J’expose de nouveau 4 de mes peintures de ma série de « Carl Gustav Jung » avec les artistes de Pigment’T :
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ou ? Galerie du Bailli, place des Vosges d’Epinal
quand ? du 28 avril au 3 mai 2023
combien ? Entrée gratuite
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(exposition au bazar des beaux Arts de novembre 2022)
(exposition au chapiteau cristal décembre 2022)
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Je poursuis mon parcours romantique, qui vise, selon les bons conseils de Caspar David Friedrich (1774-1840), de développer ce qu’il y a sur la toile, mais aussi ce qu’il y a à l’intérieur de l’artiste. C’est pourquoi, la culture de la sensibilité, des maîtres anciens, des avant-gardes contemporaines, des psychologues, auteurs, mythologues, politologues, poètes est un travail constant et important. Il est également important d’avoir une bonne hygiène de vie, de manger ce que l’on cuisine, de pratiquer du sport, chercher le contact avec la nature, la méditation, la rêverie, etc…
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« Le peintre ne doit pas peindre seulement ce qu’il voit en face de lui, mais aussi ce qu’il voit en lui. »
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Depuis plusieurs années, je parcours dans mes carnets et sur mes toiles la peinture libre, ou dessin automatique, ou décoratif, intuitif etc,… L’année dernière j’ai repris le chemin des surréalistes, qui étaient très inspirés par l’Inconscient et notamment le travail du suisse Carl Gustav Jung. Sa sensibilité sur les traditions anciennes (mythes) et les religions et pratiques ésotériques sont très inspirantes, notamment parce que l’alchimie ou l’astrologie nourrissent également mon travail. Carl Gustav Jung (1875-1961) a également beaucoup travaillé sur les rêves, comme son ancien mentor Freud, mais aussi les mandalas. Ces formes sacrées géométriques sont évidemment des sujets qui me touchent, et dont on retrouve l’essence dans mon travail de motifs répétés circulaires, qui pour moi ont un rôle sacré, c’est à dire de communion (retrouvaille) avec les forces invisibles résonnant avec nos propres sens.
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C’est pourquoi j’ai fait une série de portrait de Jung, en pratiquant le « laisser-aller », s’approchant du Tao, et du Geschehenlassen. Cela m’a conduit à plus de peinture d’abstraction lyrique (que l’on voit en fond), comme les tableaux de Joan Mitchell.
Même si je me découvre de plus en plus sensible à l’art abstrait, il y a très peu d’artistes abstraits qui me parlent, tout simplement parce que selon mes goûts, ils n’ont rien à dire, dans le sens où ils ne se posent pas assez de question, ne cherchent pas assez de réponse, et ne se sont pas délivrés du goût officiel de la doxa (ce qui donne un résultat assez bourgeois, bien pensant et commercial de loisir créatif, mais qui fonctionne assez auprès du public actuel).
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Je poursuis ce travail de peinture abstraite « connectée » en position de transe, avec des projets de performances mêlant musique et lecture. Je prépare la performance du mois prochain pour les Imaginales.
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