
« Kâlî détruit Mahâkâla au moment de la grande dissolution; c’est à dire que Kâli, puissance du temps, absorbe Kâla (le temps), le destructeur universel. »

« Kâlî détruit Mahâkâla au moment de la grande dissolution; c’est à dire que Kâli, puissance du temps, absorbe Kâla (le temps), le destructeur universel. »
Bonjour à tous et Bonne Année 2018 !
Comme toujours, je me sens débordée par les projets. C’est à la fois excitant, positif, mais à la fois cela demande une organisation et surtout de devoir sacrifier d’autres choses, notamment ma présence sur mon site. Et pourtant il est également prioritaire et nécessaire de partager mes actualités. J’ai beaucoup de mal à trouver du temps pour éditer mes vidéos, qui ont repris plus d’un an de retard. Filmer et éditer prend du temps, mais également se mettre à jour sur les paramètres techniques, notamment le fait que mon PC rame trop pendant le montage. Ajouter à cela mes routines de dessins à pratiquer. Sinon certaines choses avancent doucement mais surement, comme ma peinture à l’huile, mon tissage, etc,… D’autres sont en suspend, comme la fabrication de métiers à tisser, et d’autres sont sur le feu, comme l’exposition de février à Plombière les Bains. J’ai partagé ma pièce sur mon facebook pour les curieux.
Mais globalement ces projets sont hyper positifs et excitants. Pourtant je me sens débordée et je me rends compte que je n’aurai pas le temps de lire ces livres pris à la BMI, voir ces films, me promener ici ou là… Un jour, je vais mourir et je n’aurai pas eu le plaisir d’être enivrée par certaines lectures, musiques, films,… Et je pense notamment aux créations du XIXème siècle, qui m’intéresse beaucoup. De toute manière si le passé simple disparaît, autant ne plus lire d’écrits contemporains.
Bref, je passe en coup de vent pour partager ce gif, que j’ai tenté de partager sur les réseaux sociaux avant de me dire « mais les gif animés, c’est so 2010… »
Je me suis basée sur la vidéo d’un youtuber pour dessiner différentes étapes d’une certaine marche sur papier.
Je vous présente une peinture à l’huile sur châssis entoilé, réalisée entre mars et novembre 2016.
.
.
.
.J’aime utiliser la peinture à l’huile pour réaliser de nombreux détails, mais cela prend beaucoup de temps pour finir une toile. C’est pourquoi j’en réalise deux à trois par an à un rythme d’une heure et demi par semaine, en espérant que je termine celle en cours pour entrer dans mon quota de deux par an.
.
.
.
.
Je l’avais exposé à la galerie du Bailli en novembre 2016 à l’occasion de l’exposition et du marché de Noël. Elle était au côté de mes autres peintures « Lune Noire » et « jeune fille et montagne. »
.
.
.
.
.
.
Voilà quelques images de références pour ma peinture. On me demande souvent si je me peins, mais j’utilise plutôt des images de références venant de visages qui me plaisent, généralement des mannequins de mode. Je ne trouve absolument pas que je leur ressemble, mais si on a l’illusion que c’est le cas, tant mieux pour moi.
.
.
.
.
Je vous montre en photos, les étapes de la réalisation de cette peinture. J’aime bien utiliser la spirale d’or pour construire mon dessin.
Je débute assez grossièrement pour placer les traits principaux, voire les masses de couleurs quand c’est nécessaire. A ce stade, on me dit souvent « mais tu as changé de style ! » avec joie (autour de moi les gens préfèrent les styles un peu naïf et expressif voire abstrait à la mode chez les peintres amateurs dans les années 60 à 80, alors que j’aime les détails et le réalisme fantastique pour ne pas dire le pop surréalisme émergent des années 2000). On peut voir un petit croquis annonçant l’intention de la composition, même si celle ci reste « simple ».
.
.
.
.
Je ne peins pas avec de la nourriture, mais j’aime bien manger des gâteaux, c’est je pense le secret ultime d’une peinture réussie.
J’avais commencé par l’arrière plan, en voulant créer une zone de profondeur en utilisant du flou de perspective.
C’est assez intéressant de voir comme le visage change d’expression et prend vie selon qu’il évolue.
J’utilise très peu de noir, j’aime ajouter des ombres avec des mélanges de bleu outremer.
.
.
.
.
.
On me demande souvent pourquoi je ne commence pas par les yeux ou si j’oublie de mettre des cils ou des cheveux, mais c’est parce que je place les détails en derniers.
J’avais une idée de fleurs au début, mais entre temps, je crois que j’ai oublié ou j’ai changé d’humeur pour faire des fleurs à pétales plus bombées, comme des roses ou des pivoines. J’aime bien ce thème de la nature, des prairies printanières et également le thème plus sec de la serpette, de la faucheuse sévère et effrayante.
.
.
.
.
J’aime bien cette couleur de cheveux, qui me rappelle certains films des années 60-70. J’aime de manière général l’ocre, mais plutôt par touches qu’en applat.
.
.
.
.
Voici un gif de l’évolution de la peinture :
.
.
En ce moment et jusque dimanche, est présentée notre exposition au Centre Culturel d’Epinal. Il s’agit du travail réalisé par les membres de l’atelier Fiber Art Epinal que je co-anime, un atelier d’arts plastiques ouverts aux adultes qui a lieu tous les 15 jours. J’expose moi même cinq oeuvres d’art textile. Nous avons choisi ensemble le thème « Rêves d’orient », et j’ai choisi de m’orienter vers la Mésopotamie avec un petit détour vers le XIXème siècle, son romantisme et son orientalisme. C’est pourquoi j’ai représenté les portraits du poète anglais Lord Byron et du peintre français Eugène Delacroix.
.
.
.
.
.
Comme annoncé plusieurs fois, notamment sur les réseaux sociaux, le vernissage a eu lieu mardi 24 octobre avec une petite performance d’une artiste italienne, elle était déjà venu l’année dernière pour notre première exposition et a bien voulu réitérer l’expérience.
Je partagerai mes explications de mes oeuvres, que j’ai imprimé sur des cartels ici sur mon site plus tard.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Merci à tous ceux qui sont venus me soutenir pour l’organisation de cette exposition, merci aux curieux et aux amateurs, aux élus municipaux, merci aux artistes et aux participants.
Ishtar
.
.
Sardanapale
.
.
.
Vous pouvez voir mes oeuvres textiles en détails dans cette note accompagnée d’une video.
.
.
.
.
.
Voici quelques photos de l’exposition :
.
.
.
MG, qui nous a offert une petite performance pour s’inclure dans l’installation de Pascal, inspiré de shibari.
.
.
.
Je présente mon travail « Cybele« , que j’avais déjà exposé en Italie.
.
.
.
.
.
Ici, je présente plusieurs travaux personnels dans de petits cadres.
.
Ici je montre différentes techniques de tissage que l’on peut réaliser pendant les ateliers, avec du matériel de récupération (carton, emballage, plastique),…
.
Ici encore quelques travaux personnels avec « third eye » au fond et « roue oculaire » à droite de l’image.
.
.
.
L’événement a bien été couvert par les médias locaux, notamment avec des articles dans l’Echo des Vosges, Vosges Matin et sur la chaine de télévision Vosges TV.
.
.
.
.
.
Et bien sur je vous parle de notre future exposition qui aura lieu dans moins de deux mois, juste avant Halloween (mais rien à voir, enfin j’espère). Je suis très contente de pouvoir pérenniser cet événement avec une équipe motivée.
.
.
L’été passe toujours trop vite à mon goût, et je ne dis pas cela parce que je suis en vacances, mais parce que j’aime la chaleur.
.
.
.
Au contraire, je suis toujours à fond dans une multitude de projets qui m’empêche de « me reposer ». Tout d’abord, la période estivale est ici une période touristique et je participe à l’événement « l’été des artistes » sur la place des Vosges d’Epinal.
La dernière fois c’était le 29 juillet, je vous en parlais ici. Et ma seconde présence sera demain samedi 19 août 2017 !
.
.
Au premier plan, le métier à tisser DIY !
.
.
Donc rendez vous sur la belle place historique de la cité des Images !
Et j’ai préparé pour l’occasion une nouveauté !
J’ai remarqué que beaucoup de visiteurs ne savaient pas trop situer mes créations pour des adultes ou des enfants. Mon style romantique est résolument adulte mais les couleurs pastels, roses et le style doux et féminin met le doute. En réalité je ne me fixe aucune barrière mais je crée avant tout pour moi, qui suis plutôt adulte (il me semble ?). On m’achète des articles pour offrir souvent à des enfants, notamment certains petits miroirs roses ou quelques unes des cartes postales (et même une peinture). Mais je pense que je m’identifie surtout à une post adolescente amatrice d’art, de mode et de contre cultures… Je reste une gothic lolita dans l’âme et la sensibilité. Le mois dernier j’ai été très contente de vendre des cartes à de jeunes touristes. Certaines personnes m’ont même dit avoir flashé sur certaines de mes illustrations. C’est vraiment un bonheur d’avoir ce genre de retours. Ca ne m’arrive pas souvent mais quand ça arrive ça semble bien affirmé, en gros ça plait ou ça ne plait pas.
.
.
Plus il y a du soleil plus je suis contente moins je souris.
.
.
Pour revenir au secteur « enfant », ce n’est pas quelque chose auquel je me ferme, au contraire, j’ai même baladé mon book dans un petit salon jeunesse histoire de rencontrer des éditeurs. Mais en fait le thème « enfant » est plutôt très coloré, c’est à dire des couleurs assez vives et souvent proches des couleurs primaires, alors que ma palette est résolument plus subtil, plus « mode », c’est à dire influencée par la mode et la décoration où les tons sont beaucoup plus riches et issus de mélanges variés. (D’ailleurs quand on fait de la peinture depuis longtemps c’est assez pénible de voir des couleurs « directement sorties du tube » dans le travail d’autres peintres, c’est plus du collage de couleurs que de la composition personnelle, chaque couleur a sa propre vibration, sa propre émotion). En ce moment le rose pastel est d’ailleurs très en vogue, même pour les adultes. Egalement concernant le trait, la mode est au trait simple et direct alors que moi j’aime les détails, et j’aimais aussi cela quand j’étais enfant, heureusement dans les années 80 j’ai eu de beaux livres illustrés avec plein de détails et de couleurs douces. J’ai demandé à différents éditeurs leur manière de sélectionner des illustrateurs et même s’il n’y a pas de règle unique, on retrouve une tendance où ils regardent directement les autres livres pour enfants publiés, en gros ils ne cherchent pas à la source et veulent voir des produits finis. C’est un peu dommage ce manque de prise de risque car ça signifie que pour commencer à être publié il faut avoir déjà été plusieurs fois publié… Un peu comme quand on cherche un premier emploi et que toutes les boîtes demandent des débutants (pour payer un salaire moins chers) « avec 2 années d’expériences », donc comment décrocher le premier job ? Mais bon je comprends que le monde de l’édition n’est pas un monde où il y a de grands libertés, c’est souvent un milieu qui ne va pas très bien financièrement, un vaste et triste débat…
.
Illustration du Cancer exposé dans un salon de thé.
.
.
Sur les étals de librairie, cela fait plusieurs années que l’on trouve des « livres de coloriage« . Au début j’étais sceptique et je me demandais comment cette tendance pouvait perdurer, mais encore aujourd’hui on en trouve et même des rayons entiers. C’est un phénomène assez étrange qui flirte avec les tendances « zen » (qui n’est pas une tendance à la base et loin d’être de tout repos), « anti-stress », « bien être », « hygge », « spirituel », etc… Tout des termes marketings qui marchent à fond, un peu comme la tendance vegan ou bio, d’ailleurs le site amazon investit maintenant dans le bio. Je ne suis pas contre le bio, mais je me méfie du greenwashing, mais ce n’est pas le sujet.
.
Exposition de l’illustration des Gémeaux à l’hôtel Kyriad donnant sur la rue.
.
.
Pour ma part le « coloring book » (en anglais c’est mieux vendeur ?) n’est pas un produit qui me semblait pour moi, déjà parce que je « colorie » déjà mes propres illustrations et ensuite parce que cela donnait un côté enfantin à ma pratique qui est plutôt une discipline rigoureuse pas du tout anti stress. Je trouvais qu’il y avait quelque chose de réducteur, un côté dînette qui n’allait pas aider à défendre le côté professionnel de cette activité déja bien mis à mal par les clichés de l’artiste glandeur.
Mais force est de constater qu’il existe un véritable marché, une véritable demande. Du coup j’ai voulu tenter la chose en mélangeant la tendance actuelle et mes observations quant aux produits que je proposais, donc le voilà, mon livre de coloriage :
.
.
.
Il est limité à 24 exemplaires (12 signes du zodiaques fois 2), numéroté et signé, fait à la main avec de la patience et l’esprit Do It Yourself que j’aime tant. Du DIY plus punk que loisir créatif, mais ça c’est une autre histoire, à moins que je l’ai déjà raconté…
Son format est en A5, imprimé sur papier 150 grammes qui permet de colorier au crayons mais également aux feutres.
Le sujet de l’astrologie est un sujet prégnant tant les symboles et les astres guident ma vie. Ainsi même l’amateur pourra se familiariser avec les symboles des planètes, des signes et des éléments (eau, air, terre, eau représenté par des triangles, que j’ai tatoué sur les doigts). J’ai utilisé les personnages que j’avais déjà dessiné et utilisé sur un autre fond pour un projet d’exposition qui n’a pas encore vu le jour (il me faut une salle et retrouver un imprimeur souhaitant travailler). J’ai déjà exposé les signes du cancer, gémeaux et sagittaire aux Imaginales. J’ai également imprimé un tissu avec ces motifs. Maintenant je dévoile les douze signes dans un fond qui s’apprête mieux au coloriage avec du dessin vectoriel décoratif inspiré de mandala.
.
.
.
.
Vous pourrez retrouver tout cela demain samedi 19 août sur la place des Vosges, mais vous pouvez aussi m’en commander par message privé.
J’aurai également quelques illustrations originales et mes créations textiles, je ferai d’ailleurs une démonstration de tissage DIY comme la dernière fois.
Niveau projet, je travaille toujours sur la Mésopotamie pour de l’art textile que j’exposerai fin octobre, c’est un sujet qui m’amène bien loin que je compte poursuivre. J’avoue que cela prend tellement de temps que je ne suis pas prête (et oui la broderie est quelque chose de trèès long..). J’exposerai fin août à la Galerie du Bailli quelques dessins originaux, notamment un tribute à la série Westworld (oh lala c’est déjà la semaine prochaine). J’ai aussi eu un dessin édité dans une revue littéraire, la revue AOC. Et j’ai milles vidéos à éditer, je vous reparle de tout ça au plus vite.
A demain j’espère.
Bonjour à tous, cela fait un moment que je vous parle de ma pratique textile, et pourtant il reste encore tant à en dire.
« En plus d’Epinal, j’ai été très heureuse de pouvoir exposer en 2015 et plusieurs fois en 2016 à Chieri(Italie) et Montigny les Metz et en 2017 à la Manufacture de Roubaix. pour leur exposition Eau Textile. »
Je vous propose de vous montrer un peu plus de mon travail, mais également de vous présenter quelques tutoriels de mes tissages (bientôt). Mais pour le moment je vous invite à découvrir ou redécouvrir quelques unes de mes pièces uniques :
Ces pièces ci dessus ont été exposés en octobre 2016 au Centre Culturel lors de notre exposition Fiber Art Epinal.
J’ai encore de nombreuses pièces que je n’ai pas mise en ligne, vous en verrai dans mon portfolio, certaines étaient en vente sur ma boutique A Little Market, et j’avais comme projet de refaire une boutique sur Prestashop, mais ils ont tout effacé ma boutique (en construction) sans que je ne comprenne pourquoi. De plus, si vous avez suivi les infos, l’entreprise ALM s’est faite rachetée par Etsy, qui a décidé de fermer ensuite ALM, laissant de nombreux vendeurs sur le carreau. En gros c’est un peu le bordel.
Voici d’autres bijoux d’art qu’on peut trouver parfois sur mes stands ou plateforme de vente (boutique en ligne. Je repasserai un temps sur Etsy et migrerai peut être sur tictail). Si une pièce vous intéresse n’hésitez pas à me laisser un message bien entendu.
Personnellement mes créations sont plus des oeuvres, appelés bijoux d’art et mon but ici n’est pas de vendre pour vendre, mais de proposer à la vente ce que je produis, comme dans une vitrine. J’ai vraiment besoin de savoir que le client aime ce qu’il achète, mais qu’il ne le fait pas, juste parce qu’il a suivi une technique de vente qui pousse à l’achat.
Je sais que tout ça est complètement anti commercial et que je vais finir en enfer, mais je mets tellement de coeur dans ce que je fais, je ne recherche pas de « recette qui marche », de production industrielle (je parle pour ces oeuvres là, mais j’adorerai dessiner une collection pour une marque par exemple), que j’ai du mal à laisser partir mes créations. En plus généralement le public ne comprend pas que le prix soit plus élevé (entre 50 et 95 €) que des pièces produites de manière industrielle dans des pays où la main d’oeuvre surexploitée est moins chère, avec des matériaux de mauvaises qualités, dans des conditions indignes et polluantes, avec des techniques superficielles (coller des perles, plutôt que les broder,…), etc…
Sans parler du pourquoi je ne propose pas des produits « à la mode », tant par le style que dans le « discours » comme dessiner des chouettes dans un style vectoriel avec des couleurs flashy destinées à envoyer des signaux aux cerveaux moins développés (à la base ceux des enfants),… avec un discours hypocrite sur l’amour et le fait que vous deviendrez heureux et riche et gentil dans un monde d’amour, surtout si vous faites un voeux chaque fois que vous attachez votre produit à vous même et vous pouvez même ouvrir vos shakras en postant la photo sur facebook… Non mes broches font peurs, pourtant je vous garantie qu’elles ne sont pas contaminées à l’anthrax, même si j’utilise des couleurs sombres, pastels ou « patinées ».
Longtemps j’ai expliqué le travail du fait main, ou du style intemporel plutôt que la tendance (qui sert à écouler des stocks tous les 6 mois ou plus chez H&M) mais maintenant, je ne me force plus. Je le fais, j’explique (parce que si vous lisez ce blogue vous avez remarqué que j’aime expliquer) mais si je vois que la personne en face est bornée, lobotomisée par le système consumériste actuel je la laisse à son ignorance et la guide vers des hand spinner.
Et comme je suis sympa, je vous ai même fait une vidéo où je vous réexplique tout comme il faut (« décidément elle aime bien expliquer, est ce parce que les gens auraient du mal à comprendre ?« ).
Comme l’année dernière, je reviens sur la place des Vosges d’Epinal ce samedi 29 juillet 2017 !
(photo août 2016)
Ce sera mon deuxième événement de cet été avec celui qui a eu lieu à Plombières le samedi 8 et dimanche 9 juillet, et j’en aurai un autre au mois d’août le samedi 19. N’hésitez pas à regarder dans la colonne de droite mes « prochains événements ».
Vous pourrez voir mes bijoux textiles en vrai, ou acheter des reproductions d’illustration, des originaux ou des estampes. Je ferai également une démonstration de tissage DIY sur un des métiers que je viens de terminer, annonçant prochainement des ateliers. Je montrerai ma méthode pour créer des motifs avec un métier sans peigne, en utilisant des baguettes et des fils.
Vous pourrez donc voir des tissages originaux pour vous donner une idée, ce sont des tissages que je réserve pour mon exposition d’octobre avec mon atelier Fiber Art Epinal, sur le thème de la Mésopotamie.
Ce sera la deuxième année où je participe avec le collectif d’artistes Pigment T à leur événement « l’été des artistes » qui réunit plusieurs de leurs membres autant dans le domaine des arts plastiques que des arts appliqués (bijoux, chapeaux, stylo en bois tourné,…).
Voici quelques photos de l’an dernier.
Ce jour là il marquait 40°C sur le thermomètre de la pharmacie. C’était un peu extrême.
La jolie Place des Vosges d’Epinal avec mon stand au centre de la photo.
Vosges Matin avait fait un article sympa, je suis toujours étonnée des journalistes qui arrivent à synthétiser tout ce que je leur dis, parfois je suis trop bavarde tant j’essaie d’être comprise.
Ici je m’amusais à faire de jolis panoramiques avec mon nouvel appareil photo. Il existe peut être un widget pour afficher les panoramas sous WordPress, si vous savez, dîtes moi celui que vous préférez, sinon on peut cliquer sur la photo.
Ici vous pouvez me voir au milieu de plusieurs peintures, de cadres et d’oeuvres textiles au fond.
Au fond à gauche la basilique.
Encore quelques panoramiques, tant j’aime l’architecture de cette place, accompagné d’effet HDR pour gérer la très grande luminosité de cette journée à 40°C.
Si vous voulez savoir dans quel numéro est apparu l’article, il s’agit du 2750.
Et pour finir une video que j’avais déjà partagé sur ma page facebook
Ce week end, le samedi 8 et le dimanche 9 juillet 2017, retrouvez moi à Plombières-Les-Bains pour leurs manifestations artistiques dans les rues de la ville thermale : PLB ART.
Je serai présente avec de nombreux artistes de la région. Mon stand sera sur la place Maurice Janot.
Vous pouvez venir pour le vernissage le samedi à 17 h !
Les artistes sont répartis dans tout le centre ville.
Je présenterai des dessins originaux, des peintures, de l’art textile, ainsi que des estampes de gravure, des bijoux d’art et quelques cartes postales. Si vous êtes intéressés par l’acquisition d’une oeuvre ou d’une reproduction, je vous fais une promotion de 10 % sur place en me donnant le code « Lorraine ».
Je ferai également une démonstration de tissage.
Voici une de mes illustrations préférées, réalisée en 2016. Il s’agit d’une aquarelle sur papier 300 grammes A3 représentant un des visages d’une ancienne divinité aux multiples noms que j’ai appelé ici Cybèle. Aujourd’hui, avec le recul et mes projets futurs, je peux dire qu’elle sera l’un des thèmes principal de mon travail.
J’ai ici commencé le dessin au crayon. J’avais d’abord construit le dessin en positionnant le vase, les fleurs et les dagues en bas (cela forme une étoile à cinq branches). J’ai filmé le processus de cette illustration dans la video plus bas.
J’ai bien aimé ajouté des paillettes rouges sous les yeux comme un maquillage de soirée.
Le visage étant mis en couleur, j’ai ensuite voulu un fond, je l’ai voulu à la fois texturé et immatériel tout en improvisant pour me « laisser aller » à mon intuition.
On peut voir ici mon bureau, toujours plein de choses. (Je ne fume pas mais utilise les boîtiers de cigarillos de mon copain pour y garder des choses, du gros sel ici, cela aide à texturer l’aquarelle notamment).
Vous saurez tout, ou presque grâce à cette vidéo !
J’ai superposé des formes géométriques, notamment le cube qui revient souvent, et également attribué selon mon histoire à Cybele. J’ai également dessiné des sortes de zig zag blancs suite à une sortie astrale que j’avais récemment faite et qui m’avait beaucoup marqué. Je ne l’avais pas faite seule, j’ai clairement sentie qu’on me tenait la main, et j’ai traversé des sortes de vortex avec des parois tapissées de ce genre de graphisme très optic art des années 60, tout en entendant fortement les ondes radios.
J’ai dessiné quelques symboles en vert, des cubes, la lune, des chouettes stylisés et même des appareils de castration utilisés lors des rituels pour Cybèle.
couic couic et la tête d’un lion
Des paillettes rouges et des yeux rouges.
La couleur doré est ici prédominante.
Cette année j’expose aux Imaginales, le festival littéraire des mondes de l’imaginaire. Retrouvez mes illustrations à l’espace Cours, en face de la bande dessinée à partir de demain jusque dimanche 21 mai 2017.
Retrouvez tout le programme sur leur site internet.
Une nouvelle session qui s’annonce très bien d’autant qu’il y a beaucoup plus de stands et d’espaces de rencontres et de conférences.
Installation du mercredi 17 mai.
Vous pourrez découvrir mes deux dernières illustrations :
Exposition à l’hôtel Kyriad dans le cadre des Imaginales 2015 et ici.
Voici une peinture à la gouache sur carton entoilé réalisée en août 2015.
Je voulais représenter certains poissons comme l’esturgeon et la murène suite à une conversation avec mon conseiller occulte.
J’avais envie d’utiliser une pâte de relief pour créer quelques textures sur la toile. Cela reste subtil en photo, mais se dévoile lorsqu’on observe cette peinture devant soi de plus près.
On voit notamment mon logo Holy Mane, tamponné dans la matière créant quelques motifs subtils.
Pour cette peinture, j’ai avant tout voulu partir d’une palette de couleurs bien définie, un exercice intéressant dont voici le moodboard.
Ensuite, sans trop savoir pourquoi j’ai dessiné ce squelette de cerf.
Voici quelques étapes de la peinture :
J’utilise peu la gouache sur toile ces derniers temps, j’utilise plutôt la peinture à l’huile, mais je voulais faire une peinture qui me prenne moins de temps. (Ma peinture « Lune noire » m’avait pris par exemple 40 heures).
J’ai aimé peindre ces poissons dans une palette choisie, mais ce n’était pas si facile et j’ai du faire preuve de grande patience et de persévérance.
J’ai présenté plusieurs fois cette peinture au public, notamment pour l’été des artistes en août 2016.
Aujourd’hui je vous parle d’une de mes illustrations préférée : Little piggy.
Il s’agit d’une aquarelle sur papier 300gr format A3.
Elle représente une jeune fille dans un style lolita avec des cheveux verts coiffés de tresses et d’une couronne de cristal. Elle tient dans ses bras un petit cochon rose. Le fond est décoratif avec des éléments abstraits à la fois rayonnant et répétitifs. On y retrouve de nouveaux mes fameux cubes qui semblent voler autour de cercles lumineux. On peut voir comment mon obsession des motifs intègre ce dessin.
Pour certains le sujet peut sembler incongru, comment peut on avoir des sentiments pour un animal qui n’est autre qu’un morceau de viande ? Mais pour moi, il est naturel de ressentir des sentiments envers des êtres vivants et même non vivants (vu que je ressens des sentiments devant des oeuvres d’art). Le cochon n’est pas forcément un symbole de « cochonneries » sales et dégoûtantes.
Je dessine beaucoup de jeunes filles avec des animaux, je ne sais pas vraiment pourquoi pour tout dire, mais il y a quelque chose de rassurant pour moi à représenter cette connivence mêlée d’affection.
Voici le processus de réalisation de ce dessin :
Les premières couleurs à l’aquarelle.
J’ai dessiné le fond à part, pour le préparer du mieux que je pouvais.
Avec les répétitions et les motifs, je me suis aidée d’un calque pour reporter le fond sur le papier.
J’ai utilisé de l’encre dorée pour les épées du fond.
Cette illustration a été exposé pendant 9 mois dans le salon de thé « Nulle Part Ailleurs » d’Epinal.
Il faut également exposé à la galerie du Bailli, le 19 au 26 novembre 2016.
Cette illustration est disponible en format carte postale, n’hésitez pas à m’écrire si elle vous intéresse.
Et voici une video me montrant colorer cette illustration :