Cela va bientôt faire un an que j’ai quitté la région parisienne pour les Vosges. La nature continue de plus en plus à m’inspirer et c’est un bonheur de pouvoir arpenter quelques sentiers pédestres pour se ressourcer. Ce besoin que j’avais depuis tant d’années mais que je ne savais formuler en moi tellement j’étais fermée sur la région parisienne, je suis heureuse d’avoir pu y répondre.
Récemment j’ai repris la peinture à l’huile, je vous la partagerai ici bientôt, mais j’étais si pressée de la montrer qu’on peut déjà la voir sur ma page Facebook. J’ai toujours autant de plaisir à dessiner et peindre les visages, mais j’ai voulu inclure un paysage en arrière plan et je me suis sentie moins confiante. J’ai du réapprendre à peindre des montagnes, qui symboliquement représentent la nature dans sa force massive et sa persistance à travers les époques. Je suis allée « étudier » des anciennes peintures au musée et j’ai tentée de capter « l’air » de la nature autour de moi.
J’ai eu la chance de passer quelques jours à l’étranger le mois dernier et j’ai pu admirer les montagnes de la Suisse. J’adore le sentiment de modestie face à l’intensité d’un paysage aussi monumental, un sentiment de vulnérabilité comme le vertige que l’on peut ressentir devant autant d’espace qu’on ne peut contrôler. Une modestie qui nous ramène à la question de savoir qui on est, pourquoi on est ici, et pour moi, quelque chose qui me ramène encore et toujours vers la création, la sensibilité et l’émotion.
Le lac Léman et les Alpes.
J’ai pris beaucoup de photos pour les utiliser en peinture, étudier les textures, la richesse des couleurs et j’ai aussi appris de nouvelles fonctions sur photoshop pour réussir à rendre un paysage, ce qui est assez difficile.