(Je porte des bouchons d’oreilles car je ne supporte pas le bruit, ni chez moi, ni dans la rue, les magasins, etc… Peut être que cela joue sur le fait que je me sente mieux en forêt, que je n’aime pas les villes -sauf celles avec une architecture ancienne- et que je devienne de plus en plus techno-critique).
Je vous présente une peinture à l’huile sur châssis entoilé, réalisée entre mars et novembre 2016.
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.J’aime utiliser la peinture à l’huile pour réaliser de nombreux détails, mais cela prend beaucoup de temps pour finir une toile. C’est pourquoi j’en réalise deux à trois par an à un rythme d’une heure et demi par semaine, en espérant que je termine celle en cours pour entrer dans mon quota de deux par an.
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Je l’avais exposé à la galerie du Bailli en novembre 2016 à l’occasion de l’exposition et du marché de Noël. Elle était au côté de mes autres peintures « Lune Noire » et « jeune fille et montagne. »
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Voilà quelques images de références pour ma peinture. On me demande souvent si je me peins, mais j’utilise plutôt des images de références venant de visages qui me plaisent, généralement des mannequins de mode. Je ne trouve absolument pas que je leur ressemble, mais si on a l’illusion que c’est le cas, tant mieux pour moi.
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Je vous montre en photos, les étapes de la réalisation de cette peinture. J’aime bien utiliser la spirale d’or pour construire mon dessin.
Je débute assez grossièrement pour placer les traits principaux, voire les masses de couleurs quand c’est nécessaire. A ce stade, on me dit souvent « mais tu as changé de style ! » avec joie (autour de moi les gens préfèrent les styles un peu naïf et expressif voire abstrait à la mode chez les peintres amateurs dans les années 60 à 80, alors que j’aime les détails et le réalisme fantastique pour ne pas dire le pop surréalisme émergent des années 2000). On peut voir un petit croquis annonçant l’intention de la composition, même si celle ci reste « simple ».
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Je ne peins pas avec de la nourriture, mais j’aime bien manger des gâteaux, c’est je pense le secret ultime d’une peinture réussie.
J’avais commencé par l’arrière plan, en voulant créer une zone de profondeur en utilisant du flou de perspective.
C’est assez intéressant de voir comme le visage change d’expression et prend vie selon qu’il évolue.
J’utilise très peu de noir, j’aime ajouter des ombres avec des mélanges de bleu outremer.
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On me demande souvent pourquoi je ne commence pas par les yeux ou si j’oublie de mettre des cils ou des cheveux, mais c’est parce que je place les détails en derniers.
J’avais une idée de fleurs au début, mais entre temps, je crois que j’ai oublié ou j’ai changé d’humeur pour faire des fleurs à pétales plus bombées, comme des roses ou des pivoines. J’aime bien ce thème de la nature, des prairies printanières et également le thème plus sec de la serpette, de la faucheuse sévère et effrayante.
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J’aime bien cette couleur de cheveux, qui me rappelle certains films des années 60-70. J’aime de manière général l’ocre, mais plutôt par touches qu’en applat.
Je vous propose de vous montrer un peu plus de mon travail, mais également de vous présenter quelques tutoriels de mes tissages (bientôt). Mais pour le moment je vous invite à découvrir ou redécouvrir quelques unes de mes pièces uniques :
Ces pièces ci dessus ont été exposés en octobre 2016 au Centre Culturel lors de notre exposition Fiber Art Epinal.
J’ai encore de nombreuses pièces que je n’ai pas mise en ligne, vous en verrai dans mon portfolio, certaines étaient en vente sur ma boutique A Little Market, et j’avais comme projet de refaire une boutique sur Prestashop, mais ils ont tout effacé ma boutique (en construction) sans que je ne comprenne pourquoi. De plus, si vous avez suivi les infos, l’entreprise ALM s’est faite rachetée par Etsy, qui a décidé de fermer ensuite ALM, laissant de nombreux vendeurs sur le carreau. En gros c’est un peu le bordel.
Voici d’autres bijoux d’art qu’on peut trouver parfois sur mes stands ou plateforme de vente (boutique en ligne. Je repasserai un temps sur Etsy et migrerai peut être sur tictail). Si une pièce vous intéresse n’hésitez pas à me laisser un message bien entendu.
Personnellement mes créations sont plus des oeuvres, appelés bijoux d’art et mon but ici n’est pas de vendre pour vendre, mais de proposer à la vente ce que je produis, comme dans une vitrine. J’ai vraiment besoin de savoir que le client aime ce qu’il achète, mais qu’il ne le fait pas, juste parce qu’il a suivi une technique de vente qui pousse à l’achat.
Je sais que tout ça est complètement anti commercial et que je vais finir en enfer, mais je mets tellement de coeur dans ce que je fais, je ne recherche pas de « recette qui marche », de production industrielle (je parle pour ces oeuvres là, mais j’adorerai dessiner une collection pour une marque par exemple), que j’ai du mal à laisser partir mes créations. En plus généralement le public ne comprend pas que le prix soit plus élevé (entre 50 et 95 €) que des pièces produites de manière industrielle dans des pays où la main d’oeuvre surexploitée est moins chère, avec des matériaux de mauvaises qualités, dans des conditions indignes et polluantes, avec des techniques superficielles (coller des perles, plutôt que les broder,…), etc…
Sans parler du pourquoi je ne propose pas des produits « à la mode », tant par le style que dans le « discours » comme dessiner des chouettes dans un style vectoriel avec des couleurs flashy destinées à envoyer des signaux aux cerveaux moins développés (à la base ceux des enfants),… avec un discours hypocrite sur l’amour et le fait que vous deviendrez heureux et riche et gentil dans un monde d’amour, surtout si vous faites un voeux chaque fois que vous attachez votre produit à vous même et vous pouvez même ouvrir vos shakras en postant la photo sur facebook… Non mes broches font peurs, pourtant je vous garantie qu’elles ne sont pas contaminées à l’anthrax, même si j’utilise des couleurs sombres, pastels ou « patinées ».
Longtemps j’ai expliqué le travail du fait main, ou du style intemporel plutôt que la tendance (qui sert à écouler des stocks tous les 6 mois ou plus chez H&M) mais maintenant, je ne me force plus. Je le fais, j’explique (parce que si vous lisez ce blogue vous avez remarqué que j’aime expliquer) mais si je vois que la personne en face est bornée, lobotomisée par le système consumériste actuel je la laisse à son ignorance et la guide vers des hand spinner.
Et comme je suis sympa, je vous ai même fait une vidéo où je vous réexplique tout comme il faut (« décidément elle aime bien expliquer, est ce parce que les gens auraient du mal à comprendre ?« ).
Avant les geeks étaient une minorité, une sorte de contre culture, maintenant c’est une étiquette tendance et « cool » dans tout ce qu’il y a de banal et bourgeois.
Réalisé à l’aquarelle sur format A3.
vidéo time lapse :
J’ai également réalisé la musique avec un logiciel de « samples ».
La période de décembre m’avait inspiré un fond composé de couronnes de fleurs, de petits chevaux, sucettes et gâteaux pains d’épices en forme de bonhomme.
Il m’a fallu environ 7h pour réaliser cette illustration.
Je travaille de plus en plus le fond de façon décorative pour faire ressortir mes personnages :
J’encre souvent avec ma plume de corbeau.
Avant de « dessiner au propre », je fais plusieurs recherches de dessins et de compositions sur d’autres papiers, dans des formats « moins impressionnants ».
J’utilise l’aquarelle en couches, comme avec la peinture à l’huile. Les « puristes » peuvent donc me faire mille critiques, ça m’est égal du moment que le résultat me plait.
Le cadre rouge sombre s’inspire des tarots de Marseille, comme les tatouages du personnage.
Bonjour, comme je l’ai déjà mentionné j’ai fait une exposition dans un endroit assez incongru mais non dénué de charme pour autant.
J’ai exposé dans le marché couvert d’Epinal avec quatre ou cinq autres artistes locaux.
L’événement qui accueillait cette exposition était la « Fashion Night », une des nombreuses initiatives de la ville pour animer le centre ville et les commerces jusque minuit. Ce soir là, la météo n’était pas au rendez vous, mais l’exposition, qui s’est déroulée du 3 au 11 juin 2016 s’est bien passée. Le marché est ouvert chaque jour sauf les dimanches et lundis et accueille les nombreuses personnes qui ont su garder un certain style de vie (opposé au tout industriel) au milieu des étals et des petits bistrots gastronomiques.
Le marché couvert est une construction de 1895 par François Clasquin dans le style du pavillon Baltar et rénové en 2007. C’est une époque architecturale et stylistique que j’affectionne assez et je suis contente de pouvoir me balader dans les rues d’Epinal et de voir quelques vestiges de la beauté d’antan. C’est encore plus présent à Nancy qui n’est pas très loin, ville de l’art nouveau.
Sur cette ancienne carte postale, on voit les rails de tramways de l’époque, qui n’existe plus.
marché couvert Epinal
L’intérieur garde également les structures métalliques et aérées des halles de cette époque et de celle de la Tour Eiffel. Même si le style est devenu beaucoup plus minimaliste par la suite, on trouve ici encore quelques décorations qui donne tout le charme de ce style. Je suis contente d’avoir pu étudier cela pendant mes années d’études d’arts appliqués.
Cette belle architecture est l’écrin qui renferme une des choses qui m’apporte le plus de plaisir dans la vie : la nourriture. J’aime beaucoup rêver devant la variété, les couleurs et les odeurs de ce qu’offre un marché bourgeois de province.
Pour le choix de mes illustrations, je me suis bien sur laissée porter par le thème, qui n’est qu’un thème majeure et perpétuelle pour moi : l’art et la mode.
J’ai privilégié mes dessins de mode, qui sont peut être des illustrations que le grand public n’a pas toujours l’habitude de voir, surtout au milieu des choux et des carottes.
J’ai exposé des originaux (Signe des mains) et imprimé sur grands formats (1m x 60 cm) deux autres illustrations réalisées cette année.
Illustration aux feutres : walk man for sitting girl.
J’ai imprimé sur format A3 une composition réalisée il y a plusieurs années d’une collection Louis Vuitton réalisé à l’aquarelle, au stylo et au crayon.
Et J’ai présenté une aquarelle que j’ai réalisé cette année de la collection Chanel printemps été 2016, avec notamment Kendall Jenner à droite.
J’ai également présenté ma peinture « little horse » présentée récemment.
Retour sur le vernissage de l’exposition à la galerie du Bailli pour le salon des Indépendants 2016 de l’Académie d’Arts Plastiques d’Epinal.
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Tout d’abord une petite présentation, l’académie d’arts plastiques n’est pas une école, car on me croit souvent « étudiante de cette académie », c’est une association ouverte à tous rassemblant divers artistes et amateurs de tous âges à travers différents ateliers, comme la peinture, la gravure, la photographie etc… Je co-anime moi même un atelier sur les arts textiles appelé Fiber Art Epinal. Cette académie existe depuis plus de 50 ans et organise des expositions à thèmes. Cette année le thème était « sens dessus dessous ».
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J’ai décidé de présenter trois dessins à l’encre de Chine sur peinture comme un triptyque.
J’ai tout simplement pris le parti de dessiner des visages féminins dans tous les sens, donnant un aspect « sens dessus dessous ».
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J’aime beaucoup dessiner ce genre de visages dans un trait fin. J’ai d’abord créé un fond de couleurs douces et pastelles à l’aquarelle sur lequel j’ai enchevêtré ces visages.
Je dessine la plupart du temps à partir de modèle de visages qui me plaisent et m’inspirent, généralement issus de mannequins type agence. J’aime beaucoup ce style et j’ai remarqué qu’il était loin de faire l’unanimité. Et finalement cela donne un intérêt encore plus grand à mon besoin de dessiner cela.
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Une fois mon dessin terminé, je l’ai appelé « Misogynist’s nightmare » car je trouvais justement que ça pouvait constituer tout ce que déteste les hommes qui n’aiment pas les femmes ou ne les aime qu’en tant qu’objets à posséder ou êtres inférieurs, avec moins de droits qu’eux (et souvent plus de devoirs). Cela peut paraître cliché, mais je ressens souvent cette pression misogyne autour de moi au travers de réflexions que j’entends, même quand elles ne me sont pas adressées directement. Non seulement cela m’agace, mais je trouve que philosophiquement c’est une façon de voir la vie opposée à la mienne et mes idéaux.
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Du coup quand ce dessin a reçu un prix le soir du vernissage, cela avait encore plus de valeur. Comme le fait d’affirmer le droit à l’existence de certaines femmes, dans leur fragilité, sensibilité, délicatesse et mystère. Je suis vraiment favorable à la sensibilité (des femmes et des hommes) et du coup totalement opposée au fait que celle ci soit sans arrêt persécutée, attaquée ou abusée.
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J’ai longtemps fréquenté des personnes qui aimaient également la sensibilité, mais qui ne l’aimait que pour la dominer. Ce qui n’est pas mon propos. Si je dessine des personnages aux allures ingénues, romantiques ou tristes, ce n’est jamais pour exciter le bourreau mais au contraire pour leurs droits d’exister en tant que telles (et non objet de quelqu’un). Je pense également qu’un sujet romantique au sens allemand, ne doit pas systématiquement se conformer à l’image de bonheur factice. Beaucoup de gens préfèrent des images de femmes souriantes, mais personnellement j’y vois souvent des présentations powerpoint ennuyants dans des bureaux de communication de publicitaires.
Je pense sincèrement qu’une civilisation raffinée, éduquée et cultivée est plus épanouissante et riche que lorsqu’on prône des valeurs de barbarie, de violence gratuite, matérielles, de mensonges et d’abus en tout genre. En revanche je suis totalement pour défendre mes valeurs par la violence, car pour moi la défense n’est pas gratuite. J’ai été trop longtemps dans le pardon des bourreaux et l’accablement des victimes comme on me l’a bien appris sagement et franchement ça ne m’a jamais amené à quelque chose de positif mais maintenant c’est oeil pour oeil et dents pour dents. On peut tout à fait être sensible et combattant.
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Mes deux autres dessins à l’encre de Chine sur peinture aquarelle et acrylique peuvent se présenter dans deux sens : haut et bas (au lieu de multiples pour « misogynist’s nightmare »). Cela peut évoquer la figure du personnage de cartes à jouer que j’aime assez. J’ai aimé me concentrer sur le trait, dans le fait de réunir les deux têtes par une ligne simple et fluide, donnant un caractère abstrait dans les visages pourtant bien détaillés donc réalistes.
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L’exposition avait lieu à la galerie du Bailli d’Epinal. Elle démarrait le 3 juin 2016 et finissait le 11. Lors du vernissage j’ai remporté le troisième prix correspondant au prix « Espoir ». Ce qui était une totale surprise et pris comme un encouragement voire un désir de voir mon travail s’épanouir.
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A partir de mon dessin j’ai mélangé grâce à une application différentes images « populaires » ce qui donne des effets à la fois amusant et inquiétant (je ne pensais pas que la vague d’Okusai donnerai un telle effet quelque peu inquiétant.)
Les photos du vernissage sans copyright ont été réalisé par Skapal.
[En] Hello, I’m finally back to shwo you some of my recents fashion illustrations with the pattern design I mentionned on my last entry.
[Fr] Bonjour, me revoilà enfin pour cette note avec des illustrations incluant le pattern design de ma précédente note.
I love the dark romantic, 70’s and witchy influenced from this character. Thoses years are not just about colorful hippies. If you don’t know what I’m talking about, I let you a clue with the pict above.
J’aime l’allure romantique sombre influencée 70’s et « witch » de ce personnage. C’est dommage de systématiquement associer ces années là seulement au look hippie très coloré. Si vous ne voyez pas de quoi je parle je vous laisse un indice ci dessous :
Of course, we can see the influence of Hedi Slimane on this revival (he did’nt invented it but he knows how to add some great and magical impact with this style).
Evidemment on constate l’influence de ce retour grâce notamment à Hedi Slimane (qui ne l’a pas inventé bien sur mais réussit à lui donner une touche vraiment percutante et magique).
Saint Laurent 2015 – ère Slimane.
If you’re interested about watercolor, I explain my way on this video :
Si la technique de l’aquarelle vous intéresse concernant cette illustration, j’explique plein de choses dans cette vidéo :
And this is the second illustration :
Et voici une seconde illustration :
I already share those illustration on my facebook page. Like it !
J’ai déjà partagé ces illustrations sur ma page facebook.
This video show the fabrics I’ve drawn.
Cette vidéo explique et montre les tissus que j’ai dessiné.
This is a video about the watercoloring and editing with Photoshop.
Voici une vidéo montrant la mise en couleur par aquarelle, et les effets numériques ajoutés.
Après avoir expliqué les détails couture de la confection de cette robe, voici les photos du shooting que nous avons fait.
J’ai décidé du stylisme des photos (choix des accessoires, maquillage, décor (un coin près de chez moi dans les Vosges où je vais souvent),…), j’ai posé (ma recherche de modèle s’avère peu fructuante) et j’ai réalisé les retouches. Les photos ont été prises par Laurent Braun avec un Canon 20d.
J’aime beaucoup la couture, je trouve ça magique de pouvoir créer un produit du début à la fin. C’est ce qui m’a orienté vers le stylisme. C’est vrai que j’aime beaucoup plus créer et dessiner, car le modélisme et l’assemblage demande une maîtrise exigeante qui s’acquiert avec la pratique. J’aimerai faire tant de choses, mais il faut choisir car on n’a que 24h dans une journée et la réalisation d’un vêtement demande beaucoup de temps. C’est pour ça que j’en fais de moins en moins mais je demeure frustrée de laisser tant de beaux projets de vêtements derrière moi.
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En rentrant de la convention lolita de Nancy, j’avais des envies de couture plein la tête. Voir ces stands de grands ou petits créateurs m’a redonné ce besoin de coudre des vêtements. J’ai passé une partie du mois d’août à préparer une exposition qui s’est annulée au dernier moment et à préparer la convention lolita, j’avais l’impression de ne pas m’être « reposée » depuis longtemps et je me suis mis mentalement « en vacances » pour réaliser cette robe (tout en préparant septembre riche en nouvelles résolutions). Pour moi réaliser un tel vêtement demande un investissement en temps, que je n’ai pas forcément. Du coup je m’aide de patrons déjà fait accompagnés d’explications. Je regarde fréquemment les tutos et les patrons qui peuvent m’intéresser sur internet, en brocante ou en magasin.
J’ai pris cette fois le modèle dans un magazine, le Burda du mois de septembre 2015.
On y voit une robe « bohème » légère à plastron, dans un tissu fluide à motifs. Elle ressemble aux robes romantiques des années 70, s’inspirant elles mêmes de silhouettes fin XIXème siècle. En gros tout ce que j’aime et en plus ça revient à la mode donc on en voit beaucoup.
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Seulement voilà, il y a beau y avoir des explications, je les trouve souvent bien obscures, j’ai même du chercher des tutoriaux sur youtube.
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Pour le plastron, les boutons et les boutonnières, j’ai décidé les de réaliser au crochet. J’ai passé pas mal d’heures à expérimenter une forme de boutons qui me plaisait. On peut voir ci dessous les motifs que j’ai choisis pour le plastron.
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Copie, découpe et placement du patron.
J’ai choisi un tissu beaucoup plus épais, plus automnal et noir pour jouer les différences de matières tons sur tons avec les dentelles de crochet.
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Le crochet à amidonner pour le plastron.
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J’ai appliqué le crochet sur un tissu transparent.
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Les boutons en crochet et des notes.
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Ca commence à prendre forme. Viennent les essayages et là c’est le drame.
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Toutes ces heures passées et je ressemble à une patate. Déceptions. Réflexions. Refaire la ceinture alors que j’ai déjà monté la fermeture à glissière ? J’aurai du me douter de quelque chose en voyant le modèle porter une ceinture sur la photo du magazine. Il faut absolument mettre moins de largeur de tissu (mais ça passe mieux avec de la mousseline), mais je veux garder une certaine ampleur (pour marcher). Je coupe la jupe en deux et décide de mettre la largeur sur la partie inférieure, ça donnera un effet plus joli. Mais il faut surtout arranger cette taille, donc le mieux est d’ajouter un empiècement large.
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Découdre, découdre, mais aussi créer un patron de ceinture.
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Le résultat fini par être encore mieux. Et comme j’aime en faire plus, je rajoute des broderies de perles noires sur l’encolure.
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Effets de transparence, de dentelle et de broderies.
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Et voilà le résultat final que j’ai déjà montré sur facebook.
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A suivre prochainement une note avec plus de photos du shooting…
Voici une aquarelle que j’ai réalisé au mois de mai dernier. Il s’agit d’encre de Chine appliqué à la plume naturelle sur papier d’Arches et mis en couleur à l’aquarelle.
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Voici une video montrant quelques moments de l’encrage en vitesse accélérée :
Pour la conception de ce dessin j’ai d’abord réalisé un croquis dans un format dans lequel je me sens plus à l’aise. J’ai ensuite créé un quadrillage en dessinant des droites au feutre à alcool sur un transparent. J’ai quadrillé également au crayon léger ma feuille d’Arches finale selon l’agrandissement désiré. Ainsi je peux redessiner à l’aide de ce quadrillage mon dessin à la plume sans décalquer à la table lumineuse comme beaucoup de soit disant illustrateurs le font.
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Une version noir et blanc :
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Et une version numérique :
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Des cartes postales sont disponibles pour ce modèle « rose », n’hésitez pas à m’envoyer un mail si vous êtes intéressés :
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Cette aquarelle a été exposé en août dernier à Nancy :
J’ai réalisé un logo pour un projet personnel où la musique jouera une grande partie. Je ne vous en dis pas plus pour le moment, mais vous devinerez surement que l’ambiance sera à la fois sombre, sexy et angoissante. Le nom de ce projet s’appelle hashtag miroir.