Aquarelle – Vindex

Pour ceux qui ne me suivent pas sur les réseaux sociaux, j’expose en ce moment trois illustrations à la galerie du Bailli d’Epinal.
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L’exposition a commencé la semaine dernière et se poursuit jusque mercredi 14 mars 2018. Je serai présente demain mardi et mercredi de 13h30 à 18h pour celles et ceux qui aimeraient me rencontrer ou me poser des questions.
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J’expose pour la première fois mon aquarelle « Mars », en hommage au dieu de la guerre chez les romains (et Arès chez les grecs). Je prépare d’ailleurs une vidéo pour vous en parler plus en détails.
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J’expose cette aquarelle « Escape » que j’avais déjà exposé aux Imaginales de 2017.
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J’expose pour la première fois ma dernière peinture terminée « blue bird ».
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A très bientôt !
Voici une de mes illustrations préférées, réalisée en 2016. Il s’agit d’une aquarelle sur papier 300 grammes A3 représentant un des visages d’une ancienne divinité aux multiples noms que j’ai appelé ici Cybèle. Aujourd’hui, avec le recul et mes projets futurs, je peux dire qu’elle sera l’un des thèmes principal de mon travail.
J’ai ici commencé le dessin au crayon. J’avais d’abord construit le dessin en positionnant le vase, les fleurs et les dagues en bas (cela forme une étoile à cinq branches). J’ai filmé le processus de cette illustration dans la video plus bas.
J’ai bien aimé ajouté des paillettes rouges sous les yeux comme un maquillage de soirée.
Le visage étant mis en couleur, j’ai ensuite voulu un fond, je l’ai voulu à la fois texturé et immatériel tout en improvisant pour me « laisser aller » à mon intuition.
On peut voir ici mon bureau, toujours plein de choses. (Je ne fume pas mais utilise les boîtiers de cigarillos de mon copain pour y garder des choses, du gros sel ici, cela aide à texturer l’aquarelle notamment).
Vous saurez tout, ou presque grâce à cette vidéo !
J’ai superposé des formes géométriques, notamment le cube qui revient souvent, et également attribué selon mon histoire à Cybele. J’ai également dessiné des sortes de zig zag blancs suite à une sortie astrale que j’avais récemment faite et qui m’avait beaucoup marqué. Je ne l’avais pas faite seule, j’ai clairement sentie qu’on me tenait la main, et j’ai traversé des sortes de vortex avec des parois tapissées de ce genre de graphisme très optic art des années 60, tout en entendant fortement les ondes radios.
J’ai dessiné quelques symboles en vert, des cubes, la lune, des chouettes stylisés et même des appareils de castration utilisés lors des rituels pour Cybèle.
couic couic et la tête d’un lion
Des paillettes rouges et des yeux rouges.
La couleur doré est ici prédominante.
Voici une peinture à la gouache sur carton entoilé réalisée en août 2015.
Je voulais représenter certains poissons comme l’esturgeon et la murène suite à une conversation avec mon conseiller occulte.
J’avais envie d’utiliser une pâte de relief pour créer quelques textures sur la toile. Cela reste subtil en photo, mais se dévoile lorsqu’on observe cette peinture devant soi de plus près.
On voit notamment mon logo Holy Mane, tamponné dans la matière créant quelques motifs subtils.
Pour cette peinture, j’ai avant tout voulu partir d’une palette de couleurs bien définie, un exercice intéressant dont voici le moodboard.
Ensuite, sans trop savoir pourquoi j’ai dessiné ce squelette de cerf.
Voici quelques étapes de la peinture :
J’utilise peu la gouache sur toile ces derniers temps, j’utilise plutôt la peinture à l’huile, mais je voulais faire une peinture qui me prenne moins de temps. (Ma peinture « Lune noire » m’avait pris par exemple 40 heures).
J’ai aimé peindre ces poissons dans une palette choisie, mais ce n’était pas si facile et j’ai du faire preuve de grande patience et de persévérance.
J’ai présenté plusieurs fois cette peinture au public, notamment pour l’été des artistes en août 2016.
Aujourd’hui je vous parle d’une de mes illustrations préférée : Little piggy.
Il s’agit d’une aquarelle sur papier 300gr format A3.
Elle représente une jeune fille dans un style lolita avec des cheveux verts coiffés de tresses et d’une couronne de cristal. Elle tient dans ses bras un petit cochon rose. Le fond est décoratif avec des éléments abstraits à la fois rayonnant et répétitifs. On y retrouve de nouveaux mes fameux cubes qui semblent voler autour de cercles lumineux. On peut voir comment mon obsession des motifs intègre ce dessin.
Pour certains le sujet peut sembler incongru, comment peut on avoir des sentiments pour un animal qui n’est autre qu’un morceau de viande ? Mais pour moi, il est naturel de ressentir des sentiments envers des êtres vivants et même non vivants (vu que je ressens des sentiments devant des oeuvres d’art). Le cochon n’est pas forcément un symbole de « cochonneries » sales et dégoûtantes.
Je dessine beaucoup de jeunes filles avec des animaux, je ne sais pas vraiment pourquoi pour tout dire, mais il y a quelque chose de rassurant pour moi à représenter cette connivence mêlée d’affection.
Voici le processus de réalisation de ce dessin :
Les premières couleurs à l’aquarelle.
J’ai dessiné le fond à part, pour le préparer du mieux que je pouvais.
Avec les répétitions et les motifs, je me suis aidée d’un calque pour reporter le fond sur le papier.
J’ai utilisé de l’encre dorée pour les épées du fond.
Cette illustration a été exposé pendant 9 mois dans le salon de thé « Nulle Part Ailleurs » d’Epinal.
Il faut également exposé à la galerie du Bailli, le 19 au 26 novembre 2016.
Cette illustration est disponible en format carte postale, n’hésitez pas à m’écrire si elle vous intéresse.
Et voici une video me montrant colorer cette illustration :
Toujours légèrement en retard pour présenter sur mon blogue mes illustrations. J’ai réalisé celle ci l’année dernière et je l’aime beaucoup.
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J’aimerai continuer à aller dans ce sens et mêler la précision des traits du visage et la stylisation plus libre de celle des cheveux tout en ajoutant un fond inspiré de mes recherches en pattern design.
Je l’ai réalisé à la peinture à l’eau, aquarelle principalement et reprend un peu le principe de « Serpentine » dans les lignes claires au pinceau, la palette de couleur restreinte, l’aquarelle et le fond décoratif.
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J’ai inclus un motif de cheval, pour cela je l’ai gravé dans une gomme et imprimé sur le papier.
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On retrouve également des motifs récurrents comme le cube, les cristaux et des symboles plus ou moins astrologiques. Le cheval a ici un symbole de protection et rappelle le signe du sagittaire, sensé m’encourager à aller vers mes projets.
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On peut dire que cela a plutôt bien marché car j’ai exposé cette peinture récemment au marché couvert d’Epinal avec d’autres artistes illustres locaux. Cette exposition fait d’ailleurs parti d’une longue liste qui s’est écrite cette année. J’en reparlerai prochainement.
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Voici une aquarelle grand format (65cm x 92 cm) réalisée cet été.
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Je l’ai déjà montré sur facebook. Elle suit mes précédentes réalisations, mais dans un style plus libre et rapide où le trait à une grande importance. Le contour est réalisé au pinceau souple, le visage est ensuite peint à l’aquarelle au gros pinceau aquarelle.
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Le fond est composé d’éléments décoratifs sur fond d’encre bleue nuit.
J’ai voulu restreinte la palette de couleurs pour créer une association plus franche.
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On retrouve dans le décor des cubes, des yeux, des feuilles dorées et des évocations de serpent. Le bas de la peinture est composé d’éléments floraux en encre brune.
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Voici une proposition d’intégration en décoration dans un intérieur de style chic XXème siècle.
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Septembre. Les gens que je croise me demandent comment se passe la reprise.
J’ai passé l’été à travailler en partie sur une oeuvre de création textile dont je suis très contente, destinée à être exposée prochainement en Italie, à préparer une exposition qui s’est annulée au dernier moment au mois d’août, à me lancer sur de nouvelles illustrations en couleur sur grand format et enfin à préparer la convention lolita Modern Doll Fest. Même si j’ai profité des forêts et des lacs de ma région, j’aurai voulu un été qui ne se termine pas. Néanmoins, le changement de saison crée sur moi d’étranges changements, comme le fait que je n’ai pratiquement pas fait de crochet depuis le printemps, mais que mon corps « réclame » maintenant des pelotes de laines et des crochets. Cela me donne également envie de créer de nouveaux vêtements, comme si de nouveaux besoins se développaient à l’instar de la nature changeante. Le concept de vacances et de reprise est assez vague pour le meilleur comme pour le pire car lorsque j’ai besoin de décompresser, de me reposer ou de faire une pause, c’est tout simplement impossible, il me faut toujours un carnet de to do list de projets engageants (nouvelles expos) comme ennuyants (administration). (En réalité je n’ai pas de carnet, mais j’ai un classeur, tellement j’organise au maximum toutes mes idées).
Dans mes dernières aquarelles, j’avais déjà montré cette aquarelle « Signe des mains ».
En voici une autre.
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mon travail de création textile, j’avais commencé à dessiner des cubes sombres, c’est un motif très ancien chez moi, j’en avais déjà parlé dans mon précédent blogue. J’ai besoin de puiser en moi les symboles qui résonnent particulièrement plutôt que de recopier les symboles à la mode. Je développe aussi, en complément de mon travail graphique, un travail personnel sur mes sensations. A l’instar d’arts martiaux internes (le tai chi par exemple) que j’ai pratiqué pendant 5 ans et d’arts martiaux externes (que je commence très lentement à pratiquer), l’art se travaille à l’extérieur mais aussi à l’intérieur.
J’ai parfois envie de partager mes expériences en ce domaine mais c’est assez difficilement racontable. En tout cas, le motif du cube est apparu plusieurs fois dans les perceptions que j’ai reçu.
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Pendant le mois de juin, pendant que je brodais sur mon travail textile, j’écoutais le dahlia noir de James Ellroy. Parfois je ne trouve pas le temps de lire tous les livres que j’aimerai, du coup j’écoute des podcasts ou j’emprunte à la bibliothèque des livres audio sur CD. J’ai également de grandes recherches à faire autour du roman noir, de l’univers des tueurs en série, du surréalisme etc… Parfois toutes ces recherches se croisent, parfois cela prend plus de temps, mais quand cela se croise, tout semble s’illuminer et c’est assez fantastique. J’ai donc dessiné un dahlia dans les cheveux de mon personnage comme un clin d’oeil.
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J’aime bien quand certaines personnes pensent reconnaître des visages, ça me donne l’impression qu’il se dégage une familiarité étrange des portraits. Pour ce dessin j’ai pris modèle Sasha Luss, même si je n’ai pas mis en avant ce qui me frappe dans son visage (la blondeur, la pâleur), je pense que je la dessinerai souvent, son visage m’inspire beaucoup. J’aime rechercher des visages inspirants. J’ai interprété les cheveux de style un peu année cinquante. Pour la position des mains, je me suis pris en photo, c’est finalement ce qui reste le plus simple à faire. J’ai voulu un moment chercher des modèles, mais l’entreprise s’avère assez difficile.
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Voici un gif de l’évolution du dessin. J’ai commencé mon dessin en esquissant rapidement au fusain les proportions et l’emplacement du personnage, j’ai ensuite détaillé au fusain puis au crayon. J’ai ensuite encré à la plume et/ou au pinceau. L’encre était un mélange d’encre de Chine noire et d’encre brune pour stylo plume (marque Pelican). Je place ensuite la couleur au pinceau aquarelle. J’avais récemment peins en doré du bois et j’ai utilisé le reste de peinture dorée sur la robe.
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Et voici une proposition de décoration d’intérieur avec une touche graphique géométrique et année 50.
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