J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes et que le bilan 2018 s’avère positif. Pour ma part, je suis plutôt satisfaite, j’ai pu participer à de belles expositions, notamment une exposition personnelle au Casino de Plombières-les-Bains et j’ai eu des interviews :
Via Vosges, la chaîne de télévision locale, anciennement Vosges Télévision m’a fait un entretien qui sera diffusé sur la chaîne le 29 janvier 2019. Vous pourrez le découvrir en replay sur internet.
J’ai également eu une interview sur le site Jam & Jones, le blog de mode vintage et alternatif.
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Bien qu’introvertie, quand on me donne la parole, je suis plutôt très bavarde. Je les remercie beaucoup pour leurs enthousiasmes, leurs curiosités et leurs échanges. Je vous invite à aller voir sur leur site en bonne qualité et avec les liens actifs, et sinon, je repartage l’interview ici :
Retour sur un atelier sur le tissage que j’avais animé avec la Maison de l’Environnement d’Epinal le 2 novembre 2016.
Cet atelier s’inscrivait dans le cadre d’une semaine sur la réduction des déchets. La préservation de la nature et les questions environnementales sont des sujets qui me tiennent à coeur.
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Epinal est une ville très fleurie qui détient une bonne note au label de qualité de vie, Villes et Villages Fleuris.
J’avais donc proposé de venir récupérer des fleurs et des branches jetées mais encore jolies et présentables pour en faire des tissages à la main. A savoir que dans tous les cas ces matières végétales sont compostées sur le site des serres de la Ville. Rien ne se perd, tout se transforme.
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La Maison de l’Environnement, soucieuse de sensibiliser la population à ces sujets avait donc proposé un atelier ouvert à tous, de tout niveau manuel. Cela permet aussi de participer au lien social de manière local.
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L’atelier consistait à présenter la technique du tissage à la main dans sa forme la plus simple, accessible, économique et ré-utilisant des matériaux de récupération (carton, ficelle,…). Le matériel était mis à disposition mais chaque participant se devait de fabriquer son propre métier à tisser, c’est à dire la structure permettant de tendre des fils verticaux (les fils de chaine), pour pouvoir ensuite insérer des fils, fibres ou végétaux entre les fils de cette chaine.
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Ainsi en levant un fil de chaine sur deux, on peut insérer ce qu’on appelle le fil de trame. Cela crée ce qu’on appelle une armure toile. On peut complexifier le tissage en levant un fil sur trois, par exemple et on obtient une armure différente (sergé). Mais l’armure toile est la simple et la plus solide.
Dans le tissage on peut toujours faire plus compliqué, mais il est nécessaire pour cela de passer par la base.
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Pour créer ce métier à tisser, il suffit de cranter au ciseau régulièrement (tous les 1 cm par exemple), le carton en haut et en bas (tenu verticalement, c’est à dire en format portrait). Ensuite il faut insérer le fils de chaine dans ces crans.
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Partager mon expérience du tissage et des arts textiles est une chose qui me plait beaucoup. J’ai pu animer des ateliers régulièrement et ponctuellement avec des publics différents. La seule contrainte est d’aimer un minimum les travaux manuels ou d’être curieux sur la façon dont sont construits les objets du quotidien, c’est à dire le tissu, que l’on retrouve partout autour de nous. Cela favorise la dextérité, le sens de la composition, du rythme, des couleurs mais aussi des matières dans une dimension tactile du réel, dont on manque souvent dans nos sociétés de consommation. Cela oblige un minimum la concentration et la patience, même si l’on peut aisément discuter et se détendre pendant l’activité sur des formes simples.
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J’ai remarqué que le public était souvent curieux face au tissage, et cela de façon inter-générationnel. Beaucoup de personnes ont des souvenirs quant à cette pratique, souvenir de famille, professionnel, créatif, etc… Le besoin d’échanger des souvenirs est très palpable et intéressant. Le tissage est une pratique à la mode, les entreprises de loisirs créatifs l’ont très bien compris. Cela peut être un loisir, une passion, comme de la création ou une profession artistique ou artisanale. Le monde contemporain a un grand besoin de créer par soi même des objets facile à faire. La satisfaction de créer des choses est une véritable demande, il n’y a qu’à voir le nombre de livres et de kits qui ressortent depuis quelques années sur le sujet.
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Le tissage peut être décoratif, accroché sur un mur de type tissage mural, grand ou petit. Il peut servir à être cousu en accessoires : pochettes, bijoux, ou intégré dans des travaux plastiques.
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Cet atelier durait deux heures, permettant de repartir avec ses créations décoratives. Selon les matières utilisées, le tissage pourra être éphémère (pour décorer Noël par exemple) ou permanent.
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Les journaux l’écho des Vosges, Vosges Matin et le web-journal epinalinfos avaient partagé cet événement :
Comme l’année dernière, je reviens sur la place des Vosges d’Epinal ce samedi 29 juillet 2017 !
(photo août 2016)
Ce sera mon deuxième événement de cet été avec celui qui a eu lieu à Plombières le samedi 8 et dimanche 9 juillet, et j’en aurai un autre au mois d’août le samedi 19. N’hésitez pas à regarder dans la colonne de droite mes « prochains événements ».
Vous pourrez voir mes bijoux textiles en vrai, ou acheter des reproductions d’illustration, des originaux ou des estampes. Je ferai également une démonstration de tissage DIY sur un des métiers que je viens de terminer, annonçant prochainement des ateliers. Je montrerai ma méthode pour créer des motifs avec un métier sans peigne, en utilisant des baguettes et des fils.
Vous pourrez donc voir des tissages originaux pour vous donner une idée, ce sont des tissages que je réserve pour mon exposition d’octobre avec mon atelier Fiber Art Epinal, sur le thème de la Mésopotamie.
Ce sera la deuxième année où je participe avec le collectif d’artistes Pigment T à leur événement « l’été des artistes » qui réunit plusieurs de leurs membres autant dans le domaine des arts plastiques que des arts appliqués (bijoux, chapeaux, stylo en bois tourné,…).
Voici quelques photos de l’an dernier.
Ce jour là il marquait 40°C sur le thermomètre de la pharmacie. C’était un peu extrême.
La jolie Place des Vosges d’Epinal avec mon stand au centre de la photo.
Vosges Matin avait fait un article sympa, je suis toujours étonnée des journalistes qui arrivent à synthétiser tout ce que je leur dis, parfois je suis trop bavarde tant j’essaie d’être comprise.
Ici je m’amusais à faire de jolis panoramiques avec mon nouvel appareil photo. Il existe peut être un widget pour afficher les panoramas sous WordPress, si vous savez, dîtes moi celui que vous préférez, sinon on peut cliquer sur la photo.
Ici vous pouvez me voir au milieu de plusieurs peintures, de cadres et d’oeuvres textiles au fond.
Au fond à gauche la basilique.
Encore quelques panoramiques, tant j’aime l’architecture de cette place, accompagné d’effet HDR pour gérer la très grande luminosité de cette journée à 40°C.
Si vous voulez savoir dans quel numéro est apparu l’article, il s’agit du 2750.
Et pour finir une video que j’avais déjà partagé sur ma page facebook
L’utilisation de presses anciennes permettent d’expérimenter la technique de la gravure. Les recherches de Holy Mane s’orientent autant au travers de techniques traditionnelles qu’à l’aide de matériaux plus expérimentaux comme le recyclage de matériaux d’emballage, le plastique etc,…
Cette exposition est visible jusqu’au début de l’année 2015.