Samedi 20 août 2016 avait lieu ma première participation à l’événement « l’été des artistes », sur la place des Vosges d’Epinal.
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Moi et mon stand.
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C’est l’association Pigment’T qui organise chaque été un rendez vous sur cette place emblématique de la vieille ville tous les samedis de juillet et août.
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J’aime beaucoup le charme de cette place entourée d’anciens bâtiments comme la Galerie du Bailli de style renaissance (XVIIème s.) classée monument historique ou encore dans un style « arts nouveaux » la pharmacie conçue par l’architecte François Clasquin en 1904 qui a aussi créé le marché couvert, également classée. Si vous êtes de passage dans les Vosges et êtes amateur de patrimoine, n’hésitez pas à vous poser à la terrasse de la Brasserie du Bailli ou de la Brasserie du commerce ou encore manger des crêpes (bretonnes) pour admirer cette place.
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Nous étions plusieurs artistes et artisans d’art à exposer dans des stands. Voici le mien.
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On pouvait voir mes dernières peintures à l’huile, ainsi qu’une gouache, des estampes de gravures et autres produits dérivés (cartes postales, miroirs, badges,…).
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J’avais commencé à dessiner la rue pour une aquarelle, à l’instar des « peintres dans la rue » de Bourbonne les Bains.
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Il y avait également des photos de Laurent Braun à côté de ma gouache « Esturgeon » et de mes travaux de Fiber Art « third eye » et « Kybele« .
A l’occasion du Salon de Peintures et de Sculptures de Bourbonne les Bains s’est déroulé un événement permettant de profiter de la ville. Des artistes étaient invités à peindre et sculpter dans la rue. C’était une première pour moi et ça m’a enlevé les quelques appréhensions que j’avais de dessiner devant des gens.
Lors de ma précédente visite à Bourbonne les Bains, j’avais remarqué un bâtiment ancien, à moitié abandonné qui m’interpellait. Son architecture début de siècle était tout à fait attirante et son aura quelques peu mystérieuse adossée à la forêt ajoutait du cachet.
Ce fut donc ce bâtiment que je voulu peindre et je m’installa de manière à avoir un encadrement avec la fontaine et les arbres.
Sur la place, entourée de fontaine devant l’hotel de ville étaient mises à disposition de quoi peindre en toute quiétude.
Voici mon dessin au crayon. Je n’ai pas l’habitude de dessiner de l’architecture du coup cela était un exercice intéressant car je désire de plus en plus inclure des fonds et des ambiances à mes personnages.
Les couleurs à l’aquarelle avec ma nouvelle palette de Sennelier.
Petite pause à l’endroit du déjeuner. J’aimais beaucoup les grandes plantes vertes, très tendance, ainsi que cet escalier massif en bois sombre assorti à une ancienne mode au tapis vert et aux murs de briques.
J’ai dessiné des contours au stylo plume. Bien des aquarellistes diraient que ça ne se fait pas.
Je partageais mon stand avec Marie Thérèse, une peintre de ma ville qui me conseille souvent pour mes peintures.
Ici se trouvait un petit autel en l’honneur de la « Vierge des eaux ». J’ai déjà expliqué que Bourbonne les Bains est une ville thermale, dont le nom vient du dieu des eaux celte Borvo. Il est souvent accompagné de sa compagne Damona, déesse des eaux. C’est forcément une figure qui m’interpelle. L’autel est probablement une sorte de syncrétisme de l’histoire du lieu.
A la fin de la journée, chaque artiste était invité à présenter ses oeuvres au Centre Borvo.
J’en profite pour partager d’autres endroits de la ville (prise le jour du vernissage). J’aime beaucoup le charme des petites villes françaises qui gardent la trace d’une certaine histoire.
Une autre vue du bâtiment que j’ai dessiné.
Une ancienne fontaine avec une représentation de Damona.
J’écoute aux murs. (A ce moment là j’avais vraiment l’impression qu’il y avait des présences mais je n’ai pas entendu ce qu’elles racontaient).
Comme son nom l’indique, Bourbonne les Bains est une ville thermale. Située en Haute Marne, elle offre un cadre idéal pour les curistes et autres amateurs de jeux d’argents. Je dois avouer que j’ai toujours rêvé d’avoir des soins d’hydrothérapie.
La première fois où je me suis rendue à Bourbonne les Bains, c’était pour y danser avec une troupe de danse folklorique.
Il est vrai que la moyenne d’âge est plutôt élevée, mais pour ceux qui apprécient le calme et la tranquillité c’est plutôt un point positif. Plus je vieillis plus je préfère passer du temps avec des personnes plus âgées, je ne me retrouve pas dans les générations plus jeunes (ou alors les teenagers), bien que je me sente une éternelle enfant.
Bourbonne organise son salon de peinture et de sculpture depuis plus de quarante ans, c’est une ville qui semble très active culturellement l’été (je n’y suis pas allée l’hiver). Il y a régulièrement des spectacles, des animations et les artistes et intervenants sont vraiment bien accueillis autant par l’organisation que la gentillesse. C’est un des aspects qui compte le plus pour moi. J’ai beaucoup de mal à travailler avec des personnes brouillonnes, qui ne respectent pas les délais où ne sont pas précises ou carrées dans leurs explications. Malheureusement ces gens là sont rares et la vie demande une adaptation éternelle. Si cela ne tenait qu’à moi, je ne ferais que dessiner et observer, apprendre et je ne m’occuperai pas de la communication et de la gestion des événements qui implique une logistique extérieure et parfois hasardeuse. Ou je ne m’entretiendrai qu’avec des gens professionnels dans leur attitude et leurs relations.
La salon se tient à l’office du Tourisme de la ville, un très bel espace : le Centre Borvo, du nom du dieu celte des sources dont on retrouve le nom dans celui de la ville. J’aime beaucoup ces traces païennes dans une ville. On connait si peu de choses des celtes et des gaulois malheureusement, pourtant leurs cultes et ce qui en découle sont encore présents.
Quand on y réfléchit, le fait de se faire guérir par des eaux relève de la magie ou de la sorcellerie pour les croyants monothéistes, pourtant le fait qu’on y soit habitué n’est plus un problème. Les établissements thermaux prennent le nom de la déesse comparse de Borvo, Damona. Une petite chapelle de la « vierge des eaux » est également présente, probablement une récupération chrétienne de Damona. On la prie et on lui demande des miracles, des guérisons et est apparemment bien appréciée.
J’ai également présenté un dessin au stylo plume de 2011 de la série « fille – lys ». J’aime beaucoup celui ci, il marque une période où je travaillais sur le trait et les points en noir et blanc. Le fait de voir plein de gens s’approprier ce style m’a fait vouloir expérimenter dans de nouvelles directions, j’aime prendre des risques graphiques et tester divers techniques et matériaux plutôt que de faire toujours la même recette. Ce n’est pas très commercial ou bourgeois mais c’est selon moi cela être un créatif ou un artiste. J’ai créé des miroirs de poche roses avec ce dessin. Vous pouvez m’envoyez un mail si cela vous intéresse de vous en procurer.
Cette aquarelle est assez ancienne mais je l’expose pour la première fois. Il s’agit en fait du personnage du film Nuit Noire.
Enfin voici une aquarelle réalisée l’automne dernier dans les couleurs de cette saison.
J’ai filmé le vernissage, suivez moi pour découvrir le lieu :
J’ai fait beaucoup de photos de la ville, mais je crois que j’en ai mis déjà pas mal dans ce post, du coup ce sera pour une prochaine note.
Ces derniers temps, je dessine pas mal de petites illustrations. Je ne les ai pas encore mises sur ce blog car je suis très en retard dans mes publications et que je préfère privilégier mon travail graphique en lui même, la veille ou l’organisation de mes expositions et de mes contacts que la diffusion ici. Car cela prend énormément de temps entre le choix des photos, leurs retouches, le montage des videos, la rédaction des articles etc, je ne sais pas comment font les autres blogueuses, en plus j’ai de plus en plus de mal avec l’idée d’être constamment connectée, ce qui était mon rêve étant adolescente mais plus maintenant.
Ma santé et mon énergie étant ce qu’ils sont j’ai du chouchouter mon sommeil par une routine de fer :
Je ne me connecte pas au minimum une heure après mon réveil, je fais mon yoga, du ménage et prépare le petit déjeuner puis je dessine et je me déconnecte (de chaque écran) au moins une heure avant de me mettre au lit, privilégiant la lecture papier (ce que j’arrive un peu moins). J’ai acheté un vieux réveil dans un charity shop (comment dit on en français ?) pour remplacer l’alarme de mon téléphone. Ainsi je ne dors plus près de lui ni d’aucun ordinateur et je coupe le wifi la nuit.
Je suis assez contente du résultat de mes illustrations même si cela passe par pas mal d’expérimentations, de questionnements voire de doutes assez embêtants à gérer quand on a une personnalité artistique sensible comme la mienne. Je travaille donc pas mal l’anatomie, le corps humain, les postures etc et des techniques comme les encres, l’aquarelle, les feutres,…
Ce dessin, comme les autres sont très estivaux, j’aime tellement la chaleur et l’été et cela m’inspire beaucoup. Je ne supporte les températures qu’au dessus de 18 degré en fait, ce qui n’est pas la moyenne annuelle ici dans les Vosges même s’il fait très chaud en été (bien plus qu’à Paris).
La campagne c’est sympa mais les insectes un peu moins.
Bonjour, comme je l’ai déjà mentionné j’ai fait une exposition dans un endroit assez incongru mais non dénué de charme pour autant.
J’ai exposé dans le marché couvert d’Epinal avec quatre ou cinq autres artistes locaux.
L’événement qui accueillait cette exposition était la « Fashion Night », une des nombreuses initiatives de la ville pour animer le centre ville et les commerces jusque minuit. Ce soir là, la météo n’était pas au rendez vous, mais l’exposition, qui s’est déroulée du 3 au 11 juin 2016 s’est bien passée. Le marché est ouvert chaque jour sauf les dimanches et lundis et accueille les nombreuses personnes qui ont su garder un certain style de vie (opposé au tout industriel) au milieu des étals et des petits bistrots gastronomiques.
Le marché couvert est une construction de 1895 par François Clasquin dans le style du pavillon Baltar et rénové en 2007. C’est une époque architecturale et stylistique que j’affectionne assez et je suis contente de pouvoir me balader dans les rues d’Epinal et de voir quelques vestiges de la beauté d’antan. C’est encore plus présent à Nancy qui n’est pas très loin, ville de l’art nouveau.
Sur cette ancienne carte postale, on voit les rails de tramways de l’époque, qui n’existe plus.
marché couvert Epinal
L’intérieur garde également les structures métalliques et aérées des halles de cette époque et de celle de la Tour Eiffel. Même si le style est devenu beaucoup plus minimaliste par la suite, on trouve ici encore quelques décorations qui donne tout le charme de ce style. Je suis contente d’avoir pu étudier cela pendant mes années d’études d’arts appliqués.
Cette belle architecture est l’écrin qui renferme une des choses qui m’apporte le plus de plaisir dans la vie : la nourriture. J’aime beaucoup rêver devant la variété, les couleurs et les odeurs de ce qu’offre un marché bourgeois de province.
Pour le choix de mes illustrations, je me suis bien sur laissée porter par le thème, qui n’est qu’un thème majeure et perpétuelle pour moi : l’art et la mode.
J’ai privilégié mes dessins de mode, qui sont peut être des illustrations que le grand public n’a pas toujours l’habitude de voir, surtout au milieu des choux et des carottes.
J’ai exposé des originaux (Signe des mains) et imprimé sur grands formats (1m x 60 cm) deux autres illustrations réalisées cette année.
Illustration aux feutres : walk man for sitting girl.
J’ai imprimé sur format A3 une composition réalisée il y a plusieurs années d’une collection Louis Vuitton réalisé à l’aquarelle, au stylo et au crayon.
Et J’ai présenté une aquarelle que j’ai réalisé cette année de la collection Chanel printemps été 2016, avec notamment Kendall Jenner à droite.
J’ai également présenté ma peinture « little horse » présentée récemment.
Toujours légèrement en retard pour présenter sur mon blogue mes illustrations. J’ai réalisé celle ci l’année dernière et je l’aime beaucoup.
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J’aimerai continuer à aller dans ce sens et mêler la précision des traits du visage et la stylisation plus libre de celle des cheveux tout en ajoutant un fond inspiré de mes recherches en pattern design.
Je l’ai réalisé à la peinture à l’eau, aquarelle principalement et reprend un peu le principe de « Serpentine » dans les lignes claires au pinceau, la palette de couleur restreinte, l’aquarelle et le fond décoratif.
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J’ai inclus un motif de cheval, pour cela je l’ai gravé dans une gomme et imprimé sur le papier.
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On retrouve également des motifs récurrents comme le cube, les cristaux et des symboles plus ou moins astrologiques. Le cheval a ici un symbole de protection et rappelle le signe du sagittaire, sensé m’encourager à aller vers mes projets.
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On peut dire que cela a plutôt bien marché car j’ai exposé cette peinture récemment au marché couvert d’Epinal avec d’autres artistes illustres locaux. Cette exposition fait d’ailleurs parti d’une longue liste qui s’est écrite cette année. J’en reparlerai prochainement.
Retour sur le vernissage de l’exposition à la galerie du Bailli pour le salon des Indépendants 2016 de l’Académie d’Arts Plastiques d’Epinal.
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Tout d’abord une petite présentation, l’académie d’arts plastiques n’est pas une école, car on me croit souvent « étudiante de cette académie », c’est une association ouverte à tous rassemblant divers artistes et amateurs de tous âges à travers différents ateliers, comme la peinture, la gravure, la photographie etc… Je co-anime moi même un atelier sur les arts textiles appelé Fiber Art Epinal. Cette académie existe depuis plus de 50 ans et organise des expositions à thèmes. Cette année le thème était « sens dessus dessous ».
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J’ai décidé de présenter trois dessins à l’encre de Chine sur peinture comme un triptyque.
J’ai tout simplement pris le parti de dessiner des visages féminins dans tous les sens, donnant un aspect « sens dessus dessous ».
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J’aime beaucoup dessiner ce genre de visages dans un trait fin. J’ai d’abord créé un fond de couleurs douces et pastelles à l’aquarelle sur lequel j’ai enchevêtré ces visages.
Je dessine la plupart du temps à partir de modèle de visages qui me plaisent et m’inspirent, généralement issus de mannequins type agence. J’aime beaucoup ce style et j’ai remarqué qu’il était loin de faire l’unanimité. Et finalement cela donne un intérêt encore plus grand à mon besoin de dessiner cela.
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Une fois mon dessin terminé, je l’ai appelé « Misogynist’s nightmare » car je trouvais justement que ça pouvait constituer tout ce que déteste les hommes qui n’aiment pas les femmes ou ne les aime qu’en tant qu’objets à posséder ou êtres inférieurs, avec moins de droits qu’eux (et souvent plus de devoirs). Cela peut paraître cliché, mais je ressens souvent cette pression misogyne autour de moi au travers de réflexions que j’entends, même quand elles ne me sont pas adressées directement. Non seulement cela m’agace, mais je trouve que philosophiquement c’est une façon de voir la vie opposée à la mienne et mes idéaux.
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Du coup quand ce dessin a reçu un prix le soir du vernissage, cela avait encore plus de valeur. Comme le fait d’affirmer le droit à l’existence de certaines femmes, dans leur fragilité, sensibilité, délicatesse et mystère. Je suis vraiment favorable à la sensibilité (des femmes et des hommes) et du coup totalement opposée au fait que celle ci soit sans arrêt persécutée, attaquée ou abusée.
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J’ai longtemps fréquenté des personnes qui aimaient également la sensibilité, mais qui ne l’aimait que pour la dominer. Ce qui n’est pas mon propos. Si je dessine des personnages aux allures ingénues, romantiques ou tristes, ce n’est jamais pour exciter le bourreau mais au contraire pour leurs droits d’exister en tant que telles (et non objet de quelqu’un). Je pense également qu’un sujet romantique au sens allemand, ne doit pas systématiquement se conformer à l’image de bonheur factice. Beaucoup de gens préfèrent des images de femmes souriantes, mais personnellement j’y vois souvent des présentations powerpoint ennuyants dans des bureaux de communication de publicitaires.
Je pense sincèrement qu’une civilisation raffinée, éduquée et cultivée est plus épanouissante et riche que lorsqu’on prône des valeurs de barbarie, de violence gratuite, matérielles, de mensonges et d’abus en tout genre. En revanche je suis totalement pour défendre mes valeurs par la violence, car pour moi la défense n’est pas gratuite. J’ai été trop longtemps dans le pardon des bourreaux et l’accablement des victimes comme on me l’a bien appris sagement et franchement ça ne m’a jamais amené à quelque chose de positif mais maintenant c’est oeil pour oeil et dents pour dents. On peut tout à fait être sensible et combattant.
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Mes deux autres dessins à l’encre de Chine sur peinture aquarelle et acrylique peuvent se présenter dans deux sens : haut et bas (au lieu de multiples pour « misogynist’s nightmare »). Cela peut évoquer la figure du personnage de cartes à jouer que j’aime assez. J’ai aimé me concentrer sur le trait, dans le fait de réunir les deux têtes par une ligne simple et fluide, donnant un caractère abstrait dans les visages pourtant bien détaillés donc réalistes.
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L’exposition avait lieu à la galerie du Bailli d’Epinal. Elle démarrait le 3 juin 2016 et finissait le 11. Lors du vernissage j’ai remporté le troisième prix correspondant au prix « Espoir ». Ce qui était une totale surprise et pris comme un encouragement voire un désir de voir mon travail s’épanouir.
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A partir de mon dessin j’ai mélangé grâce à une application différentes images « populaires » ce qui donne des effets à la fois amusant et inquiétant (je ne pensais pas que la vague d’Okusai donnerai un telle effet quelque peu inquiétant.)
Les photos du vernissage sans copyright ont été réalisé par Skapal.
Parfois, on organise des rendez vous pour trouver des expositions, négocier des dates, trouver des arrangements et expliquer son travail et parfois les occasions se présentent toutes seules.
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Petite dédicace à mon ami Thierry et son goût à préférer boire de l’alcool à du thé.
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C’était le cas pour l’exposition au Salon de thé Nulle Part Ailleurs et ce fut aussi le cas pour cette exposition au 4 bar. Cela a fait qu’elles se sont déroulées en même temps, ce n’était pas souhaité, mais après tout pourquoi pas.
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Pour cette exposition, j’ai choisi de montrer un ancien dessin en noir et blanc car il avait une atmosphère cadrant mieux avec le papier peint (que j’aimais évidemment). J’aime le dessin à l’encre représentant d’anciens pistolet dans un goût un peu oldschool et rock n’ roll, ce qui collait à un bar. Je présente également ma grande aquarelle avec les serpents.
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Je propose mon aquarelle représentant une femme blonde dans des tons un peu « trash » (selon les propos de quelqu’un). Ainsi qu’une impression A3 de deadbird pour montrer également ma production plus « colorée, florale et féminine »
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L’exposition a débuté le 7 mai et devait se finir il y a quelques jours mais est renouvelée jusque date indéterminée.
Voici une aquarelle que j’avais réalisé dernièrement à la plume. Je ne me lasserais jamais des motifs floraux, plus j’en fait, plus j’ai l’impression qu’il m’en reste à faire car je m’intéresse plus profondément aux fleurs et les redécouvre chaque jour.
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C’est vraiment agréable de vivre dans une ville très fleurie où les espaces verts sont nombreux et où la forêt est la plus vaste de France. Certes je n’aime pas les hivers (qui durent apparemment 8 mois), mais c’est ce qui donne tant de richesse à la flore de cette région. Qui dit région de forêts et de montagnes dit folklore et croyances magiques, tout cela est très inspirant pour mon travail.
J’ai réalisé cette vidéo montrant en accéléré ma manière de dessiner cette illustration :
J’aime beaucoup ce dessin, je lui trouve quelque chose d’envoûtant. C’est pourquoi j’ai tenté de le décliner en pattern design (motif textile).
J’ai voulu faire un motif plutôt romantique et féminin rappelant certains aspects des années 70 (encore et toujours… le motif dans le motif).
Une version moins chargée que je trouverai sympa d’intégrer sur une pochette de disque.
Une version plus mystérieuse, sombre et sexy.
Et une version plus psychédélique.
J’ai récemment réalisé cette illustration de mode que j’aime bien.
J’ai voulu ressortir mes crayons de couleurs et le rendu est plutôt intéressant, délicat et naïf.
J’ai dessiné le fond à part au pinceau d’après une photo et je l’ai incluse ensuite à la composition.
J’ai incorporé le motif à la robe pour lui donner un côté chamarrée et féminin accentué par le châle au motif également chargé. J’aime utiliser ces références quelque peu passées mais empreints de souvenirs avec un style plus décalés, jeune, sexy, ingénu et tendance.
Bonjour à tous, généralement je n’écris pas ici mes expositions à venir, car il m’est déjà arrivé que pour diverses raisons, certaines annulent au dernier moment. De plus j’aime faire un compte rendu avec des photos in situ et évidemment je ne peux pas le faire en avance. Mais pour cette fois j’annonce la soirée de ce vendredi 3 juin 2016.
détail de « misogynist’s nightmare » aquarelle et encre de Chine, mai 2016. Sera exposé à la galerie du Bailli.
A l’occasion de la Fashion Night, un événement organisé par des commerçants du centre ville d’Epinal pour apporter de l’animation jusque minuit j’expose 6 illustrations orientée mode. Elles seront présentes au marché couvert pendant quelques jours. Il y aura toute sorte d’animations, des défilés, etc et cela commence à 20h.
Ce soir là sera également le vernissage à 18h30 de l’exposition de l’académie d’arts plastiques. J’y expose trois oeuvres répondant au thème général « sens dessus dessous ». Cela se passe dans la très belle galerie du Bailli, la plus belle galerie selon moi.
Upside Down profile, mai 2016. Aquarelle, acrylique et encre de Chine sur papier d’Arches. Sera exposé à la galerie du Bailli.
Comme annoncé précédemment j’ai exposé tout le mois de mai au Salon de thé Nulle Part Ailleurs à côté de la basilique, l’exposition sera donc encore visible mais plus pour longtemps.
J’expose également dans un bar, rue des Etats Unis, le 4 bar, le hasard a fait que les dates se sont superposées, finalement ça n’a aucun problème.
J’ai créé une carte pour visualiser les différents lieux où l’on pourra voir mon travail :
clic pour la voir en plus grand
Je travaille toujours autant, mon but est de faire découvrir mon travail, d’avoir plus de visibilité et d’éveiller les gens au travail d’illustratrice. J’informe également que je suis disponible pour tout travail d’illustrations ou de graphisme. J’ai beaucoup de projets, je prépare en ce moment des expositions pour le mois de septembre par exemple (mais les dossiers sont à rendre dans quelques jours), j’ai également une exposition à la fin du mois de prévu.
Vous l’avez peut être vu sur facebook, j’expose en ce moment dans un salon de thé d’Epinal situé place Goëry juste à côté de la Basilique, je pense même que les murs de pierres sont communs aux deux endroits, notamment en ce qui concerne le sous sol très intimiste, ce qui offre un cadre vraiment agréable pour les amoureux d’histoire et d’authenticité.
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La terrasse permet également de se poser au coeur de la vieille ville sur une place juste en face de l’office du tourisme et pas très loin du Centre Culturel.
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Cet endroit est un bel endroit, calme avec un design soigné et réfléchi, on peut y déjeuner les midi des plats faits maison, des gâteaux et boire un large choix de boissons avec évidemment du thé. Je suis très contente de voir mes illustrations sur ses murs, surtout que j’ai pu y mettre de grands formats et l’accueil convivial du patron rend la chose encore plus agréable. Je n’ai pas réussi à sélectionner peu de photos tellement il y a de jolis angles et une belle ambiance de tous les côtés.
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On peut voir mes illustrations depuis le 4 mai et cela jusqu’au 4 juin, ce qui laisse le temps à chacun de pouvoir venir profiter. Cela fait qu’au 3 juin, j’exposerai dans quatre lieux à la fois d’Epinal, ce qui est une bonne nouvelle pour faire connaître mon travail.
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Voici le flyer que j’ai réalisé, il suit les couleurs principales du lieu et reprend l’illustration phare de l’exposition.
J’ai récemment exposé pour la première fois au Centre Culturel de la ville d’Epinal avec l’association Pigment’T.
photo de l’accrochage
Cette exposition avait pour thème « l’Energie positive » et commençait le lundi 25 avril 2016 jusqu’au samedi 30. Le vernissage était le mardi et j’ai réussi à y passer entre un filage et un concert à la Souris Verte auquel je participai en temps que choriste. Cette semaine avait été chargé entre les répétitions, le dimanche Fiber Art, l’atelier que je co anime et le 30, mon anniversaire.
Et finalement le mois de mai s’avère tout aussi intense. Au moment où je vous écris j’expose dans deux lieux d’Epinal, un salon de thé et un bar. J’en reparlerai prochainement. Je prépare également des dossiers et des oeuvres pour des futures expositions et événements, c’est à la fois excitant et stressant mais j’aime ça.
Tout n’est pas si rose évidemment j’ai eu aussi des « plans » qui m’ont posé des lapins, cela m’apprend à ne pas être aussi conciliante, être plus sévère et surtout ne pas travailler en avance pour quelqu’un (préparer des illustrations, ou de la communication ne serait ce que des flyers ou l’annoncer sur les réseaux sociaux,…). Je lis souvent des conseils pour les freelance comme le fait d’être toujours gentille et agréable, etc… mais franchement ce conseil m’aura plus desservi dans ma vie qu’autre chose. Sans parler du nombre de fois où j’entends dire que les artistes sont à l’arrache, mal organisés, jamais à l’heure, sans agenda, ou me demander dans quel école je suis, qu’on me donne un coup de pouce en tant qu’étudiante etc… Sauf que ça fait 10 ans que je ne suis plus étudiante et surtout je mets au défi quelqu’un d’approximatif de peindre, de graver, de tisser ou de broder comme je le fais.
Le centre culturel est l’un des lieux d’exposition de la vieille ville, à côté de la Basilique et de la place des Vosges avec la galerie du Bailli.
Video de l’exposition (vernissage)
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Work in Progress
Je suis heureuse de partager l’avancé de mon travail.
Etapes de la réalisation : aquarelle humide.
Aquarelle et mind map de mes recherches sur le sujet. En effet, je pars souvent d’un travail de recherches pour réaliser mes créations grâce à des brainstorming ou des mind map. J’ai pris l’habitude de faire des brainstorming grâce à mes études d’arts appliqués (au siècle dernier… hum…). Les choses ne sortent pas de mon esprit « comme ça », il faut souvent une organisation en amont.
C’est ce qui me donne le goût des carnets, classeurs, organizer, papiers, crayons,…
J’ai percé les feuilles pour y broder les symboles des éléments.
J’aime le format ovale pour ces portraits.
J’ai voulu créer des cadres de fils, en broderie et crochet, finalement cela m’a pris énormément de temps mais je suis contente du résultat.
J’ai réencadré dans des rectangles pour mieux affirmer « l’objet » ovale crocheté.