfiques à travers des rites, comme sorte de « pactes avec la nature », on retrouve un peu de ce que Guénon appelle la Tradition Primordiale.
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J’ai lu la crise du monde moderne de René Guénon vers 2005. A part quelques aspects intéressants, j’ai retenu des choses plutôt négatives dans le style  et prétentieux  » (« D’ailleurs, bien que cela nous oblige à parler de nous, ce qui est peu dans nos habitudes, nous devons déclarer formellement ceci : il n’y a, à notre connaissance, personne qui ait exposé en Occident des idées orientales authentiques, sauf nous-même »). Mais passons. Un livre, une lecture ou une pensée n’est pas comprise de la même façon par tout le monde, ni par la même personne selon l’état de son corps (fatigue,…), son esprit, sa sensibilité, sa culture, son expérience. Il peut relire ce livre un mois ou 15 ans plus tard et pourra y voir des choses différentes.
Il y a 15 ans je n’avais pas « autant » lu et étudié la Mésopotamie, le capitalisme, le socialisme et l’écologie et surtout je ne savais pas qu’on pouvait parler aux esprits.
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Pour ma part, je crois aux synchronicités, qui sont les signes des entités supérieures. Je parle rarement de mes croyances sur facebook car les gens y sont généralement au degré ultime du matérialisme et de la superficialité imposés par la technique du site, décourageant les rapports plus profonds.
Bref, le début du Kali Yuga et de l’âge de Fer il y a plus de 6000 ans ou 5000 ans (à plusieurs milliers d’années près selon les endroits certes) peut aussi correspondre à l’utilisation de l’écriture (-3400), mais plus logiquement devrait remonter avant, au début du néolithique et de l’agriculture (-10 000), époque « primitiviste » à laquelle certains écologistes « radicaux » se réfèrent (on est très loin de la lampe à huile des amish). Certains disent que l’écriture sumérienne, qui au départ servait à compter le nombre de bœufs pour des transactions marchandes incarne une sorte de technique très matérialiste, qui s’éloignait donc du spirituel, ou de la Tradition. Si des civilisations comme les Celtes par exemple n’utilisaient pas l’écriture, ce n’était pas parce qu’ils étaient bêtes mais au contraire parce qu’ils étaient moins « matérialistes » et que leur « croyances spirituelles » leur permettaient de se passer de l’écriture, qui selon Platon, faisait perdre la capacité mnémotechnique de ses utilisateurs. Et c’est là que Guénon rappelle tout ce qu’on a potentiellement perdu à cause du progrès technique .
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Récemment en forêt j’ai reçu (grâce aux capacités médiumniques de mon maître en magie) des réponses d’une entité m’expliquant les « ravages du fer », que représente la société industrielle du XVIIIème siècle comme monstre dominant, mais dont les germes ont commencé au début de l’âge de fer. Tolkien le représente dans le Seigneur des Anneaux, a t’il lu Guénon dont « la crise du monde moderne » sorti en 1927 ? Il n’y a pas que Guénon qui critique les ravages du monde moderne, même si aujourd’hui le système dominant capitaliste veut nous faire croire que cette critique est une opinion minoritaire divergente et subversive, alors qu’elle n’est que le socle commun de tous les peuples « premiers » traditionnels multimillénaires que les colons occidentaux ont décimé, mais plus grave encore continuent de décimer via leurs entreprises industrielles (Total etc…) pour fabriquer des smartphones, forger du pétrole, cultiver de la viande de synthèse (en Australie, Brésil, Afrique,…) dans l’indifférence générale, malgré les slogans antiracistes et anticoloniaux des bourgeois qui préfèrent défendre le capitalisme plutôt que l’exploitation et la destruction des peuples autochtones tués sous leurs yeux.
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Tout cela est lié, il y avait des choses, des connaissances « intuitives » nées de l’animisme (mes croyances) et de l’enracinement dans la terre, la consultation des étoiles, le rythme des saisons, le refus des germes du monstre que constitue le progrès technique qui asservi les peuples pour la richesse d’une minorité de sociopathes qui veulent bombarder Mars et forer la Lune sans que ça ne choque personne. Cette période préhistorique, que le système capitaliste détruit et occulte volontairement (toutes les études sur les Celtes et ce qui les précèdent sont bâclées, détournées par les idéologies intersectionnelles ou censurées. On trouve plus de documentations sur notre histoire locale chez les études anglaises ou russes,…) recèle un moment important qu’il faut retrouver.
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J’aurai aimé retrouver les personnes qui sont sur la même voie que nous, les personnes exclues de cette société, car trop sensibles, pas assez rentables, pas assez conforme aux idéologies capitalistes, qui cherchent à retrouver la vraie voie sombre du chamanisme, personnage qui discute avec les morts, les anciens, les esprits. Ceux qui ne « croient » pas aux esprits, mais qui communiquent et interagissent avec eux pour retrouver ce que l’humain a perdu : sa capacité sensible, son intelligence primordiale.
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« En admettant que le développement matériel ait quelques avantages, d’ailleurs à un point de vue très relatif, on peut se demander si ces avantages ne sont pas dépassés de beaucoup par les inconvénients.
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>>Nous ne parlons même pas de tout ce qui a été sacrifié à ce développement exclusif, et qui valait incomparablement plus ; nous ne parlons pas des connaissances supérieures oubliées, de l’intellectualité détruite, de la spiritualité disparue ; nous prenons simplement la civilisation moderne en elle-même, et nous disons que, si l’on mettait en parallèle les avantages et les inconvénients de ce qu’elle a produit, le résultat risquerait fort d’être négatif. <<
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Les inventions qui vont en se multipliant actuellement avec une rapidité toujours croissante sont d’autant plus dangereuses qu’elles mettent en jeu des forces dont la véritable nature est entièrement inconnue de ceux mêmes qui les utilisent; et cette ignorance est la meilleure preuve de la nullité de la science moderne sous le rapport de la valeur explicative, donc en tant que connaissance, même bornée au seul domaine physique ; en même temps, le fait que les applications pratiques ne sont nullement empêchées par là montre que cette science est bien orientée uniquement dans un sens intéressé, que c’est l’industrie qui est le seul but réel de toutes ses recherches. Comme le danger des inventions, même de celles qui ne sont pas expressément destinées à jouer un rôle funeste à l’humanité, et qui n’en causent pas moins tant de catastrophes, sans parler des troubles insoupçonnés qu ‘elles provoquent dans l’ambiance terrestre, comme ce danger, disons-nous, ne fera sans doute qu’augmenter encore dans des proportions difficiles à déterminer, il est permis de penser, sans trop d’invraisemblance, ainsi que nous l’indiquions déjà précédemment, que c’est peut-être par là que le monde moderne en arrivera à se détruire lui-même, s’il est incapable de s’arrêter dans cette voie pendant qu’il en est encore temps. »
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« Quand on voit une science exclusivement matérielle se présenter comme la seule science possible, quand les hommes sont habitués à admettre comme une vérité indiscutable qu’il ne peut y avoir de connaissance valable en dehors de celle-là, quand toute l’éducation qui leur est donnée tend à leur inculquer la superstition de cette science, ce qui est proprement le « scientisme », comment ces hommes pourraient-ils ne pas être pratiquement matérialistes, c’est-à-dire ne pas avoir toutes leurs préoccupations tournées du côté de la matière ? « 

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« Les modernes, en général, ne conçoivent pas d’autre science que celle des choses qui se mesurent, se comptent et se pèsent, c’est à dire encore, en somme, des choses matérielles, car c’est à celles-ci seulement que peut s’appliquer le point de vue quantitatif ; et la prétention de réduire la qualité à la quantité est très caractéristique de la science moderne. On en est arrivé, dans ce sens, à croire qu’il n’y a pas de science proprement dite là où il n’est pas possible d’introduire la mesure, et qu’il n’y a de lois scientifiques que celles qui expriment des relations quantitatives « 
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« L’Occident moderne ne peut tolérer que des hommes préfèrent travailler moins et se contenter de peu pour vivre; comme la quantité seule compte, et comme ce qui ne tombe pas sous les sens est d’ailleurs tenu pour inexistant, il est admis que celui qui ne s’agite pas et qui ne produit pas matériellement ne peut être qu’un « paresseux » ; sans même parler à cet égard des appréciations portées couramment sur les peuples orientaux, il n’y a qu’à voir comment sont jugés les ordres contemplatifs, et cela jusque dans des milieux soi-disant religieux. Dans un tel monde, il n’y a plus aucune place pour l’intelligence ni pour tout ce qui est purement intérieur, car ce sont là des choses qui ne se voient ni ne se touchent, qui ne se comptent ni ne se pèsent; il n’y a de place que pour l’action extérieure sous toutes ses formes, y compris les plus dépourvues de toute signification. « 
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René Guénon, La crise du monde moderne, chapitre : Une civilisation matérielle.
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