












J’ai la joie de vous retrouver au 6ème forum des métiers d’Arts et de la transmission des savoirs.
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Comme son nom l’indique, de nombreux artisans, formateurs et professionnels seront présents pour parler et créer devant un large public. L’entrée est gratuite pour tout le monde, de nombreux scolaires seront également présents grâce à des transports mis en place spécialement pour eux par le Rotary d’Epinal. La transmission est réellement ce qui anime cette manifestation, c’est pourquoi je présenterai mes travaux d’arts textiles et parlerai du tissage, qui symbolise pour moi la transmission d’un savoir faire ancestral, mêlé d’une créativité audacieuse et contemporaine.
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Je montrerai comment, avec peu de moyen on peut créer un tissage à la main.
Vous pouvez regarder les 7 premières minutes de cette émission TV sur Vosges Télévision pour écouter l’organisateur présenter son forum :
Ou ?
La rotonde de Cap Avenir Thaon les Vosges
Quand ?
Mardi 27 mars 2018
8h30 – 17h
Combien ?
Entrée libre
Pourquoi ?
Pour voir des artisans présenter leurs savoir-faire
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Les journaux l’écho des Vosges, Vosges Matin et le web-journal epinalinfos avaient partagé cet événement :
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En ce moment et jusque dimanche, est présentée notre exposition au Centre Culturel d’Epinal. Il s’agit du travail réalisé par les membres de l’atelier Fiber Art Epinal que je co-anime, un atelier d’arts plastiques ouverts aux adultes qui a lieu tous les 15 jours. J’expose moi même cinq oeuvres d’art textile. Nous avons choisi ensemble le thème « Rêves d’orient », et j’ai choisi de m’orienter vers la Mésopotamie avec un petit détour vers le XIXème siècle, son romantisme et son orientalisme. C’est pourquoi j’ai représenté les portraits du poète anglais Lord Byron et du peintre français Eugène Delacroix.
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Comme annoncé plusieurs fois, notamment sur les réseaux sociaux, le vernissage a eu lieu mardi 24 octobre avec une petite performance d’une artiste italienne, elle était déjà venu l’année dernière pour notre première exposition et a bien voulu réitérer l’expérience.
Je partagerai mes explications de mes oeuvres, que j’ai imprimé sur des cartels ici sur mon site plus tard.
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Merci à tous ceux qui sont venus me soutenir pour l’organisation de cette exposition, merci aux curieux et aux amateurs, aux élus municipaux, merci aux artistes et aux participants.
Ishtar
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Sardanapale
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Vous pouvez voir mes oeuvres textiles en détails dans cette note accompagnée d’une video.
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Voici quelques photos de l’exposition :
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MG, qui nous a offert une petite performance pour s’inclure dans l’installation de Pascal, inspiré de shibari.
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Je présente mon travail « Cybele« , que j’avais déjà exposé en Italie.
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Ici, je présente plusieurs travaux personnels dans de petits cadres.
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Ici je montre différentes techniques de tissage que l’on peut réaliser pendant les ateliers, avec du matériel de récupération (carton, emballage, plastique),…
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Ici encore quelques travaux personnels avec « third eye » au fond et « roue oculaire » à droite de l’image.
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L’événement a bien été couvert par les médias locaux, notamment avec des articles dans l’Echo des Vosges, Vosges Matin et sur la chaine de télévision Vosges TV.
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Et bien sur je vous parle de notre future exposition qui aura lieu dans moins de deux mois, juste avant Halloween (mais rien à voir, enfin j’espère). Je suis très contente de pouvoir pérenniser cet événement avec une équipe motivée.
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Bonjour à tous, cela fait un moment que je vous parle de ma pratique textile, et pourtant il reste encore tant à en dire.
« En plus d’Epinal, j’ai été très heureuse de pouvoir exposer en 2015 et plusieurs fois en 2016 à Chieri(Italie) et Montigny les Metz et en 2017 à la Manufacture de Roubaix. pour leur exposition Eau Textile. »
Je vous propose de vous montrer un peu plus de mon travail, mais également de vous présenter quelques tutoriels de mes tissages (bientôt). Mais pour le moment je vous invite à découvrir ou redécouvrir quelques unes de mes pièces uniques :
Ces pièces ci dessus ont été exposés en octobre 2016 au Centre Culturel lors de notre exposition Fiber Art Epinal.
J’ai encore de nombreuses pièces que je n’ai pas mise en ligne, vous en verrai dans mon portfolio, certaines étaient en vente sur ma boutique A Little Market, et j’avais comme projet de refaire une boutique sur Prestashop, mais ils ont tout effacé ma boutique (en construction) sans que je ne comprenne pourquoi. De plus, si vous avez suivi les infos, l’entreprise ALM s’est faite rachetée par Etsy, qui a décidé de fermer ensuite ALM, laissant de nombreux vendeurs sur le carreau. En gros c’est un peu le bordel.
Voici d’autres bijoux d’art qu’on peut trouver parfois sur mes stands ou plateforme de vente (boutique en ligne. Je repasserai un temps sur Etsy et migrerai peut être sur tictail). Si une pièce vous intéresse n’hésitez pas à me laisser un message bien entendu.
Personnellement mes créations sont plus des oeuvres, appelés bijoux d’art et mon but ici n’est pas de vendre pour vendre, mais de proposer à la vente ce que je produis, comme dans une vitrine. J’ai vraiment besoin de savoir que le client aime ce qu’il achète, mais qu’il ne le fait pas, juste parce qu’il a suivi une technique de vente qui pousse à l’achat.
Je sais que tout ça est complètement anti commercial et que je vais finir en enfer, mais je mets tellement de coeur dans ce que je fais, je ne recherche pas de « recette qui marche », de production industrielle (je parle pour ces oeuvres là, mais j’adorerai dessiner une collection pour une marque par exemple), que j’ai du mal à laisser partir mes créations. En plus généralement le public ne comprend pas que le prix soit plus élevé (entre 50 et 95 €) que des pièces produites de manière industrielle dans des pays où la main d’oeuvre surexploitée est moins chère, avec des matériaux de mauvaises qualités, dans des conditions indignes et polluantes, avec des techniques superficielles (coller des perles, plutôt que les broder,…), etc…
Sans parler du pourquoi je ne propose pas des produits « à la mode », tant par le style que dans le « discours » comme dessiner des chouettes dans un style vectoriel avec des couleurs flashy destinées à envoyer des signaux aux cerveaux moins développés (à la base ceux des enfants),… avec un discours hypocrite sur l’amour et le fait que vous deviendrez heureux et riche et gentil dans un monde d’amour, surtout si vous faites un voeux chaque fois que vous attachez votre produit à vous même et vous pouvez même ouvrir vos shakras en postant la photo sur facebook… Non mes broches font peurs, pourtant je vous garantie qu’elles ne sont pas contaminées à l’anthrax, même si j’utilise des couleurs sombres, pastels ou « patinées ».
Longtemps j’ai expliqué le travail du fait main, ou du style intemporel plutôt que la tendance (qui sert à écouler des stocks tous les 6 mois ou plus chez H&M) mais maintenant, je ne me force plus. Je le fais, j’explique (parce que si vous lisez ce blogue vous avez remarqué que j’aime expliquer) mais si je vois que la personne en face est bornée, lobotomisée par le système consumériste actuel je la laisse à son ignorance et la guide vers des hand spinner.
Et comme je suis sympa, je vous ai même fait une vidéo où je vous réexplique tout comme il faut (« décidément elle aime bien expliquer, est ce parce que les gens auraient du mal à comprendre ?« ).
Je vous avais déjà montré en détail deux créations d’art textile (Fiber Art) réalisées pour l’exposition Art Mu au château de Courcelles.
Cette exposition se déroulait du 17 septembre au 2 octobre 2016.
Voici quelques images du vernissage le 17 septembre, ainsi qu’une video que j’ai réalisé.
Cette exposition avait comme thème la mise en valeur de matières récupérées, détournées, recyclées.
Je n’étais jamais allée à Metz ni Montigny-lès-Metz qui jouxte cette dernière. Le lieu était vraiment beau et s’apprêtait à merveilles à une exposition. Son jardin à fontaine le rend encore plus agréable. C’est l’une des expositions dont je suis la plus fière.
Je viens de terminer une pièce d’art textile qui m’a pris beauuuucoup de temps. Je suis très en retard sur la publication des notes de mon blogue, du coup retour sur une exposition de cet été.
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J’ai participé à une exposition d’art textile dans la ville de Chieri en Italie du nord près de Turin qui avait lieu du 17 juin au 18 juillet 2016. Il s’agissait à la base d’un concours pour les moins de 35 ans : Young Fiber Contest, organisé via une exposition « Trame d’Autore ».
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Lieu d’exposition, une ancienne blanchisserie réhabilitée (il me semble).
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J’ai proposé une pièce composée d’une de mes broches à œil réalisé en fin détails de broderie de fils, de perles, de dentelles, de fausse fourrure et d’un oeil articulé d’ancienne poupée. Cela était la base mais aussi le centre de mon oeuvre, appelé « Roue oculaire ». L’oeil est un élément récurent dans mon travail, c’est celui qui voit, qui ressent mais qui voit aussi au delà du visible, oeil omniscient et conscient, il a un caractère mystique, sauvage, raffiné et parfois effrayant. Il est le témoin et au delà. Pour le mettre en évidence au sein d’un monde en mouvement, je l’ai placé au centre d’une « roue », la roue est un symbole primordial, à la fois élément technique de progrès et symbole du cycle de la vie, elle incarne le monde en mouvement. Ce symbole de roue prend la forme d’un ensemble de jersey crocheté en cercle, ce qui peut rappeler les napperons anciens, je vois dans le crochet et le tricot le symbole de la transmission des savoirs et des techniques, hélas qui se perdent.
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Catalogue d’exposition :
Voici la seconde oeuvre textile réalisée pour l’exposition au Château de Courcelles.
Cette réalisation a été assez difficile et longue à réaliser. A un certain point, la peinture ne séchait plus et je me suis résignée à « abandonner » et de créer une toute autre oeuvre (visage de chambre). Puis finalement la peinture a fini par prendre l’aspect que je désirais et j’ai pu continuer à travailler la matière en improvisant selon les caprices des matériaux et l’inspiration du moment pour créer une oeuvre plastique avec de la matière et intégrant un élément figuratif, l’éternel visage.
Je commence presque toujours une oeuvre par des recherches sous formes de notes et shémas sur du papier.
Close up.
Détail de tissage de différentes matières.
Broderie de fils d’or sur acrylique sur tissu.
Voici une video réalisée pour présenter mes deux oeuvres.
J’apprécie créer des oeuvres plus « abstraites » qui me permettent de réfléchir d’avantage sur la composition, l’équilibre des masses, l’harmonie des couleurs, la texture des matières, la souplesse ou la finesse des détails. Même si le dessin est ma spécialité première, j’ai toujours un besoin tactile et de « mettre la main à la pâte » qui m’a orienté vers le design de mode et textile que j’ai besoin d’assouvir.
L’oeuvre est suspendue à une branche brute.
Détail de tissage, noeuds et broderie de différents fils, rehaussé de peinture rose chair.
Plume de corbeaux noirs peintes en or.
En cours de réalisation :
Le tissage en train de se faire.
Liens en crochets pour suspendre le travail sur la branche.
peinture
broderie de fils noirs.
Pour une commande d’exposition où il s’agissait de mettre en valeur de façon artistique les matières récupérées, détournées, le recyclage, le déchet soit l’objet déchu, j’ai créé deux oeuvres d’art textile.
La première avait pour matière principale une chambre à air de vélo, quelques boulons et rondelles et bien évidemment du textile et des fils.
J’ai voulu créer une forme figurative sur de la matière et j’ai joué sur le cercle de la chambre à air que j’ai plié, manipulé jusqu’à lui donner un visage comme dans un trait dessiné unique, en gardant le bout métallique servant à être gonflé pour créer la pupille de l’oeil.
Quelques notes de travail pour la réalisation de l’oeuvre.
Il était important pour moi de créer en mettant en avant la technique du tissage. Promouvoir le Fiber Art est une mission que je me suis donnée.
Le visage est un sujet que j’aime travailler, avec l’oeil comme une fascination. On voit ici les rondelles et écrous peints en or rehaussés de broderies de fils dorés créant des rayons sortant du centre de l’oeil.
Retour sur le vernissage de l’exposition à la galerie du Bailli pour le salon des Indépendants 2016 de l’Académie d’Arts Plastiques d’Epinal.
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Tout d’abord une petite présentation, l’académie d’arts plastiques n’est pas une école, car on me croit souvent « étudiante de cette académie », c’est une association ouverte à tous rassemblant divers artistes et amateurs de tous âges à travers différents ateliers, comme la peinture, la gravure, la photographie etc… Je co-anime moi même un atelier sur les arts textiles appelé Fiber Art Epinal. Cette académie existe depuis plus de 50 ans et organise des expositions à thèmes. Cette année le thème était « sens dessus dessous ».
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J’ai décidé de présenter trois dessins à l’encre de Chine sur peinture comme un triptyque.
J’ai tout simplement pris le parti de dessiner des visages féminins dans tous les sens, donnant un aspect « sens dessus dessous ».
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J’aime beaucoup dessiner ce genre de visages dans un trait fin. J’ai d’abord créé un fond de couleurs douces et pastelles à l’aquarelle sur lequel j’ai enchevêtré ces visages.
Je dessine la plupart du temps à partir de modèle de visages qui me plaisent et m’inspirent, généralement issus de mannequins type agence. J’aime beaucoup ce style et j’ai remarqué qu’il était loin de faire l’unanimité. Et finalement cela donne un intérêt encore plus grand à mon besoin de dessiner cela.
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Une fois mon dessin terminé, je l’ai appelé « Misogynist’s nightmare » car je trouvais justement que ça pouvait constituer tout ce que déteste les hommes qui n’aiment pas les femmes ou ne les aime qu’en tant qu’objets à posséder ou êtres inférieurs, avec moins de droits qu’eux (et souvent plus de devoirs). Cela peut paraître cliché, mais je ressens souvent cette pression misogyne autour de moi au travers de réflexions que j’entends, même quand elles ne me sont pas adressées directement. Non seulement cela m’agace, mais je trouve que philosophiquement c’est une façon de voir la vie opposée à la mienne et mes idéaux.
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Du coup quand ce dessin a reçu un prix le soir du vernissage, cela avait encore plus de valeur. Comme le fait d’affirmer le droit à l’existence de certaines femmes, dans leur fragilité, sensibilité, délicatesse et mystère. Je suis vraiment favorable à la sensibilité (des femmes et des hommes) et du coup totalement opposée au fait que celle ci soit sans arrêt persécutée, attaquée ou abusée.
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J’ai longtemps fréquenté des personnes qui aimaient également la sensibilité, mais qui ne l’aimait que pour la dominer. Ce qui n’est pas mon propos. Si je dessine des personnages aux allures ingénues, romantiques ou tristes, ce n’est jamais pour exciter le bourreau mais au contraire pour leurs droits d’exister en tant que telles (et non objet de quelqu’un). Je pense également qu’un sujet romantique au sens allemand, ne doit pas systématiquement se conformer à l’image de bonheur factice. Beaucoup de gens préfèrent des images de femmes souriantes, mais personnellement j’y vois souvent des présentations powerpoint ennuyants dans des bureaux de communication de publicitaires.
Je pense sincèrement qu’une civilisation raffinée, éduquée et cultivée est plus épanouissante et riche que lorsqu’on prône des valeurs de barbarie, de violence gratuite, matérielles, de mensonges et d’abus en tout genre. En revanche je suis totalement pour défendre mes valeurs par la violence, car pour moi la défense n’est pas gratuite. J’ai été trop longtemps dans le pardon des bourreaux et l’accablement des victimes comme on me l’a bien appris sagement et franchement ça ne m’a jamais amené à quelque chose de positif mais maintenant c’est oeil pour oeil et dents pour dents. On peut tout à fait être sensible et combattant.
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Mes deux autres dessins à l’encre de Chine sur peinture aquarelle et acrylique peuvent se présenter dans deux sens : haut et bas (au lieu de multiples pour « misogynist’s nightmare »). Cela peut évoquer la figure du personnage de cartes à jouer que j’aime assez. J’ai aimé me concentrer sur le trait, dans le fait de réunir les deux têtes par une ligne simple et fluide, donnant un caractère abstrait dans les visages pourtant bien détaillés donc réalistes.
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L’exposition avait lieu à la galerie du Bailli d’Epinal. Elle démarrait le 3 juin 2016 et finissait le 11. Lors du vernissage j’ai remporté le troisième prix correspondant au prix « Espoir ». Ce qui était une totale surprise et pris comme un encouragement voire un désir de voir mon travail s’épanouir.
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A partir de mon dessin j’ai mélangé grâce à une application différentes images « populaires » ce qui donne des effets à la fois amusant et inquiétant (je ne pensais pas que la vague d’Okusai donnerai un telle effet quelque peu inquiétant.)
Les photos du vernissage sans copyright ont été réalisé par Skapal.