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Les journaux l’écho des Vosges, Vosges Matin et le web-journal epinalinfos avaient partagé cet événement :
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Les journaux l’écho des Vosges, Vosges Matin et le web-journal epinalinfos avaient partagé cet événement :
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En ce moment et jusque dimanche, est présentée notre exposition au Centre Culturel d’Epinal. Il s’agit du travail réalisé par les membres de l’atelier Fiber Art Epinal que je co-anime, un atelier d’arts plastiques ouverts aux adultes qui a lieu tous les 15 jours. J’expose moi même cinq oeuvres d’art textile. Nous avons choisi ensemble le thème « Rêves d’orient », et j’ai choisi de m’orienter vers la Mésopotamie avec un petit détour vers le XIXème siècle, son romantisme et son orientalisme. C’est pourquoi j’ai représenté les portraits du poète anglais Lord Byron et du peintre français Eugène Delacroix.
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Comme annoncé plusieurs fois, notamment sur les réseaux sociaux, le vernissage a eu lieu mardi 24 octobre avec une petite performance d’une artiste italienne, elle était déjà venu l’année dernière pour notre première exposition et a bien voulu réitérer l’expérience.
Je partagerai mes explications de mes oeuvres, que j’ai imprimé sur des cartels ici sur mon site plus tard.
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Merci à tous ceux qui sont venus me soutenir pour l’organisation de cette exposition, merci aux curieux et aux amateurs, aux élus municipaux, merci aux artistes et aux participants.
Ishtar
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Sardanapale
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Vous pouvez voir mes oeuvres textiles en détails dans cette note accompagnée d’une video.
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Voici quelques photos de l’exposition :
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MG, qui nous a offert une petite performance pour s’inclure dans l’installation de Pascal, inspiré de shibari.
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Je présente mon travail « Cybele« , que j’avais déjà exposé en Italie.
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Ici, je présente plusieurs travaux personnels dans de petits cadres.
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Ici je montre différentes techniques de tissage que l’on peut réaliser pendant les ateliers, avec du matériel de récupération (carton, emballage, plastique),…
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Ici encore quelques travaux personnels avec « third eye » au fond et « roue oculaire » à droite de l’image.
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L’événement a bien été couvert par les médias locaux, notamment avec des articles dans l’Echo des Vosges, Vosges Matin et sur la chaine de télévision Vosges TV.
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Et bien sur je vous parle de notre future exposition qui aura lieu dans moins de deux mois, juste avant Halloween (mais rien à voir, enfin j’espère). Je suis très contente de pouvoir pérenniser cet événement avec une équipe motivée.
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Bonjour à tous, cela fait un moment que je vous parle de ma pratique textile, et pourtant il reste encore tant à en dire.
« En plus d’Epinal, j’ai été très heureuse de pouvoir exposer en 2015 et plusieurs fois en 2016 à Chieri(Italie) et Montigny les Metz et en 2017 à la Manufacture de Roubaix. pour leur exposition Eau Textile. »
Je vous propose de vous montrer un peu plus de mon travail, mais également de vous présenter quelques tutoriels de mes tissages (bientôt). Mais pour le moment je vous invite à découvrir ou redécouvrir quelques unes de mes pièces uniques :
Ces pièces ci dessus ont été exposés en octobre 2016 au Centre Culturel lors de notre exposition Fiber Art Epinal.
J’ai encore de nombreuses pièces que je n’ai pas mise en ligne, vous en verrai dans mon portfolio, certaines étaient en vente sur ma boutique A Little Market, et j’avais comme projet de refaire une boutique sur Prestashop, mais ils ont tout effacé ma boutique (en construction) sans que je ne comprenne pourquoi. De plus, si vous avez suivi les infos, l’entreprise ALM s’est faite rachetée par Etsy, qui a décidé de fermer ensuite ALM, laissant de nombreux vendeurs sur le carreau. En gros c’est un peu le bordel.
Voici d’autres bijoux d’art qu’on peut trouver parfois sur mes stands ou plateforme de vente (boutique en ligne. Je repasserai un temps sur Etsy et migrerai peut être sur tictail). Si une pièce vous intéresse n’hésitez pas à me laisser un message bien entendu.
Personnellement mes créations sont plus des oeuvres, appelés bijoux d’art et mon but ici n’est pas de vendre pour vendre, mais de proposer à la vente ce que je produis, comme dans une vitrine. J’ai vraiment besoin de savoir que le client aime ce qu’il achète, mais qu’il ne le fait pas, juste parce qu’il a suivi une technique de vente qui pousse à l’achat.
Je sais que tout ça est complètement anti commercial et que je vais finir en enfer, mais je mets tellement de coeur dans ce que je fais, je ne recherche pas de « recette qui marche », de production industrielle (je parle pour ces oeuvres là, mais j’adorerai dessiner une collection pour une marque par exemple), que j’ai du mal à laisser partir mes créations. En plus généralement le public ne comprend pas que le prix soit plus élevé (entre 50 et 95 €) que des pièces produites de manière industrielle dans des pays où la main d’oeuvre surexploitée est moins chère, avec des matériaux de mauvaises qualités, dans des conditions indignes et polluantes, avec des techniques superficielles (coller des perles, plutôt que les broder,…), etc…
Sans parler du pourquoi je ne propose pas des produits « à la mode », tant par le style que dans le « discours » comme dessiner des chouettes dans un style vectoriel avec des couleurs flashy destinées à envoyer des signaux aux cerveaux moins développés (à la base ceux des enfants),… avec un discours hypocrite sur l’amour et le fait que vous deviendrez heureux et riche et gentil dans un monde d’amour, surtout si vous faites un voeux chaque fois que vous attachez votre produit à vous même et vous pouvez même ouvrir vos shakras en postant la photo sur facebook… Non mes broches font peurs, pourtant je vous garantie qu’elles ne sont pas contaminées à l’anthrax, même si j’utilise des couleurs sombres, pastels ou « patinées ».
Longtemps j’ai expliqué le travail du fait main, ou du style intemporel plutôt que la tendance (qui sert à écouler des stocks tous les 6 mois ou plus chez H&M) mais maintenant, je ne me force plus. Je le fais, j’explique (parce que si vous lisez ce blogue vous avez remarqué que j’aime expliquer) mais si je vois que la personne en face est bornée, lobotomisée par le système consumériste actuel je la laisse à son ignorance et la guide vers des hand spinner.
Et comme je suis sympa, je vous ai même fait une vidéo où je vous réexplique tout comme il faut (« décidément elle aime bien expliquer, est ce parce que les gens auraient du mal à comprendre ?« ).
Je vous avais déjà montré en détail deux créations d’art textile (Fiber Art) réalisées pour l’exposition Art Mu au château de Courcelles.
Cette exposition se déroulait du 17 septembre au 2 octobre 2016.
Voici quelques images du vernissage le 17 septembre, ainsi qu’une video que j’ai réalisé.
Cette exposition avait comme thème la mise en valeur de matières récupérées, détournées, recyclées.
Je n’étais jamais allée à Metz ni Montigny-lès-Metz qui jouxte cette dernière. Le lieu était vraiment beau et s’apprêtait à merveilles à une exposition. Son jardin à fontaine le rend encore plus agréable. C’est l’une des expositions dont je suis la plus fière.
Je viens de terminer une pièce d’art textile qui m’a pris beauuuucoup de temps. Je suis très en retard sur la publication des notes de mon blogue, du coup retour sur une exposition de cet été.
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J’ai participé à une exposition d’art textile dans la ville de Chieri en Italie du nord près de Turin qui avait lieu du 17 juin au 18 juillet 2016. Il s’agissait à la base d’un concours pour les moins de 35 ans : Young Fiber Contest, organisé via une exposition « Trame d’Autore ».
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Lieu d’exposition, une ancienne blanchisserie réhabilitée (il me semble).
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J’ai proposé une pièce composée d’une de mes broches à œil réalisé en fin détails de broderie de fils, de perles, de dentelles, de fausse fourrure et d’un oeil articulé d’ancienne poupée. Cela était la base mais aussi le centre de mon oeuvre, appelé « Roue oculaire ». L’oeil est un élément récurent dans mon travail, c’est celui qui voit, qui ressent mais qui voit aussi au delà du visible, oeil omniscient et conscient, il a un caractère mystique, sauvage, raffiné et parfois effrayant. Il est le témoin et au delà. Pour le mettre en évidence au sein d’un monde en mouvement, je l’ai placé au centre d’une « roue », la roue est un symbole primordial, à la fois élément technique de progrès et symbole du cycle de la vie, elle incarne le monde en mouvement. Ce symbole de roue prend la forme d’un ensemble de jersey crocheté en cercle, ce qui peut rappeler les napperons anciens, je vois dans le crochet et le tricot le symbole de la transmission des savoirs et des techniques, hélas qui se perdent.
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Catalogue d’exposition :
Voici la seconde oeuvre textile réalisée pour l’exposition au Château de Courcelles.
Cette réalisation a été assez difficile et longue à réaliser. A un certain point, la peinture ne séchait plus et je me suis résignée à « abandonner » et de créer une toute autre oeuvre (visage de chambre). Puis finalement la peinture a fini par prendre l’aspect que je désirais et j’ai pu continuer à travailler la matière en improvisant selon les caprices des matériaux et l’inspiration du moment pour créer une oeuvre plastique avec de la matière et intégrant un élément figuratif, l’éternel visage.
Je commence presque toujours une oeuvre par des recherches sous formes de notes et shémas sur du papier.
Close up.
Détail de tissage de différentes matières.
Broderie de fils d’or sur acrylique sur tissu.
Voici une video réalisée pour présenter mes deux oeuvres.
J’apprécie créer des oeuvres plus « abstraites » qui me permettent de réfléchir d’avantage sur la composition, l’équilibre des masses, l’harmonie des couleurs, la texture des matières, la souplesse ou la finesse des détails. Même si le dessin est ma spécialité première, j’ai toujours un besoin tactile et de « mettre la main à la pâte » qui m’a orienté vers le design de mode et textile que j’ai besoin d’assouvir.
L’oeuvre est suspendue à une branche brute.
Détail de tissage, noeuds et broderie de différents fils, rehaussé de peinture rose chair.
Plume de corbeaux noirs peintes en or.
En cours de réalisation :
Le tissage en train de se faire.
Liens en crochets pour suspendre le travail sur la branche.
peinture
broderie de fils noirs.
Pour une commande d’exposition où il s’agissait de mettre en valeur de façon artistique les matières récupérées, détournées, le recyclage, le déchet soit l’objet déchu, j’ai créé deux oeuvres d’art textile.
La première avait pour matière principale une chambre à air de vélo, quelques boulons et rondelles et bien évidemment du textile et des fils.
J’ai voulu créer une forme figurative sur de la matière et j’ai joué sur le cercle de la chambre à air que j’ai plié, manipulé jusqu’à lui donner un visage comme dans un trait dessiné unique, en gardant le bout métallique servant à être gonflé pour créer la pupille de l’oeil.
Quelques notes de travail pour la réalisation de l’oeuvre.
Il était important pour moi de créer en mettant en avant la technique du tissage. Promouvoir le Fiber Art est une mission que je me suis donnée.
Le visage est un sujet que j’aime travailler, avec l’oeil comme une fascination. On voit ici les rondelles et écrous peints en or rehaussés de broderies de fils dorés créant des rayons sortant du centre de l’oeil.
En début d’année, je m’étais rendue en Italie du nord, à Turin et Chieri pour visiter la région et ses musées (et manger des glaces et plein d’autres bonnes choses). J’avais notamment vu l’exposition Tamara de Lempicka, le palazzo Madama ou encore le musée de l’automobile (Fiat est née à Turin).
C’est ainsi que récemment j’ai exposé un travail textile dans une exposition collective de Fiber Art qui avait lieue du 31 octobre au 15 novembre 2015. J’étais très contente de montrer mon travail à l’international et de renouer avec les liens textiles qui me sont chers et d’avoir une excuse pour passer mes heures à de la broderie. Tout l’été j’ai réfléchi et préparé cette grande toile.
J’ai voulu donner vie à mes recherches du moment qui étaient centrées autour du thème de Cybele. C’est pourquoi je voulais inclure une silhouette à cornes représentant d’anciennes divinités païennes, le symbole du cube noir brillant que l’on retrouve en alchimie, que j’ai déjà repris et des caractères lydiens, qui ressemblent à des runes mais sont beaucoup plus anciens.
L’association or et noir est quelque chose de très présent dans mon travail et je voulais l’utiliser, comme pour souligner le caractère sacré de cette pièce.
Plastiquement j’aime le textile, les étendards, la laine, le fil, le doré. Je voulais aussi des matières organiques, c’est pourquoi je suis allée chercher du bois tombé près de chez moi.
J’ai monté une vidéo de cette balade car j’aime beaucoup cette nature dans laquelle je vis.
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Vers le bois et l’eau – version uncut from Holy Mane
C’était comme puiser de l’énergie habitée par les esprits de la forêt et en faire une Oeuvre d’art. J’ai enlevé l’écorce au couteau pour peu à peu toucher l’aubier, j’ai ensuite poncé les branches petit à petit et enfin attendu que le bois sèche bien pour le peindre en doré. C’était un processus long et magique de transformation.
J’ai également tissé les liens permettant d’accrocher les branches de bois. D’abord j’ai tissé aux cartons une bande noire et dorée mais je n’étais pas satisfaite, j’ai recommencé en faisant un tressage qui s’avérait beaucoup mieux. Le tissage est également un processus très long.
Après avoir peint une silhouette à l’acrylique sur le tissu noir, j’ai brodé quelques symboles en fils et d’autres parties en perles et paillettes. J’ai voulu jouer entre le brut et le raffiné en laissant tantôt le fil lâche tantôt en brodant minutieusement des détails subtils en fil doré ou en perles noires. Les fils forment ainsi un rythme, ils sont disposés horizontalement et verticalement comme une portée de musique dans une trame. Ce travail reprend l’idée de la transformation alchimique, ainsi que le lien entre la terre, voire ce qui est sous terre et le ciel ou le divin.
Vernissage du 31 octobre 2015 en Italie.
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Moi devant les portes de l’enfer à Turin.