Recherche modèles pour poser

Recherche modèles pour poser

Je suis en train de mettre en place différents ateliers, dont un atelier de peinture et dessin de modèle vivant.
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Si vous êtes modèle ou artiste (débutant ou professionnel) et que vous êtes intéressés, n’hésitez pas à me contacter. Le lieu est dans les Vosges, aux Voivres ou à Epinal. J’initie les débutants aux bases du dessin et laisse tranquille ceux qui n’aiment pas qu’on regarde leur dessin (je sais ce que c’est). On n’est pas dans le jugement ou la compétition mais dans la découverte ou la pratique d’une activité artistique.
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Idéalement, j’aimerai donner un côté Dr Sketchy aux ateliers, avec des costumes (si j’en dispose), de la musique, des petits gâteaux et des boissons (thé, café, etc…) pour un moment convivial. J’ai besoin de d’abord réunir suffisamment de participants pour pouvoir proposer une ou des dates.
Il n’y a donc pas de date pour le moment.

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Je recherche des modèles pour poser lors de séances de peinture/dessin (Vosges).
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La priorité est de savoir tenir une pose sans bouger plus de 20 minutes. Après si la personne est belle et élégante, c’est mieux; avec de la grâce, un port noble et du maintien c’est idéal. (Homme ou femme de 18 à 50 ans).

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Pour le moment je ne recherche pas de nu, mais il faut savoir accepter des regards poser sur vous. Les photos en références sont des exemples de physique et de style idéals.

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Bonne année 2023 ! Bilan 2022

Bonne année 2023 !  Bilan 2022

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Merci à tous ceux qui ont contribué à faire de 2022 une belle année personnelle, malgré le chaos ambiant, les injustices fabriquées par les bourgeois (inflation, plus de contrôle, moins de droits…), la violence des racailles, et autres guerres, pollutions, risques et obligations sanitaires et techno-surveillances mortifères. Continuer de vivre et survivre doit être le but.
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- J’ai fait une longue étude sur la peinture de J. W. Waterhouse et comment The lady of Shalott s’inscrit dans les textes des légendes arthuriennes. Je me souviens avoir beaucoup donné pour cela, m’être replongée dans les textes (Chrétiens de Troyes, Tennyson,…) et (re)vu quelques films (Perceval le Gallois, the Green Knight…). J’ai pu faire une présentation orale de ce sujet, ce qui m’a donné confiance pour en faire d’autres.
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- J’arrive de mieux en mieux à faire du dessin libre, dessin automatique. J’ai réétudié les surréalistes, puis certains peintres abstraits, puis Jung et d’autres. Pour la rédaction d’un texte pour Rébellion, j’ai lu des textes sur la Tradition et les pérennialistes, notamment Révolte contre le monde Moderne. J’ai fait des visuels d’albums de musiques, dont un pour qui j’ai appris la calligraphie arabe (l’écriture sacrée et le geste du pinceau font parti de mes préoccupations). Je fais beaucoup de connexions avec mes croyances personnelles et cela renforce ma critique d’écologie radicale (antitech). Je fais plus d’abstrait et plus de méditation profonde (invocation de personnages) pour faire venir des scènes et des idées d’illustrations (pour le moment seulement en croquis). Je m’intéresse plus à l’art outsider, art brut et art visionnaire, celui aussi de Hilma af Klint. J’ai rencontré quelqu’un parlant avec des esprits, me disant qu’il fallait que je leur parle et surtout leur demande plus. Je passe donc d’être « plus à l’écoute des esprits » à « être plus en discutions avec les esprits ». (Que l’on y croit ou non, la démarche et la méthode créative fait qu’au final, on obtient des idées et des peintures). J’ai toujours plus ou moins envie de faire des ateliers ou des podcasts, que ce soit art-thérapie, modèles vivant, peinture en plein air, développement de la créativité etc,… J’ai un grand besoin d’échanger, de partager mes connaissances artistiques et à la fois j’ai pu constater durant mes ateliers que les gens étaient peu réceptifs et que je ne voulais pas du tout m’adapter à ces personnes. Donc je suis encore en recherches d’équilibre sur ce sujet (d’où des videos ou podcasts, mais j’ai arrêter le stream sur twitch). Je recherche moins de liens sociaux, je préfère les marginaux aux gens « normaux » qui me marginalise.
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Je vais essayer de faire plus de peintures, tout en continuant d’écrire des textes, mais je vais essayer d’être moins active pour les groupes et les autres, car j’ai l’impression qu’on ne mesure pas assez la qualité de mon travail (intellectuel, manuel et graphique), surtout quand je prends du temps pour des visuels, qui ne sont finalement pas utilisés. Je vais dessiner plus de critiques de l’actualité pour les réseaux sociaux, sous l’exemple de Just Stop Oil. Je continue de dessiner des motifs répétés, que je propose dans mes boutiques society6.com/holymane et holymane.redbublle.com.

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exposition Holy Mane au Cristal de décembre

exposition Holy Mane au Cristal de décembre

Retrouvez mes œuvres sur mon stand d’exposition et vente, au chapiteau de Cristal, place de l’Atre d’Epinal.
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Comme l’année dernière, je serai avec les sympathiques Pigment T derrière la Basilique St Maurice.
De 11h à 20h, du jeudi 15 au dimanche 18 décembre 2022, n’hésitez pas à venir voir en vrai mes peintures.
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J’ai commencé dernièrement à peindre une série de portraits de Carl Gustav Jung sur carton brut que j’ai exposé lors du Bazar des Beaux Arts. J’ai poursuivi ma série inédite sur format A5 (environ) pour ce long week end.

 

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(extrait d’une de mes notes sur ma démarche artistique actuelle)

Carl Gustav Jung

Les surréalistes s’intéressent aussi à la psychanalyse. Le monde des rêves, l’inconscient, les mythes, les symboles, l’alchimie, les mandalas sont des sujets étudiés par le psychanalyste suisse Carl Gustav Jung. Je me suis ainsi plongée dans des documentaires, des expositions, des élèves, des ennemis de Jung.

Son livre rouge regroupant ses notes, rêves et visions semblent vraiment intéressant en terme de méthode personnelle pour s’ouvrir à des choses. Il reprend aussi l’idée du « laisser advenir », proche du wou wei chinois qu’il appelle en allemand Geschehenlassen. Ce point me permet de travailler notamment les dessins et la peinture automatiques et libres que je réalise de plus en plus, non pas spécialement pour un résultat plastique, mais pour atteindre un état de transe me permettant de créer de façon plus fluide et inspirée, en toute conscience.
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Jung a beaucoup travaillé sur l’imagination et lorsque je lis des choses psychanalytiques sur ce sujet, j’ai l’impression qu’on parle d’évidence. Mais quand je parle à des personnes et qu’elles s’interrogent sur mon « imagination », je comprends alors que ce monde est un mystère pour la plupart des gens (qui y ont pourtant tant goûté dans leurs enfances). C’est pourquoi j’ai décidé de faire des séries de portraits de Jung, en utilisant le Geschehenlassen sur le fond et des portraits plus figuratifs et réalistes, mais dans des couleurs toutefois que j’aime (pastels, fluo, violets sombres, etc.).
Les notions de symboles, mythes, inconscients collectifs, archétypes sont également des points importants à explorer. J’ai déjà montré mes peintures récentes traitant de ces sujets avec un labyrinthe, un minotaure et d’autres éléments pour témoigner de ces inspirations.
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Carl Gustav Jung (16 octobre)

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Pour moi, peindre un portrait, ne signifie pas qu’on aime émotionnellement telle ou telle sujet, qu’on le trouve sympathique ou autre. Ici, il s’agit d’expliquer ma démarche et de citer une personne ayant travaillé sur des sujets qui m’intéressent. On peut citer ces auteurs dans des textes, comme on peut en faire des portraits en peinture.

Après une première série de 4 peintures sur carton, que j’ai présenté au Bazar des Beaux Arts, je continue mon exploration avec une série de 10 peintures sur papier supplémentaires, que je proposerai lors de ma prochaine exposition/vente du 15 au 18 décembre 2022.

Il y a d’autres sujets qui m’occupent, dans cette démarche actuelle : l’art abstrait, et notamment l’abstraction lyrique ou art informel renouant avec mes premières amours (Wols,…), le spirituel dans l’art des abstraits comme Kandisky ou Malevitch, l’art mediumnique de Hilma af Klimt, l’art brut et visionnaire, l’animisme, la Tradition primordiale, le spiritisme etc,… Tout cela rejoint et nourrit l’idée d’inspiration et de connexions à des mondes subtils (est ce notre propre Soi, inconscient, ou est ce des entités d’autres mondes?) grâce au travail de modification d’état de conscience par l’art, la méditation, les rêves ou la transe.

Holy Mane au Bazar des Beaux-Arts

Holy Mane au Bazar des Beaux-Arts

J’ai le plaisir de vous retrouver pour le marché de Noël « Le Bazar des Beaux Arts » les 26 et 27 novembre 2022.

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Artisans d’art et artistes, peintures, bijoux, photographies, céramiques, dessins…

Rendez-vous à l’Espace Cours d’Epinal les :

  • Samedi 26 novembre : 10h-21h : exposition, à partir de 19h : apéro dinatoire avec produits du terroir

  • Dimanche 27 novembre : 10h-18h animations

 

 

L’écologie en boîte de conserve industrielle, Just stop oil.

L’écologie en boîte de conserve industrielle, Just stop oil.

Aujourd’hui, des militants portant des T shirt Just Stop Oil, ont aspergé le tableau « La jeune fille à la perle » (1655) de Johannes Vermeer aux Pays-Bas.

L’écologie déteste t’elle la peinture impressionniste et l’Art en général ?

 

 

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Le 14 octobre 2022, deux militantes du mouvement écologiste Just Stop Oil (1) ont déversé de la soupe sur la peinture «Tournesols » exposée à Londres, peinte par Vincent Van Gogh en 1888.

Le but ? Pour ces « écolos », il s’agissait de capter l’attention médiatique pour dénoncer et demander l’arrêt de projets d’exploration et de production de pétrole et de gaz au Royaume Unis.

Ils questionnent :

« Il est temps de se lever de se battre pour ce qui est juste. Qu’est-ce qui a le plus de valeur, l’art ou la vie ? »

 

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Autant il est important de préserver l’environnement et de dénoncer l’exploitation pétrolière et gazière qui le détruit, autant cibler l’art ne fait qu’appuyer une détestation de celui-ci. Sans parler du fait que l’art n’est pas responsable de la destruction de la nature, au contraire, il lui rend souvent hommage et grâce, en tire une inspiration infinie et conduit l’âme des hommes à la contemplation.

Ce geste de destruction symbolique (les actions étaient non violentes et les peintures étaient protégées par des vitres) de l’art a motivé d’autres personnes à poursuivre ce saccage. Le 23 octobre, c’était au tour des « meules » de Claude Monet d’être aspergées de purée dans un musée allemand par des membres de Letzte Generation.

Comme l’a révélé Nicolas Casaux sur le site Le Partage (2), ce genre d’actions a pullulé cet été, comme le 22 juillet en Italie contre « Le Printemps » (3) de Sandro Botticelli (1445-1510), parmi d’autres actions ne ciblant pas spécifiquement l’art (le tennis, le cyclisme, etc.). Il relie ces groupes écologistes à un même fond les finançant : le Climate Emergency Fund (4).

 

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Ses fondateurs sont des héritiers milliardaires américains investissant dans les énergies renouvelables, la technologie, la santé (biotechnologie). Il est étonnant de voir que l’un des fondateur est Aileen Getty qui a hérité sa fortune grâce à l’exploitation du pétrole par la Getty Oil Company.

 

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En effet, financer des groupes se croyant écologistes permet une bonne visibilité donc propagande pour préparer le terrain et l’opinion publique aux produits de demain issus de leurs investissements. Ce capitalisme vert, ou greenwashing, n’a d’ailleurs souvent d’écologique que l’étiquette. La plupart des énergies renouvelables nécessitent l’usage de combustibles fossiles ainsi que d’autres infrastructures polluantes. Ces fonds permettent aussi de soutirer de l’argent à des philanthrocapitalistes, industriels et autres stars leur vendant ainsi une bonne image sans devoir changer leur mode de vie polluante, mais il prend également l’argent public issue des lois votées par les candidats que ces fonds soutiennent.

 

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Just Stop Oil réclame l’arrêt de l’exploitation pétrolière au Royaume Unis, mais ne demande pas de décroissance de l’activité nécessitant ces énergies. Ainsi les anglais devront bien trouver cette énergie quelque part, et s’ils ne la produisent pas, s’ils ne sont pas souverains en énergie, ils devront bien l’acheter, par exemple aux Etats Unis, les principaux bénéficiaires de ce boycott de concurrents locaux.

En France, Yannick Jadot (Europe Ecologie Les verts), réclamait pendant les présidentielles en mars 2022 qu’on arrête d’acheter du pétrole et du gaz à la Russie, dans une injonction totalement hypocrite, paternaliste et risible :

« Si pour sauver la démocratie en Europe, il faut faire tourner sa machine à laver la nuit plutôt qu’à 18 heures, c’est le prix que nous devons être prêts à assumer » (5).

 

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Le résultat de tout ce cirque permit de débloquer des accords commerciaux en achetant du gaz de schiste ultra polluant, aux Etats Unis, les grands gagnants de l’histoire, pendant que le peuple français peine de plus en plus à pouvoir payer ses factures, malgré les profits des actionnaires et des industriels des énergies. Si l’arrêt des centrales nucléaires paraît un effort écologique, l’accroissement des besoins en électricité par les produits que cette société de consommation nous impose (voitures électriques, ordinateurs, appareils connectés, métavers,…) n’est pas logique, sauf si cela sert à des industriels américains, comme sait si bien nous imposer l’Union Européenne.

Ces fonds capitalistes, tout comme son idéologie déconstructiviste (6) (et son wokisme) détournent aussi l’énergie et la colère légitime de jeunes et moins jeunes qui ont raison d’être insatisfaits de la société vers des mensonges. Au lieu de se révolter contre les vrais responsables des crimes de l’environnement (les industries polluantes, les politiques, le capitalisme,…) et autres causes sociales (l’inégalité et l’appauvrissement croissant des populations,…), ils font des actions, qui n’arrêtent pas les nuisances et destruction de la nature, tout en se trompant de combat et de cibles (des peintures et des sculptures).

Cette société capitaliste (via ses médias, ses dirigeants, ses entreprises, ses financements d’associations progressistes) a transmis à nos enfants la haine de l’Art, la haine de la peinture figurative, des maîtres anciens, de la culture européenne et française.

Les militants de Just Stop Oil ont décidé de jeter de la soupe en conserve (dont ils ont repris le symbole sur leur page Instagram), rappelant immanquablement les sérigraphies de soupe Campbell de Andy Warhol qui ont imposé le pop art américain, soit le début de l’art contemporain (débutant avec l’action painting soit le fait de lancer de la peinture sur une toile et la performance) et de la société de consommation (avec les conserves et boîtes industrielles remplaçant la vraie cuisine).

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A la fin du XIXème siècle, Paris rayonnait artistiquement sur le monde au point d’accueillir les artistes du monde entier. C’est pourquoi le peintre hollandais Vincent Van Gogh s’est installé en France, pour s’imprégner de l’impressionnisme dans lequel excellait Claude Monet.

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Après la seconde guerre mondiale, les Etats Unis ont imposé un plan de reconstruction de la France (dont ils avaient bombardé la Normandie) contre une dette financière et l’introduction de la propagande et culture capitaliste américaine. Le plan Marshall, aidé par la CIA, la famille Rockefeller (qui s’est enrichi avec le pétrole) imposa la nouvelle peinture américaine, pour dépasser et faire oublier notre propre histoire et héritage artistique. (7)

De la soupe en conserve (sérigraphiée) signant le début de la fin de la peinture figurative européenne, revient salir les tournesols de Van Gogh et chasser la fierté de notre identité européenne pour la ringardiser et la condamner de tous les maux des éveillés progressistes (« sexiste », « raciste », et maintenant « responsable du changement climatique »), tout cela, de la main (collée) de nos propres enfants.

Les militants de Just Stop Oil et autres groupes écologistes en héritiers de l’art contemporain enchaînent leur quart d’heure de célébrité comme Andy Warhol l’avait annoncé en 1968 avec ses 15 minutes of fame (8), chassées par toujours plus d’actualités obsolescentes alimentant la machine capitaliste.

 

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(1) https://juststopoil.org/

(2) https://www.partage-le.com/2022/08/10/derniere-renovation-alternatiba-extinction-rebellion-etc-la-pseudo-ecologie-au-service-du-capitalisme-industriel-par-nicolas-casaux/

(3) https://www.lefigaro.fr/culture/patrimoine/des-militants-ecologistes-collent-leurs-mains-au-printemps-de-botticelli-a-florence-20220725

(4) https://www.climateemergencyfund.org/

(5) https://putsch.media/20220311/actualites/societe/video-si-pour-sauver-la-democratie-en-europe-il-faut-faire-tourner-sa-machine-a-laver-la-nuit-plutot-qua-18-heures-cest-le-prix-que-nous-devons-etre-prets-a-assumer/

(6) https://acontretemps.org/spip.php?article581#nh1

(7) voir l’article que j’ai écrit « Faut-il aimer l’art contemporain », dans le magazine Rébellion n° 90.

(8) https://fr.wikipedia.org/wiki/Quart_d%27heure_de_c%C3%A9l%C3%A9brit%C3%A9

texte et illustrations : Holy Mane

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exposition Holy Mane – Rose poussière

C’est déjà le dernier jour de l‘exposition de mes trois peintures à la Galerie du Bailli.
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Merci à tous ceux qui se sont déplacés sur la place des Vosges d’Epinal pour voir mes peintures en vrai. A l’ère du virtuel, je pense qu’il est important de ne pas négliger la plasticité des oeuvres, c’est pourquoi j’aime travailler de plus en plus sur les textures et les matières, sans oublier de donner un côté éthérique et mystique à mes peintures.

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C’est également le dernier jour du mois d’août, ce qui chez moi colore toujours un peu mon moral d’une certaine nostalgie. Septembre annonce une rentrée remplie de renouveau et de nouveaux projets, en espérant aussi de nouvelles rencontres et de nouvelles ouvertures.

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Exposition – Galerie du Bailli – Eté 2022

Exposition – Galerie du Bailli – Eté 2022

Cet été, en plus de mes marchés à l’Eté des Artistes (16 juillet et 27 août 2022), retrouvez trois de mes peintures, à la galerie du Bailli d’Epinal.

 

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L’exposition collective avec Pigment’T se déroule du vendredi 26 août au mercredi 31 août 2022 !
La galerie du Bailli se trouve sur la Place des Vosges d’Epinal, dans une magnifique architecture de la Renaissance, vous ne pouvez pas la manquer.

 

 

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Ces peintures ont été réalisé en 2019. C’est la première fois que je les expose.

 

J’ai voulu travailler la fluidité du pinceau, la texture et la palette de couleur réduite.

Si vous suivez mon travail plastique, vous verrez comment leur style se situe comme une pièce de puzzle amenant à mon style pictural actuel.

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Pour cette troisième peinture, j’ai tenté un style encore plus graphique qui rappelle un peu le style « cartoon » voire manga avec une stylisation moins proche du réalisme. L’idée est de simplifier le trait pour obtenir un maximum d’informations (émotions, lumières,…) avec un minimum de trait, dans un esprit de calligraphie japonaise considérant le pinceau comme un sabre suivant l’inspiration et l’expiration du Ki (souffle et énergie vitale). La plupart des personnes considère la peinture comme un passe temps, pour moi c’est une discipline martiale demandant beaucoup de technique, d’observation, de concentration, de doute, de persévérance, d’échec, de souffrance, de satisfaction, de joie, de spiritualité, pour atteindre un certain « lâcher prise » synthétisant des heures et des heures de travail, comme la main d’un artisan ou d’un samouraï répétant son geste parfaitement de la façon la plus juste possible. C’est évidemment également une introspection et un chemin à l’intérieur de son âme et une recherche (plutôt une retrouvaille de nos sens Traditionnels) de sensibilité pour une connexion avec un grand Tout supérieur (pas dans le sens hiérarchique mais dans le sens d’une autre nature) et Sacré.

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Exposition Holy Mane à Bourbonne

Exposition Holy Mane à Bourbonne

Après 6 ans déjà, j’expose de nouveau des peintures à l’office du tourisme de Bourbonne-les-Bains.

C’est une exposition collective qui se déroule du 3 au 30 juin 2022.

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Ce sera l’occasion d’exposer mes dernières peintures réalisées ces derniers mois.

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  • Oeuf et serpent, 21 x 29,7 cm
  • Minotaure surréaliste et centaure pasolinien, 21 x 29 cm
  • Etoile du Matin, 50 x 61 cm
  • Fleur bleue Novalis, 50 x 61 cm

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Ces derniers temps, je me suis concentrée sur l’inspiration. Suite à une méditation guidée, j’ai voulu développer le symbole du serpent qui se mange la queue (Ourobouros). Son message était l’idée de retrouver son cerveau reptilien, c’est à dire les réflexes, les pulsions, l’instinct animal, en plongeant dans une mémoire atavique très très ancienne, qui remonte avant la naissance de l’homme.

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Parallèlement à cela, je me suis replongée dans les artistes surréalistes, en écoutant des interviews des intéressés plutôt que des rapports de journalistes et critiques d’art. Il faut remonter à la source. Le surréalisme est multiple car il englobe de nombreux artistes et poètes, pas toujours d’accord entre eux, et qui ont tous évolué durant leurs vies et l’actualité de la société (notamment les guerres mondiales).

 

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A la base, je recherchais des techniques d’inspiration, comme le dessin libre, les cadavres exquis, l’analyse des rêves etc,… J’ai été agréablement surprise d’entendre quelqu’un mettre des mots à des choses que je faisais également, notamment quand Duchamp (?) parle du moment avant le sommeil où l’esprit capte des mots et entend ou restitue des choses. Je me suis toujours demandée si c’était un phénomène partagé, si j’entendais des voix, etc… Le genre de message que j’entends est parfois très étrange et souvent comique, par exemple « il faut aller dans la prairie pour sortir des saucisses ». Autre exercice important que je pratique en me demandant si je suis la seule à le faire est ce qu’on peut appeler des « méditations guidées ». Avec mon ami, on appelle cela des « régressions », car les techniques se rapprochent de celles des personnes cherchant à « remonter dans leurs vies antérieures ». Je ne crois ni ne crois pas aux vies antérieures, je laisse chacun croire ce qu’il veut, mais ces exercices sont intéressants tant ils sont riches en symboles. Les surréalistes les faisaient également, et les appelaient des « rêves éveillés guidés« , donc j’aime utiliser leurs mots.

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A la base, c’est un constat sur ma voix. J’aimerai la travailler pour créer des podcasts ou entretiens, mais j’ai beaucoup d’exercices de diction, de respiration à faire. Parfois découragée et sévère, je me disais que ma voix n’arrivait pas à être dynamique, mais qu’elle avait un côté soporifique. De ce fait, j’ai pris le taureau par les cornes en me disant, quitte à avoir une voix faible, autant en faire quelque chose, et j’ai voulu développer quelque chose que j’aimerai un jour mieux développer : le soin et le bien être pour les autres. J’ai donc cherché à faire de la méditation guidée pour les autres et de « l’art thérapie », afin de développer son intuition. Finalement, j’ai utilisé ces recherches pour mon propre travail d’inspiration et je suis arrivée à des résultats intéressants. Il s’agit d’une sorte de dialogue intérieur, ou de dialogue avec son inconscient. On pourrait aussi penser à des dialogues avec des entités. Chacun ses croyances, pour moi, l’idée est de recréer ce lien entre moi et l’Invisible. C’est la quête principal de mon activité artistique, qui est aussi ma pratique spirituelle ou religieuse.

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Les surréalistes puisent dans leurs rêves et dans l’inconscient et contrairement avec ce qui a l’air de se faire en « art thérapie » actuel (domaine que j’aimerai creuser pour proposer des ateliers), les surréalistes ne mettaient pas de morale et n’hésitaient pas à explorer les aspects sombres, inquiétants, sexuels ou tabous. Pour ma part, je souhaite surtout travailler de cette façon, sans morale, et ne pas essayer de faire coller le praticien d’art thérapie à des cases de « positivités ». Evidemment, chaque personne choisit son chemin, il n’existe pas de méthode universelle applicable à tous. Pour ma part, j’ai toujours aimé le côté obscur.

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C’est ainsi que les surréalistes ont également exploré des mythes anciens, greco-romains, mais aussi tout ce qu’on appelait au début du XXème siècle « Art nègre » (nom qui a donné une revue), qu’on a appelé par la suite, arts primitifs, et qui ne se limitaient pas à l’Afrique, mais allait chercher du côté des traditions et peuples de tous les continents. Ces objets d’arts primitifs sont un témoignage important de la manière dont les peuples vivaient de façon traditionnelle, c’est à dire, en lien avec le sacré dans leurs quotidiens. Les modes de vies traditionnels sont des sources d’inspirations pour moi, tant le monde moderne me semble violent, mensonger, corrompu, malsain, capitaliste, etc… Le mythe du minotaure vibrait en moi depuis que je suis enfant. Je me souviens vers mes 10 ans lire le « livre dont vous êtes le héros » avec le minotaure. C’est une figure qu’on retrouve aussi chez Picasso, il me parle pour son côté lié au symbole de la Terre. Il y avait aussi un côté sexuel et puissant qui intéressaient les surréalistes. J’aime également tout ce qui concerne les dédales crétois (j’y ai pris le symbole du double labrys, que j’ai brodé sur de nombreux travaux).


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Le centaure est également un personnage mythologique que j’aime. Une analyse du film Médée de Pier Paolo Pasolini m’avait notamment intéressée sur le personnage du centaure (Chiron ?) incarné par Laurent Terzief.
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Cette analyse disait en quelque sorte qu’il représentait un lien entre le monde moderne (humain) et le monde primitif (animal). Il y a aussi ce rapport entre monde profane (moderne) et monde sacré. Pasolini y ajoute une note politique et social, critique du capitalisme et de la société bourgeoise qui entre parfaitement avec mes idéaux. J’avais déjà dessiné une sorte de centaure dans des linogravures repris dans certaines de mes cartes de voeux.

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J’ai donc nommé cette petite ( 21 x 29 cm) peinture acrylique Minotaure surréaliste et centaure pasolinien.

 

Dans la continuité de mes autres peintures, j’ai ajouté de la texture, celle-ci apporte un côté primitif et brut qu’inspirent les deux créatures mythologiques. Il y a également un motif de labyrinthe, celui-ci, en plus de se référer une nouvelle fois aux dédales minoens dont le Taureau est une figure importante et dont le mot labrys reprend la racine, symbolise dans cette peinture, la quête vers son Soi profond, (la quête initiatique, quête du Graal, de la pierre philosophale changée en or,…), ou vers son inconscient. L’idée est de revenir une fois encore à son être primitif, primordial, sacré, anti-moderne, d’une tradition primordiale guénonienne. Le labyrinthe est celui du dallage de la cathédrale de Chartres qui a un côté ésotérique et appelle l’homme à faire le chemin, le pèlerinage, la pérégrination, (thème romantique que Lord Byron a remis au goût du jour au début du XIXème siècle) vers le sacré, vers le monde Invisible.

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///edit du 9 février 2024 :

 

Notes du 9 février 2021 :

J’ai fini la rédaction de mon article, et cela m’a ouvert la voie vers de multiples synchronicités qui m’enivre.
1 – En lisant/écoutant le travail de Dany C sur Pasolini, je me suis rapprochée de l’oeuvre du cinéaste et notamment ses « oeuvres mythologiques ».
2 – La rédaction de mon article m’a amené à une hypothèse (il faudra lire l’article à paraitre dans le prochain numéro de Rébellion) sur le Sacré et la vision archaïque du monde.
3 – Je lis aujourd’hui cet article
https://journals.openedition.org/etudesromanes/4075
et il reprend mon hypothèse et rassure mes doutes. Je doutais en écrivant mon article d’utiliser le mot « archaïque » et d’être trop peu nuancée (d’être très manichéenne sur « monde archaïque » > « monde moderne »), mais finalement je ne suis pas la seule sur cette voie et donc je vais la poursuivre.
4 – J’apprends comment Pasolini s’inspire de Mircea Eliade, à qui je réfère beaucoup dans mon article et qui m’inspire beaucoup.
5 – J’avais lu aussi le début de Joseph Campbell à qui je réfère dans mon article, qui parle notamment du complexe d’Oedipe. Mircea Eliade semble lui répondre, et Pasolini en fait un film. Ce n’est pas le mythe ou le complexe qui est intéressant ici, mais son interprétation chez ces trois personnes.
6 – Je lis dans l’article en lien, la figure du Centaure (dans l’oeuvre Médée). Cette semaine j’ai vendu une gravure d’un centaure et on m’a demandé sa signification et ça m’a remis dans le symbolisme de la créature à la fois dans le règne animal (nature et sacré) et dans le règne humain (monde moderne), puis en lien avec le Sagittaire, symboliquement guidant, etc,… J’ai ajouté sur Twitch avant hier, une personne qui dessinait des centaures, et là je retrouve cette créature chez Pasolini (interprété par Laurent Terzieff que je trouve attirant) et son interprétation me parle tellement et raconte un peu ce que j’écris dans mon article.
7 – Il semble que Médée a des liens avec le film de Fritz Lang Die Nibelungen/ La vengeance de Kriemhild, et j’ai récemment revu une version (cheap) de ce mythe et j’ai écouté Wagner pendant la rédaction de mon article.
8 – Médée a été tourné en Syrie et en Turquie, qui reprend des obsessions Mésopotamiennes et Anatoliennes que je mets dans mon travail plastique. (voir mon site)
9 – Maria Callas m’attire aussi, elle ressemble aux types de femmes que j’aime dessiner avec de grands yeux et un nez aquilin.

https://journals.openedition.org/etudesromanes/4075

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« Le Centaure, souvent négligé dans les réécritures du mythe, est ici une figure très importante. Personnage mythologique d’abord, il devient un simple homme à mesure que son discours se fait de plus en plus rationnel. Sa dernière évolution le transforme en technicien : sa maison de pêcheur devient même un atelier où des hommes travaillent sous sa direction. Ce Centaure-technicien, meneur d’hommes par son autorité et par son savoir-faire pratique, est le véritable pendant laïc de Médée, meneuse d’hommes par son rapport privilégié au sacré. »

Par la suite, j’ai créé une gouache sur papier (21 x 29,7 cm) que j’ai appelé Oeuf et serpent.

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On y trouve encore une créature mi humaine-mi animale, mais un peu plus féminine. Elle évoque les anges de part ses ailes, mais aussi des créatures plus ambiguës comme des Liliths hébraïques ou des Mélusine médiévales. L’oeuf et le serpent sont des thèmes qui me reviennent souvent, mais je ne sais pas vraiment pourquoi. Ce que j’interprète après avoir peint cette image est la phase de gestation dans laquelle j’étais.

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Je souhaitais me replonger en moi-même, être fécondée d’esprit invisible et renaître sous une forme symbolique nouvelle, être enfin cette personne de nouveau capable d’entendre les esprits et de voir l’Invisible tant la société des humains faits de mensonges, de faussetés et de laideur me donne envie de la quitter. Pour cette gouache, j’ai joué les superpositions de textures dans des expérimentations de peintures « libres », à la manière surréalistes.

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Le fond est chargé de moments de lâcher-prise, état dans lequel j’ai beaucoup de mal à me mettre. Je suis d’ailleurs rarement détendue, et c’est cet état, ce chemin que j’ai du faire pour accoucher de ces peintures qui me sont précieuses.
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J’expose également deux autres peintures acrylique sur toile déjà exposées, elles parlent également de romantisme, d’inspiration et d’anciens mythes qui sont les thèmes de ma vie.

 

  • Etoile du Matin, 50 x 61 cm

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Holy Mane expose au Bailli

Holy Mane expose au Bailli

Vous pourrez une nouvelle fois voir trois de mes peintures lors de l’exposition collective Pigment’T qui se tient à la galerie du Bailli du 25 février au 2 mars 2022.

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Les yeux de Saba, 2019

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Profondo Azzuro, 2020

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Erzuli

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Triptique
J’apprécie réunir ces trois peintures, non pas seulement car elles sont dans les mêmes teintes de bleus, ou de même format 55 x 46 cm, mais aussi parce qu’elles racontent quelque chose ensembles. J’ai toujours été attaché au chiffre trois et je trouve que dans ce chiffre sacré s’opère un rapport dynamique vibrant. On redécouvre une peinture sous un angle différent lorsqu’elle est à côté d’une autre.

Texture
On remarque d’abord les points communs, ou l’évolution : il y a une recherche plastique dans les effets picturales des fonds : coulures, traces de pinceaux, effets. Dans Erzuli, il y a de la broderie d’un dessin de deux mains. Elle se remarque surtout en se déplaçant autour de la peinture en fonction de l’éclairage. J’ai plusieurs fois brodé d’autres toiles après cette peinture car j’aime y ajouter de la fibre (un symbole important pour moi). On observe ensuite dans Les yeux de Saba que la texture se fait plus franche, plus « sale » ou plus brute avec un peu de matière.

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Dessins automatiques
Ce qu’il y a aussi dans les fonds chez Erzuli sont des sortes de symboles, qui  évoquent les vèvès vaudous. D’où le nom du loas (esprit) de l’amour (émotion proche de ma personnalité et également en astrologie (Venus)). Il s’agit en réalité de « dessins automatiques décoratifs ». J’ai essayé de me laisser aller pour permettre d’avantage ce genre de dessins, comme le faisaient les surréalistes. Cela devait me permettre d’être plus réceptive au hasard, être moins dans le contrôle (très difficile chez moi), ouvrir mon esprit à l’imagination des traits, développer une sorte de connexion avec mon inconscient, tenter des approches nouvelles du dessin, etc,… J’ai fait cet exercice dans des carnets de dessins pour m’habituer à une certaine fluidité. On retrouve donc de nouveaux des symboles dans Profondo Azzuro (titre en référence à un de mes films préféré Profondo Rosso de Dario Argento). Certains sont conscients (les zig zag réfèrent à une sortie astrale hors du corps voyageant dans un vortex spiralé et les sphères en haut à gauche réfèrent à l’énergie (onde) électro-magnétique, l’atome, les planètes, les vibrations,…) et d’autres encore à découvrir. Cela figure les informations invisibles qui flottent autour de l’âme sensible de l’artiste (qui choisit cette voix de la sensibilité), cela représente l’inspiration de symboles à capter, matérialiser sur la toile et interpréter.

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Méditation
Je continue de faire de la méditation après mon yoga pour travailler ma sensibilité (la capacité à sentir l’invisible). Je me concentre pour mettre mon corps en état « d’ouverture de conscience ». Je me concentre sur ma respiration, j’aimerai développer le pranayama, je contracte mes muscles du périnée sur l’inspiration, je visualise une sphère qui monte du périnée (shakra racine) vers le haut du crane. Quand je me concentre sur ma tête, je pense au milieu des yeux et souvent j’ai une sensation « d’évanouissement », ou lorsque je commence à m’endormir, sauf que je suis assise en position lotus. J’imagine que je fais monter une énergie à chaque inspiration. J’essaie aussi de « manger du prana » par le plexus solaire (à la manière vampirique (je ne suis pas faite pour me nourrir pas sur les gens)). Sur l’expire, je me détends ou j’imagine faire sortir de mon corps des énergies négatives (toxines etc,…). Le plus important n’est pas de faire cet exercice longtemps mais de le faire régulièrement. Je pense que chacun a sa propre « cuisine », c’est ma méthode personnelle qui reste perfectible. Cela m’aide à « être en contact » avec des choses « supérieures », non matérielles. Selon les interprétations, il peut aussi s’agir d’être en contact avec son inconscient ou soi même. Je laisse chacun choisir la forme que cela prend, ce n’est pas ça qui est très important. Mes exercices de méditation font parti de ma peinture, ils l’alimentent, ils sont aussi important que de laver ses pinceaux après usage, ou étudier l’anatomie, la théorie des couleurs, la perspective ou la place des lumières,…

 

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Exposition à la Chapelle de la Suche en août 2021

 

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Exposition La Voûte en novembre 2020

 

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Ou :

Galerie du Bailli

place des Vosges

Epinal

Quand :

du 25 février au 2 mars 2022

de 10h à 19h

Le Retour du Soleil

Le Retour du Soleil

Comme chaque décembre, je réalise une peinture qui compte pour moi techniquement. Je me souviens avoir expérimenté avec l’encre et l’aquarelle et sentir le plaisir de l’eau. Cette année, je vous présente l’introduction de mes retouches numériques grâce à l’acquisition d’une tablette graphique (enfin des prix abordables à moins de 60 € !).

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Je voulais rendre hommage au solstice d’hiver qui marque le retour du Soleil au fond de l’hiver. Je suis particulièrement sensible à la morosité des mois sombres et froids. Je souffre vraiment de ces moments et espère le printemps avec impatience tout en acceptant les cycles qui demandent aux corps de se reposer et d’hiberner. La lumière, la chaleur et le Soleil sont des symboles que j’aime beaucoup.
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Je me suis inspirée de Sol Invictus, dieu romain issu d’un mélange entre Apollon et Mithra. C’est pourquoi le personnage ressemble beaucoup au dieu Apollon, sans avoir tous ses attributs (lyre et arche). J’ai voulu aussi retranscrire l’idée de neige et d’obscurité et créer un contraste.

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J’ai commencé par faire des recherches de poses et de notes sur le solstice et le Soleil. Puis d’après un croquis qui me convenait, j’ai dessiné au crayon sur le format A3, que j’ai ensuite encré à l’encre de Chine et à la plume (de métal). J’ai ensuite peint à l’aquarelle. Je savais que je devais créer un décor plus sombre, mais il était difficile psychologiquement (risque de tout rater) de rajouter de l’encre sombre sur la neige, c’est pourquoi j’ai préféré réveiller les valeurs numériquement. Il y a aussi des ajouts de gouache. Le visage ne me satisfaisait pas entièrement et finalement je l’ai retouché une dernière fois avec le numérique. Cela m’a pris environ 10 à 12 heures en 3 jours.

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Peindre des divinités, c’est pour moi leur rendre hommage afin qu’elles me soutiennent dans mon quotidien, c’est une sorte de prière sans soumission mais grâce à l’amour et l’Art que je leur offre. Dans mes recherches, je suis tombée sur le concept de « mysticisme astral », j’ignorais cette expression qui désigne le fait de croire aux Astres, et pourtant je la pratique d’une certaine manière. Je ne comprends pas comment on ne peut se rendre compte combien le Soleil donne la vie et influence nos vies, nos rythmes biologiques, notre existence. Je pense que l’homme moderne devrait arrêter de se penser au dessus de la nature et devrait être un peu plus humble et respectueux d’elle. Je ne comprends pas non plus comment on peut ignorer le Soleil, penser qu’il n’existe pas,… Cette époque est trop déracinée de la nature, des cycles, de la science sacrée (et non profane, matérialiste, utilitariste, capitaliste, pour le profit) pour respecter ce qui l’entoure. Personnifier les astres ou les dieux ont été des moyens de rendre plus familiers et palpables ces énergies primordiales. Ce sont des symboles, des choses qui nous lient car nous dépendons tous de la nature et de la biologie qu’on le veuille ou non.
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Exposition Holy Mane – fêtes de Saint Nicolas

Exposition Holy Mane – fêtes de Saint Nicolas

J’expose 3 peintures pendant les fêtes de Saint Nicolas d’Epinal !

 

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La ville d’Epinal met en place un mois de décembre festif et artistique pour réchauffer nos mornes quotidiens. Du 3 décembre au 2 janvier 2022, de nombreux événements réuniront les visiteurs et les spinaliens dans de nombreuses rues de la ville.

 

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Sous le chapiteau Cristal, place de l’Atre, derrière la basilique, se tient l’exposition que je partage avec mes camarades artistes et artisans d’Art de Pigment’T. Je tiens à saluer les efforts des associations qui doivent s’adapter aux confinements et autres restrictions ainsi que la volonté de la mairie d’accueillir leurs artistes – mêmes les plus « subversifs », ou « libres d’expression ».

 

 

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J’ai décidé de présenter trois peintures aquarelles et à l’encre sur papier de 2015, qui n’ont pas été exposé cet automne ou cet été. Je trouvais ce triptyque parfait. Je peins le plus souvent des femmes, elles sont sensibles, rêveuses, et dans l’espace liminal de l’Invisible. Elles sont moi, mes Muses, mes inspirations, mes aspirations, les femmes que j’aime et que j’admire. Elles sont la féminité que je veux honorer : la féminité réceptive des ondes des infra-mondes mystérieux, la féminité sacrée discutant avec le divin, la sorcière et la sainte, la mère et la séductrice.

 

illustration Holy Mane

 

J’ai plusieurs fois voulu réduire le symbole que je donne au cube avec des mots. Les symboles sont difficilement traduisibles car ils parlent à autre chose qu’aux esprits limités par la quantité et la matière (référence au règne de la quantité de René Guénon). Pour être au plus proche, mais restant dans le faux, il symbolise l’Invisible matérialisé, c’est à dire des choses de l’au delà et du Ici et Maintenant concentrées sous une forme physique, c’est à dire des éléments des mondes sacrés ramenés de ce côté ci du miroir. C’est aussi le travail de l’artiste : montrer l’invisible, tailler les faces miroitantes et sombres de la Pierre pour en faire un solide platonicien. C’est un morceau du mégalithe de 2001 l’Odysée de l’espace, un Kubrick Cube. C’est une forme extra terrestre qui amène aux humains le savoir, les connaissances, les sciences et la civilisation pour que l’humanité puisse s’élever, mais qu’elle n’utilise que pour se perdre dans l’hubris et l’égoïsme pervers. C’est la pierre noire tombée du Ciel de la Kaaba, qui parle des déesses et dieux païens de la Mecque qui furent grands remplacés par le cycle de la chute des civilisations.

 

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Cette peinture s’appelle Dahlia’s Cube (je suis nulle pour les titres), parce que j’écoutais en audio livre emprunté à la bibliothèque, au temps où celle-ci était ouverte à tous, le Dahlia Noir de James Ellroy. Affaire qui étonnement m’interpellait, aussi pour des raisons « artistiques », comme elle semblait interpeller les artistes surréalistes, du photographe Man Ray au père de l’Art Conceptuel Marcel Duchamp, dans son oeuvre  » Etant Donné  » (?). Cette oeuvre comporte une aura surréaliste voire ésotérique que je ne saurais m’expliquer, à l’instar de Jack L’éventreur.
Le livre parle plus de boxe et de camaraderie en réalité, et le film – très mauvais ne fait que soulever les éléments clés en ayant retiré toute nuance, profondeur et émotions.

 

 

 

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Cette peinture s’appelle Serpentine et met en avant des éléments « décoratifs » que j’interprète comme étant les « signes, symboles et ondes » que je perçois (sans réussir toujours à les traduire). Le Cube est une nouvelle fois présent. Les yeux du fond sont comme les esprits invisibles qui habitent la nature et les autres mondes.

 

Aquarelle "Snake girl"

 

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En montrant cette peinture, une personne m’a dit qu’elle faisait un signe « franc-maçon ». Je n’ai pas su quoi répondre car ce n’était pas du tout mon intention et que je connais assez mal tous les codes francs-maçons mais je sais qu’on dit beaucoup de choses et beaucoup de bêtises alors je préfère prendre ces informations avec précaution. En revanche, j’ai remarqué dans mon travail des thèmes que je trouvais aussi dans certaines imageries franc-maçonnes (le Roi Salomon et la Reine de Saba, Isis, le tarot de Marseille et ses interprétations et explorations égyptiennes par Papus…) et j’ai trouvé cela étonnant. Je suis quelqu’un qui aime beaucoup les symboles et les mythes, le sacré et l’élévation intellectuelle, artistique et spirituelle, cela fait il des liens et des coïncidences ? Je vous laisse me répondre en commentaire vos avis (vu que tant de personnes ont un avis sur tout).

En tout cas, si cela veut dire « quelque chose », je suis curieuse de le savoir. Si ça trouve, je suis possédée par des esprits FM, ce serait cocasse et quelque peu confusionnant.

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Avant je n’aimais pas trop les fêtes, mais depuis que nos traditions et nos cultures sont menacées, je trouve important de reproduire les rituels de nos ancêtres ou des ancêtres des lieux que nous empruntons. Cela fait parti du devoir de transmission du flambeau qui alimente une part de magie contre le matérialisme (trop présent pour Noël). Cette fête s’est faite récupérée par un consumérisme malsain qu’il faut combattre en « consommant mieux ». Tentons de préserver l’esprit de communauté, d’amour, de partage, de magie, des liens sociaux et familiaux (par « famille » j’entends des « personnes qui nous élèvent, pas celles qui nous rabaissent »). Créer un noyau, un clan, protéger ceux qui nous aiment, donner de l’amour est important, plus que de donner des gadgets polluants par injonction aux modes de consommation.

 

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Les festivités de décembre invitent donc la parade de Saint Nicolas, d’autres artistes, des chalets commerçants, un sapin de Noël, des illuminations, etc…

 

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La Cancel Culture à la Villa Médicis

La Cancel Culture à la Villa Médicis

Je partage un article qui fait écho à des articles que j’ai écrit (ici ou ici), à propos de l’idéologie progressiste capitaliste de la cancel culture venue des Etats-Unis. Cette position n’est pas juste la motivation d’une minorité américaine, mais est largement reprise par les institutions européennes. Le changement de mentalité et d’obéissance d’un peuple au service d’un pouvoir (l’Etat) via ses médias, ses institutions (école, musées,…), ses influenceurs, sa morale pour faire adhérer à ses lois contre les intérêts des peuples (à commencer par la perte d’autonomie et de liberté des personnes) et la « fabrique du consentement » (en référence au livre de Edward S. Herman et Noam Chomsky publié en 1988 utilisée pour la première fois par Walter Lippmann en 1922 dans Opinion publique) est ce que certains appellent « l’ingénierie sociale », et que je préfère appeler la propagande (en référence à Edward Bernays et sa promotion des « relations publiques » en 1928 au service des « démocraties libérales progressistes »). (Certains à l’extrême droite appelle cela le « marxisme culturel », mais c’est dommage de tomber dans la stratégie de communicants américains défendant leur capitalisme en nommant de « marxisme » la stratégie qu’ils utilisent eux-mêmes pour garder les individus dans la prison de consommateurs-producteurs aliénés troquant la lutte de classe par la lutte (bourgeoise) de race). La Cancel Culture, que les pratiquants tentent de faire passer pour une théorie ou un complot qui n’existe pas, m’est devenu insupportable et j’avais d’abord écrit des textes dans une émotion sincère, puis l’incendie de Notre Dame a été pour moi, comme une sorte d’électrochoc, non pas de penser ce que je pense, mais de le revendiquer. S’opposer ouvertement à l’idéologie, c’est se fermer toutes les portes, déjà rares (quand on n’est pas né dedans) de projets artistiques, d’opportunités professionnelles, de désir de carrière dans les institutions, voire même de trouver des petits contrats en illustration, d’espérer des liens sociaux ou de fréquenter certains lieux (qui de toute manière sont tous soumis au passe sanitaire). Mais l’Art, la Création, l’Histoire et la Vérité sont parfois plus importants, en tout cas, il m’est difficile de me taire. Et en même temps, ce besoin viscéral d’alerter sur cette destruction de l’Art, m’a permis de publier des articles dans la revue Rébellion  depuis un an (un sur l’Art Contemporain dans le numéro 90, deux sur le sacré et la défense des mythes anciens dans les numéros 91 et 92 et un contre le passe sanitaire et sa société technologique de surveillance généralisée dans le numéro 93 et 94 à paraitre). J’écris d’ailleurs dans le 91 que la Cancel culture est la « culture de l’annulation ou annulation de la culture ». Expression que je retrouve chez l’auteur que je cite ci-dessous.

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Selon moi, l’oeuvre d’un artiste est de se cultiver soi même, de cultiver sa singularité, qui est l’expression honnête de ce qu’il est au fond de lui, un vrai et bon artiste doit donc oeuvrer pour le Vrai et vers ce qu’il pense intimement sans chercher à plaire ou à déplaire (à la morale du moment, la doxa, les dominants ou la masse). Ainsi, les attaques de ringardise (de styles démodés) ou autres (concernant la peinture figurative en France) sont tout simplement hors d’effet, car seul compte le jugement des pairs (des maîtres anciens et contemporains et des amateurs sensibles d’Art) et de ceux qui cultivent notre « Moi » (comme dirait le lorrain Maurice Barrès).
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Tout le texte est pertinent, mais la longueur fait renoncer à certains, le goût de la lecture, j’ai essayé d’en mettre alors quelques extraits, mais lisez le dans son intégralité (avec les notes) sur le site de la tribune de l’Art.

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« Depuis quelques années, la critique « décoloniale » prend une ampleur grandissante au sein du discours académique, et la Villa Médicis en subit aujourd’hui les assauts. Les splendides tapisseries des Indes qui ornent le Grand Salon au cœur de la Villa sont en effet critiquées car elles seraient « marquées par l’imaginaire colonial » selon la presse qui s’est fait écho de la protestation de certains pensionnaires hébergés par la prestigieuse institution [1]. Ces derniers exigent en effet le décrochage de la tenture suivant en cela un type de revendication de plus en plus fréquent : réclamer que l’on supprime ce qui offense. […]
Ce qu’on appelle études décoloniales (ou post-colonial studies) ne sont pas des recherches universitaires comme d’autres – qui étudieraient, comme on pourrait croire, le phénomène de la décolonisation. Il s’agit en réalité d’un militantisme politique dont l’objectif unique est une mise en accusation de l’Occident par une insistance obstinée sur son passé colonial et esclavagiste. La dimension morale et psychologique est centrale dans la définition. L’objectif de l’approche « décoloniale » n’est pas d’ordonner des faits dans une perspective historique mais de prononcer des jugements de valeur pour en définitive dire du mal de la civilisation occidentale et uniquement de celle-ci. Ce n’est pas une recherche de vérité mais un travail de sape. Cette idéologie progresse aujourd’hui avec une virulence spectaculaire dans l’organisme déjà bien fragilisé (on dit « déconstruit ») de la pensée occidentale [2].
Or, et c’est l’évidence même, l’esclavagisme, les conquêtes territoriales et la colonisation sont des phénomènes mondiaux et transhistoriques. L’Occident n’y a joué qu’une part ; l’Islam aux VIIe et VIIIe siècles (le fameux Jihad, la guerre sainte) ou les Mongols de Gengis Kahn au XIIIe siècle ont été bien plus actifs et bien plus ambitieux.[…]
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Le Grand Salon de la Villa Médicis avec les tapisseries des Indes Photo : Académie de France à Rome

Le Grand Salon de la Villa Médicis avec les tapisseries des Indes
Photo : Académie de France à Rome

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L’histoire est alors instrumentalisée pour devenir une arme morale : faire le partage entre le bien et le mal, entre les méchants et les gentils. Cette moraline est désormais parfaitement assumée par certains historiens progressistes. […]
En étant moraliste, la lecture historique en devient extraordinairement caricaturale, biaisée et malhonnête.
Et ce caractère malhonnête, biaisé et caricatural ne se voit nulle part aussi bien qu’avec l’absurde polémique autour de la tenture des Indes à la Villa Médicis. […]
Rappelons par ailleurs que la valorisation patrimoniale d’une œuvre d’art n’est pas la valorisation de son sujet.[…]
Cette première attaque ayant échoué, les adeptes de l’idéologie décoloniale entreprirent d’organiser le 30 septembre 2021 une journée entière de conférences pour s’en prendre une nouvelle fois à ces vénérables tapisseries. Il s’agissait alors de « ré-envisager les « objets patrimoniaux » à l’aune de perspectives méthodologiques et épistémiques nouvelles ». (On notera les guillemets soupçonneux autour d’« objets patrimoniaux »). Le texte d’annonce de cette journée est saturé de cette idéologie post-coloniale qui semble n’avoir pour seul objectif que la condamnation de la méchante Europe. Les historiens se font moralistes et c’est une morale de la déconstruction.
La tenture est évidemment une représentation exotique et fantasmée des pays lointains. L’étrangeté de la végétation, des animaux, des individus est mise en valeur par l’artiste, témoignant de la curiosité des Européens pour l’autre et l’ailleurs. Nul racisme, nulle caricature : c’est une description émerveillée de la beauté d’un monde inconnu. Or, aux yeux de nos nouveaux moralistes, rien ne peut être positif dans cette curiosité. Le texte d’annonce de la journée d’étude affirme ainsi que « l’exubérance des éléments déployés n’est pas sans soulever plusieurs questionnements du point de vue des débats actuels autour des questions du racisme, de l’esclavage et du passé colonial des nations. » Tout est bon pour évoquer « l’exploitation coloniale qui se sert du labeur des esclaves africains » quand bien même précisément cette tapisserie montrerait l’inverse : une mission diplomatique africaine au Brésil, magnifique témoignage de la participation du continent noir aux prémices de la globalisation du monde.
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D’après Albert Eckhout (1610-1666) et d’après Frans Post (1612-1680) Manufacture des Gobelins Le Combat d’animaux, 1723-1726 Laine et soie - 399,5 x 327 cm Rome, Villa Médicis Photo : Académie de France à Rome

D’après Albert Eckhout (1610-1666) et d’après Frans Post (1612-1680)
Manufacture des Gobelins
Le Combat d’animaux, 1723-1726
Laine et soie – 399,5 x 327 cm
Rome, Villa Médicis
Photo : Académie de France à Rome

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Une fois de plus, le courant progressiste met en œuvre une politique de la censure fondée sur une lecture moralisatrice, culpabilisatrice et de surcroît ici parfaitement biaisée. Cette critique puritaine qui veut expurger ce qui ne lui convient pas est désignée sous le nom américain de « cancel culture », une culture de l’annulation qui est surtout une annulation de la culture. Dans le mouvement créé par ce courant de la pureté, des films sont censurés, des livres sont condamnés, des dictionnaires sont modifiés, des personnes qualifiées perdent leur emploi. Les excès délirants de cette lame de fond ont conduit à la destruction de statues de grands hommes à travers le monde anglo-saxon. Quand elles ne sont pas détruites, ces œuvres sont dégradées. Les pouvoirs publics, pleutres et soumis, décrètent alors que ces sculptures sont « problématiques » et les retirent. En France, la statue du général Joseph Gallieni est vandalisée, celle du grand Colbert est également souillée. Cette pulsion nihiliste fait immanquablement songer à la révolution culturelle chinoise et à la lutte contre « les quatre vieilleries », entraînant la destruction des œuvres d’art et des témoignages du passé non conformes à l’idéologie autorisée.
Mais le plus frappant reste la soumission des institutions et des intellectuels aux caprices émotionnels d’une petite minorité d’individus endoctrinés travaillant avec acharnement à une grande épuration de l’Histoire sur l’autel de la probité morale. Guidés par une volonté d’interdire ce qui n’est pas conforme à l’idéologie politiquement correct, ces derniers veulent chasser de l’espace public tout ce qui peut « offenser ». Nous sommes tombés au niveau des talibans qui ne supportent pas ce qui est contraire à leur vision du monde.
Pierre Jourde, écrivain, professeur d’université et critique littéraire, publia en 2019 dans L’Obs une tribune éloquente à cet égard : « Notre époque a la passion de la censure, et désormais cette censure n’est plus la vieille censure réactionnaire de droite, elle est presque exclusivement pratiquée par des gens qui se réclament de la gauche et du progrès, et exercent un véritable terrorisme intellectuel. C’est un retournement historique, qu’on étudiera lorsqu’on fera l’histoire des mentalités et des idées au XXIe siècle. Au nom du progrès, de la gauche, du Bien, on persécute et on empêche de parler ou de travailler des écrivains, des artistes, des journalistes, des intellectuels. »
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D’après Albert Eckhout (1610-1666) et d’après Frans Post (1612-1680) Manufacture des Gobelins Le Chasseur indien, 1723-1726 Laine et soie - 400 x 285 cm Rome, Villa Médicis Photo : Académie de France à Rome

D’après Albert Eckhout (1610-1666) et d’après Frans Post (1612-1680)
Manufacture des Gobelins
Le Chasseur indien, 1723-1726
Laine et soie – 400 x 285 cm
Rome, Villa Médicis
Photo : Académie de France à Rome

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Charlie Hebdo a pris acte lui aussi aujourd’hui de ce grand retournement. Il concède désormais que la censure a changé de camp. Dans son éditorial du 7 janvier 2020, « Les nouveaux visages de la censure », le chef de la rédaction expliquait qu’il y a « trente ou quarante ans », le politiquement correct « consistait à combattre le racisme ». Mais tout a changé. « La gauche anglo-saxonne a inventé le politiquement correct pour faire oublier son renoncement à lutter contre les injustices sociales. La lutte des classes, trop marxiste à ses yeux, a été remplacée par la lutte des genres, des races, des minorités, des sous-minorités et des micro-minorités. »
La remise en cause aujourd’hui de la tenture des Indes conservée à la Villa Médicis est symptomatique d’un vaste mouvement. Les auteurs de l’attaque le disent d’ailleurs eux-mêmes. Cette affaire est révélatrice d’un bouleversement intellectuel majeur qui dépasse très largement la seule question patrimoniale. La critique décoloniale promeut une vision culpabilisatrice et mortifère de l’histoire européenne qui se nourrit d’une puissante haine de soi [5]. Et désormais, l’Occident se déteste tant lui-même qu’il cherche avec fureur son propre anéantissement. »
Jérôme Delaplanche
(ancien responsable de l’histoire de l’art à la Villa Médicis)

Halloween à la Voûte !

Halloween à la Voûte !

Vous pouvez trouver un espace d’exposition Holy Mane à la Voûte depuis le 1 octobre !

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La Voûte est une association d’artistes et artisans d’art, réunis autour d’un lieu qui fait office de boutique, galerie, ateliers d’artistes, espace de réception pour des stages artistiques et autres. Cet endroit, comme beaucoup d’autres (la gratuiterie, l’épicerie solidaire, etc…) dans ce village rural vosgien permet de faire vivre ce lieu magique et apaisant au milieu des forêts. J’apprécie de faire un peu partie de cette expérience de ruralité loin des clichés parisiens qui nous verraient comme des bouseux et d’approfondir des thèmes précieux comme la Nature, le soin, l’art et l’artisanat, qui me sont chers.
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L’année dernière nous avions déjà voulu organiser une soirée autour d’Halloween ou Samain ou la Toussaint, mais les obligations sanitaires nous avaient fait avorter ce projet. Cette année nous revenons avec plus de combativité pour montrer notre vitalisme à survivre aux contraintes.

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La Voûte organise une soirée le samedi 30 octobre 2021 de 16h à 22h. Je serai présente (costumée si possible) et vous pourrez profiter de ce moment pour participer à divers ateliers familiaux ou passer un moment convivial près de la buvette et des braseros de feu.

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Vous trouverez sur mon stand des impressions sur cartes, des cartes de voeux, des foulards en présentation (qu’on peut acheter sur ma boutique redbubble) et bien sûr des peintures originales.

 

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Ou ? :

La Voute, 36 Le Village, 88240 Les Voivres, France

Quand ? :

Du 1 octobre au 1 décembre :  Mercredi à Dimanche, de 13h30 à 18h30
(Je ne serai pas présente)

Samedi 30 octobre de 16h à 22h30

(présente)

Combien ? :

Entrée libre et entrez libres

 

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Holy Mane expose à la Chapelle de la Suche (3)

Holy Mane expose à la Chapelle de la Suche (3)

Voici un mois que mon exposition à la Chapelle de la Suche est terminée. Ce fut jusqu’à ce jour, ma plus belle exposition, dans un écrin de choix.

Elle avait lieu du 6 août au 5 septembre 2021. J’ajoute quelques photos de ce mois incroyable pour mes peintures :

 

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Holy Mane à la Voûte – octobre et novembre 2021

Holy Mane à la Voûte – octobre et novembre 2021

Voilà déjà presqu’un an que j’ai exposé à la Voûte !

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C’était des conditions particulières, nous avions organisé une soirée pour Halloween et le gouvernement nous mettait en confinement et couvre feu ! Cette année je suis de nouveau invitée, avec le plaisir de montrer mes dernières peintures (qui étaient déjà présentes à la Chapelle de la Suche en août dernier).

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Vous pourrez également voir mes motifs répétés imprimés sur des foulards, disposés soit en tenture, soit sur une table. Ce sont des modèles d’exposition, on peut acheter ses propres foulards sur le site Redbubble ! (Je vous explique tout en video).
J’ai également deux tasses (mugs) que l’on peut se procurer sur Society6 . (je vous explique mes boutiques en ligne dans cet article).
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Vous pourrez également acheter des impressions au format poster A3, également disponibles sur le site dans la section boutique. Mais aussi les impressions au format cartes postales, des estampes, ou des cartes de voeux,…2109_Voute9072109_Voute871

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Holy Mane à la Voûte, rue principale de Les Voivres (Vosges).

octobre et novembre 2021

Du mercredi au dimanche, de 14h à 18h00 !
(Je serai présente le samedi 2 octobre et le dimanche 17 octobre.)

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N’hésitez pas à soutenir les artistes vivants, pour permettre à la vie d’être plus esthétique et intéressante. Vous pouvez aussi me commander des illustrations ou des services de graphisme, me permettre d’exposer dans des endroits sérieux et respectueux (qui ne prennent pas les artistes pour des enfants qui dessinent mais comprennent le travail artistique) ou encore recommander mon travail auprès de votre réseau !