holy mane
Exposition au marché couvert d’Epinal
Bonjour, comme je l’ai déjà mentionné j’ai fait une exposition dans un endroit assez incongru mais non dénué de charme pour autant.
J’ai exposé dans le marché couvert d’Epinal avec quatre ou cinq autres artistes locaux.
L’événement qui accueillait cette exposition était la « Fashion Night », une des nombreuses initiatives de la ville pour animer le centre ville et les commerces jusque minuit. Ce soir là, la météo n’était pas au rendez vous, mais l’exposition, qui s’est déroulée du 3 au 11 juin 2016 s’est bien passée. Le marché est ouvert chaque jour sauf les dimanches et lundis et accueille les nombreuses personnes qui ont su garder un certain style de vie (opposé au tout industriel) au milieu des étals et des petits bistrots gastronomiques.
Le marché couvert est une construction de 1895 par François Clasquin dans le style du pavillon Baltar et rénové en 2007. C’est une époque architecturale et stylistique que j’affectionne assez et je suis contente de pouvoir me balader dans les rues d’Epinal et de voir quelques vestiges de la beauté d’antan. C’est encore plus présent à Nancy qui n’est pas très loin, ville de l’art nouveau.
Sur cette ancienne carte postale, on voit les rails de tramways de l’époque, qui n’existe plus.
L’intérieur garde également les structures métalliques et aérées des halles de cette époque et de celle de la Tour Eiffel. Même si le style est devenu beaucoup plus minimaliste par la suite, on trouve ici encore quelques décorations qui donne tout le charme de ce style. Je suis contente d’avoir pu étudier cela pendant mes années d’études d’arts appliqués.
Cette belle architecture est l’écrin qui renferme une des choses qui m’apporte le plus de plaisir dans la vie : la nourriture. J’aime beaucoup rêver devant la variété, les couleurs et les odeurs de ce qu’offre un marché bourgeois de province.
Pour le choix de mes illustrations, je me suis bien sur laissée porter par le thème, qui n’est qu’un thème majeure et perpétuelle pour moi : l’art et la mode.
J’ai privilégié mes dessins de mode, qui sont peut être des illustrations que le grand public n’a pas toujours l’habitude de voir, surtout au milieu des choux et des carottes.
J’ai exposé des originaux (Signe des mains) et imprimé sur grands formats (1m x 60 cm) deux autres illustrations réalisées cette année.
Illustration aux feutres : walk man for sitting girl.
J’ai imprimé sur format A3 une composition réalisée il y a plusieurs années d’une collection Louis Vuitton réalisé à l’aquarelle, au stylo et au crayon.
Et J’ai présenté une aquarelle que j’ai réalisé cette année de la collection Chanel printemps été 2016, avec notamment Kendall Jenner à droite.
J’ai également présenté ma peinture « little horse » présentée récemment.
Et voici une petite vidéo de l’ambiance.
Exposition Holy Mane au 4 bar
Parfois, on organise des rendez vous pour trouver des expositions, négocier des dates, trouver des arrangements et expliquer son travail et parfois les occasions se présentent toutes seules.
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Petite dédicace à mon ami Thierry et son goût à préférer boire de l’alcool à du thé.
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C’était le cas pour l’exposition au Salon de thé Nulle Part Ailleurs et ce fut aussi le cas pour cette exposition au 4 bar. Cela a fait qu’elles se sont déroulées en même temps, ce n’était pas souhaité, mais après tout pourquoi pas.
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Pour cette exposition, j’ai choisi de montrer un ancien dessin en noir et blanc car il avait une atmosphère cadrant mieux avec le papier peint (que j’aimais évidemment). J’aime le dessin à l’encre représentant d’anciens pistolet dans un goût un peu oldschool et rock n’ roll, ce qui collait à un bar. Je présente également ma grande aquarelle avec les serpents.
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Je propose mon aquarelle représentant une femme blonde dans des tons un peu « trash » (selon les propos de quelqu’un). Ainsi qu’une impression A3 de deadbird pour montrer également ma production plus « colorée, florale et féminine »
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L’exposition a débuté le 7 mai et devait se finir il y a quelques jours mais est renouvelée jusque date indéterminée.
Exposition dans 4 lieux d’Epinal et Fashion Night
Bonjour à tous, généralement je n’écris pas ici mes expositions à venir, car il m’est déjà arrivé que pour diverses raisons, certaines annulent au dernier moment. De plus j’aime faire un compte rendu avec des photos in situ et évidemment je ne peux pas le faire en avance. Mais pour cette fois j’annonce la soirée de ce vendredi 3 juin 2016.
détail de « misogynist’s nightmare » aquarelle et encre de Chine, mai 2016. Sera exposé à la galerie du Bailli.
A l’occasion de la Fashion Night, un événement organisé par des commerçants du centre ville d’Epinal pour apporter de l’animation jusque minuit j’expose 6 illustrations orientée mode. Elles seront présentes au marché couvert pendant quelques jours. Il y aura toute sorte d’animations, des défilés, etc et cela commence à 20h.
Ce soir là sera également le vernissage à 18h30 de l’exposition de l’académie d’arts plastiques. J’y expose trois oeuvres répondant au thème général « sens dessus dessous ». Cela se passe dans la très belle galerie du Bailli, la plus belle galerie selon moi.
Upside Down profile, mai 2016. Aquarelle, acrylique et encre de Chine sur papier d’Arches. Sera exposé à la galerie du Bailli.
Comme annoncé précédemment j’ai exposé tout le mois de mai au Salon de thé Nulle Part Ailleurs à côté de la basilique, l’exposition sera donc encore visible mais plus pour longtemps.
J’expose également dans un bar, rue des Etats Unis, le 4 bar, le hasard a fait que les dates se sont superposées, finalement ça n’a aucun problème.
J’ai créé une carte pour visualiser les différents lieux où l’on pourra voir mon travail :
clic pour la voir en plus grand
Je travaille toujours autant, mon but est de faire découvrir mon travail, d’avoir plus de visibilité et d’éveiller les gens au travail d’illustratrice. J’informe également que je suis disponible pour tout travail d’illustrations ou de graphisme. J’ai beaucoup de projets, je prépare en ce moment des expositions pour le mois de septembre par exemple (mais les dossiers sont à rendre dans quelques jours), j’ai également une exposition à la fin du mois de prévu.
Aquarelle Dahlia et cube
Septembre. Les gens que je croise me demandent comment se passe la reprise.
J’ai passé l’été à travailler en partie sur une oeuvre de création textile dont je suis très contente, destinée à être exposée prochainement en Italie, à préparer une exposition qui s’est annulée au dernier moment au mois d’août, à me lancer sur de nouvelles illustrations en couleur sur grand format et enfin à préparer la convention lolita Modern Doll Fest. Même si j’ai profité des forêts et des lacs de ma région, j’aurai voulu un été qui ne se termine pas. Néanmoins, le changement de saison crée sur moi d’étranges changements, comme le fait que je n’ai pratiquement pas fait de crochet depuis le printemps, mais que mon corps « réclame » maintenant des pelotes de laines et des crochets. Cela me donne également envie de créer de nouveaux vêtements, comme si de nouveaux besoins se développaient à l’instar de la nature changeante. Le concept de vacances et de reprise est assez vague pour le meilleur comme pour le pire car lorsque j’ai besoin de décompresser, de me reposer ou de faire une pause, c’est tout simplement impossible, il me faut toujours un carnet de to do list de projets engageants (nouvelles expos) comme ennuyants (administration). (En réalité je n’ai pas de carnet, mais j’ai un classeur, tellement j’organise au maximum toutes mes idées).
Dans mes dernières aquarelles, j’avais déjà montré cette aquarelle « Signe des mains ».
En voici une autre.
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mon travail de création textile, j’avais commencé à dessiner des cubes sombres, c’est un motif très ancien chez moi, j’en avais déjà parlé dans mon précédent blogue. J’ai besoin de puiser en moi les symboles qui résonnent particulièrement plutôt que de recopier les symboles à la mode. Je développe aussi, en complément de mon travail graphique, un travail personnel sur mes sensations. A l’instar d’arts martiaux internes (le tai chi par exemple) que j’ai pratiqué pendant 5 ans et d’arts martiaux externes (que je commence très lentement à pratiquer), l’art se travaille à l’extérieur mais aussi à l’intérieur.
J’ai parfois envie de partager mes expériences en ce domaine mais c’est assez difficilement racontable. En tout cas, le motif du cube est apparu plusieurs fois dans les perceptions que j’ai reçu.
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Pendant le mois de juin, pendant que je brodais sur mon travail textile, j’écoutais le dahlia noir de James Ellroy. Parfois je ne trouve pas le temps de lire tous les livres que j’aimerai, du coup j’écoute des podcasts ou j’emprunte à la bibliothèque des livres audio sur CD. J’ai également de grandes recherches à faire autour du roman noir, de l’univers des tueurs en série, du surréalisme etc… Parfois toutes ces recherches se croisent, parfois cela prend plus de temps, mais quand cela se croise, tout semble s’illuminer et c’est assez fantastique. J’ai donc dessiné un dahlia dans les cheveux de mon personnage comme un clin d’oeil.
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J’aime bien quand certaines personnes pensent reconnaître des visages, ça me donne l’impression qu’il se dégage une familiarité étrange des portraits. Pour ce dessin j’ai pris modèle Sasha Luss, même si je n’ai pas mis en avant ce qui me frappe dans son visage (la blondeur, la pâleur), je pense que je la dessinerai souvent, son visage m’inspire beaucoup. J’aime rechercher des visages inspirants. J’ai interprété les cheveux de style un peu année cinquante. Pour la position des mains, je me suis pris en photo, c’est finalement ce qui reste le plus simple à faire. J’ai voulu un moment chercher des modèles, mais l’entreprise s’avère assez difficile.
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Voici un gif de l’évolution du dessin. J’ai commencé mon dessin en esquissant rapidement au fusain les proportions et l’emplacement du personnage, j’ai ensuite détaillé au fusain puis au crayon. J’ai ensuite encré à la plume et/ou au pinceau. L’encre était un mélange d’encre de Chine noire et d’encre brune pour stylo plume (marque Pelican). Je place ensuite la couleur au pinceau aquarelle. J’avais récemment peins en doré du bois et j’ai utilisé le reste de peinture dorée sur la robe.
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Et voici une proposition de décoration d’intérieur avec une touche graphique géométrique et année 50.
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Croquis de mode – haut court
Voici quatre petits croquis de mode rapides. Il s’agissait de dessiner des hauts courts et surtout d’aller à l’essentiel dans le dessin.
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(Avoir des carnets à spirales c’est bien, mais devoir les scanner c’est moins bien).
J’ajoute ci dessous d’autres illustrations plus fines réalisées cet été.
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gothic lolita : stylo plume, aquarelle et ordinateur.
stylo plume, aquarelle et ordinateur.
stylo plume et aquarelle d’après photos.
« Natures délicates » dessins de Manoly aka Holy Mane
Ce jeudi 18 septembre 2014 avait lieu a Epinal l’inauguration de mon exposition au bar de l’Hôtel le Carabas, 7 rue Paul Doumer.
J’ai sélectionné une quinzaine de mes dessins, de mes plus récents à des plus anciens de quatre ans. Il y a des dessins à la plume (animale et métallique), en noir et blanc ou en couleurs, réalisés à l’aquarelle ou colorés numériquement. Il s’agit donc d’originaux et d’impressions couleurs de la taille A3 au format carte postale. Ces dernières sont au prix de quatre euros, trente pour les impressions A3 et cela va jusque 180 pour une aquarelle originale en couleur.
« fille et pieuvre »
« visage et pistolet«
« Hedi NB«
On peut voir en majorité des portraits dans un style réaliste, associé avec des éléments décoratifs naturels (végétaux, animaux,…). Tout cela s’exprime dans une ambiance poétique et mystérieuse, à la fois délicate et élégante, ce qui a donné le titre de l’exposition « natures délicates« . J’imagine qu’on remarque mes inspirations, comme les anciennes gravures (Van Dyck), les préraphaélites (Waterhouse), la Belle Epoque, les dessins de mode rétro (Erté, Gruau) et actuels, j’aime les choses anciennes et les atmosphères nostalgiques et intemporelles. J’aime aussi imaginer un monde de l’enfance doux avec des animaux qui seraient des sortes d’esprits totem présents pour nous protéger ou nous accompagner dans notre quête de nous-mêmes.
« axo«
La nature est très inspirante pour moi, elle m’apaise et me stimule. Je pensais auparavant (habitant la région parisienne) être une éternelle citadine, mais ma nature profonde a besoin de se connecter à des aspects plus puissants et authentiques. J’aime la vie ici, celle qui se ressent entre le fleuve et les forêts. Cela crée un lieu vibrant, on peut aussi sentir la force des montagnes éloignées. La nature peut redonner l’humilité à l’homme et lui permettre d’aller puiser au fond de lui ses inspirations plutôt que de s’aligner à un rythme déshumanisant.
accrochage
J’aime beaucoup l’ambiance du Carabas, à la fois chic, capitonnée, accueillante et chaleureuse avec ces tables de belles ferronnerie et de marbre vert, ses chaises en bois et ses banquettes de cuir couleur chocolat. Situé au cœur de la ville des images, le long de la Moselle, disposant à la fois d’une grande baie vitrée laissant pénétrer le soleil et de banquettes arrondies dans des alcôves plus intimistes. Ce lieu ressemble à un décor de films ou de romans et j’y ai été surtout très bien reçue (ce qui est, ceux qui me connaisse le savent, un point très important).
« fille lys«
J’ai d’ailleurs été surprise de réaliser une vente dès les premières minutes, je suis toujours touchée de voir des personnes ayant des coups de cœurs pour une de mes créations.
Le Carabas est également un lieu de vie : un lieu où se crée la vie, où se croisent des personnes, où se tissent des liens. C’est idéal pour une exposition, pour les personnes désireuses de voir mon travail de leurs propres yeux, sans écrans interposés, de manière frontale et encore une fois vivante. J’espère vous croiser là bas, surtout n’hésitez pas à venir visiter cette jolie ville qui avance doucement vers l’automne.
entre la place des quatre nations et la place Jeanne D’Arc.
pochette et porte feuille Holy Mane
crochet – Créations Holy Mane
cabas Holy Noire
J’ai réalisé deux cabas (ou tote bag, bonjour la francophonie) uniques aux blasons de mon projet multidisciplinaire « Holy Noire » que je partage avec Laurent B., j’en ai déjà parlé, et j’en reparlerai encore plus en détail si ça vous intéresse.
Chaque jour je suis heureuse de pouvoir réfléchir aux liens entre arts appliqués (le stylisme, les accessoires) et les arts (quelque chose de plus « conceptuel » voire abstrait, transcendantal), et plus spécifiquement l’idée de pouvoir mettre en scène les objets de rituels de vie artistique ou magique. « Art is magic ». J’ai un rapport quasi fétichiste aux objets, j’aime les regarder de façon quasi microscopique ou en les mettant en rapport avec d’autres couleurs ou matières. Si j’ai un coup de déprime, de beaux objets peuvent me redonner le moral, je ne suis pas spécifiquement dans la possession donc les musées font offices de remèdes plus que d’inspirations. Je suis complètement d’accord avec William Morris sur ses positions « sociales » quant aux beaux objets réalisés à la main.
J’aime le nom qu’évoque le « cabas ». J’en ai d’ailleurs acheté un « classique » au motif tartan (à l’époque où j’en portais beaucoup), celui qui peut rappeler le « sac de mamie qui achète ses légumes au marché ». Oui tout comme Vivienne Westwood, la mamie (pas elle) est pour moi la « it girl » éternelle. Ce sac possède une bande de largeur pour le rendre plus pratique, contrairement au « tote bag » basic qui n’a pas « d’épaisseur ».
J’ai appliqué le motif au pochoir et j’ai ajouté une étiquette personnelle au dos.
découpe du motif
application du motif sur le tissu (en protégeant la surface de travail par du plastique ou du journal).
application de la peinture pour tissu au pinceau
retouche du motif au pinceau et séchage
couture des hanses du sac
surpiqure de la largeur du sac
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Les photos ont été prises par Laurent B.
globe
première face avec mon logo Holy Mane.
Mes recherches de matières avancent. Ca me donne beaucoup d’idées, même si les tests nécessitent beaucoup de pratique, d’échecs, de persévérance, de tâtonnement et d’astuces pour trouver les meilleurs matériaux.
deuxième face du globe
J’ai récemment créé un globe. Il marque d’ailleurs la transition entre mon travail de « créatrice de bijoux » et celui de « plasticienne ». Mes créations, faites à la main, en modèles uniques ne semblent pas tant s’épanouir en tant que bijoux. Souvent on me dit que « c’est joli mais c’est dommage je ne porte pas de broches ou de bijoux ». Pourtant je ne veux pas seulement créer de la décoration mais exprimer encore plus des émotions. Ce globe peut tout à la fois être porté en pendentif mais également intégrer sa « maison » pour être exposé en tant qu’objet d’art. A la base je fais surtout du dessin et j’ai fait pas mal de toiles. Celles ci dorment pour le moment, mais j’ai décidé qu’elles méritaient tout autant (que moi ^^) d’avoir une autre vie.
cuir et tulle noir brodé de fil d’or et de perles dorées.
support triangle noué par un fil de cuir.