Voici une illustration réalisée l’été 2016 sur un cahier A4 avec de l’aquarelle.
Le crayonné et la mise en couleur à l’aquarelle.
Vous pouvez suivre les étapes de cette illustration dans ma vidéo, sous fond d’images d’Epinal.
Une aquarelle réalisée en décembre 2015.
Avant les geeks étaient une minorité, une sorte de contre culture, maintenant c’est une étiquette tendance et « cool » dans tout ce qu’il y a de banal et bourgeois.
Réalisé à l’aquarelle sur format A3.
vidéo time lapse :
J’ai également réalisé la musique avec un logiciel de « samples ».
La période de décembre m’avait inspiré un fond composé de couronnes de fleurs, de petits chevaux, sucettes et gâteaux pains d’épices en forme de bonhomme.
Il m’a fallu environ 7h pour réaliser cette illustration.
Je travaille de plus en plus le fond de façon décorative pour faire ressortir mes personnages :
J’encre souvent avec ma plume de corbeau.
Avant de « dessiner au propre », je fais plusieurs recherches de dessins et de compositions sur d’autres papiers, dans des formats « moins impressionnants ».
J’utilise l’aquarelle en couches, comme avec la peinture à l’huile. Les « puristes » peuvent donc me faire mille critiques, ça m’est égal du moment que le résultat me plait.
Le cadre rouge sombre s’inspire des tarots de Marseille, comme les tatouages du personnage.
Bonjour, comme je l’ai déjà mentionné j’ai fait une exposition dans un endroit assez incongru mais non dénué de charme pour autant.
J’ai exposé dans le marché couvert d’Epinal avec quatre ou cinq autres artistes locaux.
L’événement qui accueillait cette exposition était la « Fashion Night », une des nombreuses initiatives de la ville pour animer le centre ville et les commerces jusque minuit. Ce soir là, la météo n’était pas au rendez vous, mais l’exposition, qui s’est déroulée du 3 au 11 juin 2016 s’est bien passée. Le marché est ouvert chaque jour sauf les dimanches et lundis et accueille les nombreuses personnes qui ont su garder un certain style de vie (opposé au tout industriel) au milieu des étals et des petits bistrots gastronomiques.
Le marché couvert est une construction de 1895 par François Clasquin dans le style du pavillon Baltar et rénové en 2007. C’est une époque architecturale et stylistique que j’affectionne assez et je suis contente de pouvoir me balader dans les rues d’Epinal et de voir quelques vestiges de la beauté d’antan. C’est encore plus présent à Nancy qui n’est pas très loin, ville de l’art nouveau.
Sur cette ancienne carte postale, on voit les rails de tramways de l’époque, qui n’existe plus.
L’intérieur garde également les structures métalliques et aérées des halles de cette époque et de celle de la Tour Eiffel. Même si le style est devenu beaucoup plus minimaliste par la suite, on trouve ici encore quelques décorations qui donne tout le charme de ce style. Je suis contente d’avoir pu étudier cela pendant mes années d’études d’arts appliqués.
Cette belle architecture est l’écrin qui renferme une des choses qui m’apporte le plus de plaisir dans la vie : la nourriture. J’aime beaucoup rêver devant la variété, les couleurs et les odeurs de ce qu’offre un marché bourgeois de province.
Pour le choix de mes illustrations, je me suis bien sur laissée porter par le thème, qui n’est qu’un thème majeure et perpétuelle pour moi : l’art et la mode.
J’ai privilégié mes dessins de mode, qui sont peut être des illustrations que le grand public n’a pas toujours l’habitude de voir, surtout au milieu des choux et des carottes.
J’ai exposé des originaux (Signe des mains) et imprimé sur grands formats (1m x 60 cm) deux autres illustrations réalisées cette année.
Illustration aux feutres : walk man for sitting girl.
J’ai imprimé sur format A3 une composition réalisée il y a plusieurs années d’une collection Louis Vuitton réalisé à l’aquarelle, au stylo et au crayon.
Et J’ai présenté une aquarelle que j’ai réalisé cette année de la collection Chanel printemps été 2016, avec notamment Kendall Jenner à droite.
J’ai également présenté ma peinture « little horse » présentée récemment.
Et voici une petite vidéo de l’ambiance.
Retour sur le vernissage de l’exposition à la galerie du Bailli pour le salon des Indépendants 2016 de l’Académie d’Arts Plastiques d’Epinal.
.
.
.
Tout d’abord une petite présentation, l’académie d’arts plastiques n’est pas une école, car on me croit souvent « étudiante de cette académie », c’est une association ouverte à tous rassemblant divers artistes et amateurs de tous âges à travers différents ateliers, comme la peinture, la gravure, la photographie etc… Je co-anime moi même un atelier sur les arts textiles appelé Fiber Art Epinal. Cette académie existe depuis plus de 50 ans et organise des expositions à thèmes. Cette année le thème était « sens dessus dessous ».
.
.
.
.
J’ai décidé de présenter trois dessins à l’encre de Chine sur peinture comme un triptyque.
J’ai tout simplement pris le parti de dessiner des visages féminins dans tous les sens, donnant un aspect « sens dessus dessous ».
.
.
.
J’aime beaucoup dessiner ce genre de visages dans un trait fin. J’ai d’abord créé un fond de couleurs douces et pastelles à l’aquarelle sur lequel j’ai enchevêtré ces visages.
Je dessine la plupart du temps à partir de modèle de visages qui me plaisent et m’inspirent, généralement issus de mannequins type agence. J’aime beaucoup ce style et j’ai remarqué qu’il était loin de faire l’unanimité. Et finalement cela donne un intérêt encore plus grand à mon besoin de dessiner cela.
.
.
.
.
.
.
Une fois mon dessin terminé, je l’ai appelé « Misogynist’s nightmare » car je trouvais justement que ça pouvait constituer tout ce que déteste les hommes qui n’aiment pas les femmes ou ne les aime qu’en tant qu’objets à posséder ou êtres inférieurs, avec moins de droits qu’eux (et souvent plus de devoirs). Cela peut paraître cliché, mais je ressens souvent cette pression misogyne autour de moi au travers de réflexions que j’entends, même quand elles ne me sont pas adressées directement. Non seulement cela m’agace, mais je trouve que philosophiquement c’est une façon de voir la vie opposée à la mienne et mes idéaux.
.
.
.
Du coup quand ce dessin a reçu un prix le soir du vernissage, cela avait encore plus de valeur. Comme le fait d’affirmer le droit à l’existence de certaines femmes, dans leur fragilité, sensibilité, délicatesse et mystère. Je suis vraiment favorable à la sensibilité (des femmes et des hommes) et du coup totalement opposée au fait que celle ci soit sans arrêt persécutée, attaquée ou abusée.
.
.
.
J’ai longtemps fréquenté des personnes qui aimaient également la sensibilité, mais qui ne l’aimait que pour la dominer. Ce qui n’est pas mon propos. Si je dessine des personnages aux allures ingénues, romantiques ou tristes, ce n’est jamais pour exciter le bourreau mais au contraire pour leurs droits d’exister en tant que telles (et non objet de quelqu’un). Je pense également qu’un sujet romantique au sens allemand, ne doit pas systématiquement se conformer à l’image de bonheur factice. Beaucoup de gens préfèrent des images de femmes souriantes, mais personnellement j’y vois souvent des présentations powerpoint ennuyants dans des bureaux de communication de publicitaires.
Je pense sincèrement qu’une civilisation raffinée, éduquée et cultivée est plus épanouissante et riche que lorsqu’on prône des valeurs de barbarie, de violence gratuite, matérielles, de mensonges et d’abus en tout genre. En revanche je suis totalement pour défendre mes valeurs par la violence, car pour moi la défense n’est pas gratuite. J’ai été trop longtemps dans le pardon des bourreaux et l’accablement des victimes comme on me l’a bien appris sagement et franchement ça ne m’a jamais amené à quelque chose de positif mais maintenant c’est oeil pour oeil et dents pour dents. On peut tout à fait être sensible et combattant.
.
.
.
.
.
Mes deux autres dessins à l’encre de Chine sur peinture aquarelle et acrylique peuvent se présenter dans deux sens : haut et bas (au lieu de multiples pour « misogynist’s nightmare »). Cela peut évoquer la figure du personnage de cartes à jouer que j’aime assez. J’ai aimé me concentrer sur le trait, dans le fait de réunir les deux têtes par une ligne simple et fluide, donnant un caractère abstrait dans les visages pourtant bien détaillés donc réalistes.
.
.
.
L’exposition avait lieu à la galerie du Bailli d’Epinal. Elle démarrait le 3 juin 2016 et finissait le 11. Lors du vernissage j’ai remporté le troisième prix correspondant au prix « Espoir ». Ce qui était une totale surprise et pris comme un encouragement voire un désir de voir mon travail s’épanouir.
.
.
.
.
.
.
.
.
A partir de mon dessin j’ai mélangé grâce à une application différentes images « populaires » ce qui donne des effets à la fois amusant et inquiétant (je ne pensais pas que la vague d’Okusai donnerai un telle effet quelque peu inquiétant.)
Les photos du vernissage sans copyright ont été réalisé par Skapal.
Voici une aquarelle que j’avais réalisé dernièrement à la plume. Je ne me lasserais jamais des motifs floraux, plus j’en fait, plus j’ai l’impression qu’il m’en reste à faire car je m’intéresse plus profondément aux fleurs et les redécouvre chaque jour.
.
.
C’est vraiment agréable de vivre dans une ville très fleurie où les espaces verts sont nombreux et où la forêt est la plus vaste de France. Certes je n’aime pas les hivers (qui durent apparemment 8 mois), mais c’est ce qui donne tant de richesse à la flore de cette région. Qui dit région de forêts et de montagnes dit folklore et croyances magiques, tout cela est très inspirant pour mon travail.
J’ai réalisé cette vidéo montrant en accéléré ma manière de dessiner cette illustration :
J’aime beaucoup ce dessin, je lui trouve quelque chose d’envoûtant. C’est pourquoi j’ai tenté de le décliner en pattern design (motif textile).
J’ai voulu faire un motif plutôt romantique et féminin rappelant certains aspects des années 70 (encore et toujours… le motif dans le motif).
Une version moins chargée que je trouverai sympa d’intégrer sur une pochette de disque.
Une version plus mystérieuse, sombre et sexy.
Et une version plus psychédélique.
J’ai récemment réalisé cette illustration de mode que j’aime bien.
J’ai voulu ressortir mes crayons de couleurs et le rendu est plutôt intéressant, délicat et naïf.
J’ai dessiné le fond à part au pinceau d’après une photo et je l’ai incluse ensuite à la composition.
J’ai incorporé le motif à la robe pour lui donner un côté chamarrée et féminin accentué par le châle au motif également chargé. J’aime utiliser ces références quelque peu passées mais empreints de souvenirs avec un style plus décalés, jeune, sexy, ingénu et tendance.
Bonjour à tous, généralement je n’écris pas ici mes expositions à venir, car il m’est déjà arrivé que pour diverses raisons, certaines annulent au dernier moment. De plus j’aime faire un compte rendu avec des photos in situ et évidemment je ne peux pas le faire en avance. Mais pour cette fois j’annonce la soirée de ce vendredi 3 juin 2016.
détail de « misogynist’s nightmare » aquarelle et encre de Chine, mai 2016. Sera exposé à la galerie du Bailli.
A l’occasion de la Fashion Night, un événement organisé par des commerçants du centre ville d’Epinal pour apporter de l’animation jusque minuit j’expose 6 illustrations orientée mode. Elles seront présentes au marché couvert pendant quelques jours. Il y aura toute sorte d’animations, des défilés, etc et cela commence à 20h.
Ce soir là sera également le vernissage à 18h30 de l’exposition de l’académie d’arts plastiques. J’y expose trois oeuvres répondant au thème général « sens dessus dessous ». Cela se passe dans la très belle galerie du Bailli, la plus belle galerie selon moi.
Upside Down profile, mai 2016. Aquarelle, acrylique et encre de Chine sur papier d’Arches. Sera exposé à la galerie du Bailli.
Comme annoncé précédemment j’ai exposé tout le mois de mai au Salon de thé Nulle Part Ailleurs à côté de la basilique, l’exposition sera donc encore visible mais plus pour longtemps.
J’expose également dans un bar, rue des Etats Unis, le 4 bar, le hasard a fait que les dates se sont superposées, finalement ça n’a aucun problème.
J’ai créé une carte pour visualiser les différents lieux où l’on pourra voir mon travail :
clic pour la voir en plus grand
Je travaille toujours autant, mon but est de faire découvrir mon travail, d’avoir plus de visibilité et d’éveiller les gens au travail d’illustratrice. J’informe également que je suis disponible pour tout travail d’illustrations ou de graphisme. J’ai beaucoup de projets, je prépare en ce moment des expositions pour le mois de septembre par exemple (mais les dossiers sont à rendre dans quelques jours), j’ai également une exposition à la fin du mois de prévu.
Vous l’avez peut être vu sur facebook, j’expose en ce moment dans un salon de thé d’Epinal situé place Goëry juste à côté de la Basilique, je pense même que les murs de pierres sont communs aux deux endroits, notamment en ce qui concerne le sous sol très intimiste, ce qui offre un cadre vraiment agréable pour les amoureux d’histoire et d’authenticité.
.
.
.
La terrasse permet également de se poser au coeur de la vieille ville sur une place juste en face de l’office du tourisme et pas très loin du Centre Culturel.
.
.
.
Cet endroit est un bel endroit, calme avec un design soigné et réfléchi, on peut y déjeuner les midi des plats faits maison, des gâteaux et boire un large choix de boissons avec évidemment du thé. Je suis très contente de voir mes illustrations sur ses murs, surtout que j’ai pu y mettre de grands formats et l’accueil convivial du patron rend la chose encore plus agréable. Je n’ai pas réussi à sélectionner peu de photos tellement il y a de jolis angles et une belle ambiance de tous les côtés.
.
.
.
On peut voir mes illustrations depuis le 4 mai et cela jusqu’au 4 juin, ce qui laisse le temps à chacun de pouvoir venir profiter. Cela fait qu’au 3 juin, j’exposerai dans quatre lieux à la fois d’Epinal, ce qui est une bonne nouvelle pour faire connaître mon travail.
.
.
.
Voici le flyer que j’ai réalisé, il suit les couleurs principales du lieu et reprend l’illustration phare de l’exposition.
On peut y voir mes grands tirages 70×100 cm extraits de la série « zodiaque », le Gémeaux et le Cancer
mon aquarelle : « pieuvre », ma peinture à l’huile « montagne » et une aquarelle exclusive « little piggy ».
J’ai fait des tirages cartes postales de cette illustration, merci de m’écrire si cela vous intéresse.
Exposition Holy Mane.
Jusqu’au 4 juin, Nulle part ailleurs, Epinal.
Voici une illustration que j’ai coloré au feutre à alcool.
J’ai commencé à utiliser ces feutres il y a une vingtaine d’année avec mes cours d’arts appliqués. Ils durent plus longtemps que des feutres classiques à condition d’en prendre soin, comme par exemple utiliser le bon papier (papier à rough par exemple ou 70g lisse), ne pas presser la pointe comme des brutes comme je vois souvent et les reboucher à chaque fois évidemment. Ils ont généralement une large palette de nuances permettant de réaliser de beaux dégradés. Certains sont rechargeables et ils ont un certain coût (en tout cas pour moi). C’est pratique à transporter (par rapport à l’aquarelle) donc idéal pour croquer avec des couleurs.
Voici une video réalisée de cette illustration, j’espère qu’elle vous plaira et vous donnera envie de dessiner.
J’ai ensuite scanné mon illustration et retouché quelques détails pour lui donner une ombre et un motif sur la robe.
J’utilise différentes marques de marqueurs ou feutres, notamment :
– Twin Tip de Magic Marker
– Tria de la marque Pantone by Letraset
– Promarker également de Letraset
– Touch de ShinHan Art, une marque coréenne
– PITT artist pen de Faber Castell mais je trouve qu’ils s’usent vite
– Copic
Et vous, quelles sont vos marques de feutres préférées ?
Voici quatre petits croquis de mode rapides. Il s’agissait de dessiner des hauts courts et surtout d’aller à l’essentiel dans le dessin.
-
-
-
(Avoir des carnets à spirales c’est bien, mais devoir les scanner c’est moins bien).
J’ajoute ci dessous d’autres illustrations plus fines réalisées cet été.
-
-
gothic lolita : stylo plume, aquarelle et ordinateur.
stylo plume, aquarelle et ordinateur.
stylo plume et aquarelle d’après photos.
New drawing :