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Comme son nom l’indique, Bourbonne les Bains est une ville thermale. Située en Haute Marne, elle offre un cadre idéal pour les curistes et autres amateurs de jeux d’argents. Je dois avouer que j’ai toujours rêvé d’avoir des soins d’hydrothérapie.
La première fois où je me suis rendue à Bourbonne les Bains, c’était pour y danser avec une troupe de danse folklorique.
Il est vrai que la moyenne d’âge est plutôt élevée, mais pour ceux qui apprécient le calme et la tranquillité c’est plutôt un point positif. Plus je vieillis plus je préfère passer du temps avec des personnes plus âgées, je ne me retrouve pas dans les générations plus jeunes (ou alors les teenagers), bien que je me sente une éternelle enfant.
Bourbonne organise son salon de peinture et de sculpture depuis plus de quarante ans, c’est une ville qui semble très active culturellement l’été (je n’y suis pas allée l’hiver). Il y a régulièrement des spectacles, des animations et les artistes et intervenants sont vraiment bien accueillis autant par l’organisation que la gentillesse. C’est un des aspects qui compte le plus pour moi. J’ai beaucoup de mal à travailler avec des personnes brouillonnes, qui ne respectent pas les délais où ne sont pas précises ou carrées dans leurs explications. Malheureusement ces gens là sont rares et la vie demande une adaptation éternelle. Si cela ne tenait qu’à moi, je ne ferais que dessiner et observer, apprendre et je ne m’occuperai pas de la communication et de la gestion des événements qui implique une logistique extérieure et parfois hasardeuse. Ou je ne m’entretiendrai qu’avec des gens professionnels dans leur attitude et leurs relations.
La salon se tient à l’office du Tourisme de la ville, un très bel espace : le Centre Borvo, du nom du dieu celte des sources dont on retrouve le nom dans celui de la ville. J’aime beaucoup ces traces païennes dans une ville. On connait si peu de choses des celtes et des gaulois malheureusement, pourtant leurs cultes et ce qui en découle sont encore présents.
Quand on y réfléchit, le fait de se faire guérir par des eaux relève de la magie ou de la sorcellerie pour les croyants monothéistes, pourtant le fait qu’on y soit habitué n’est plus un problème. Les établissements thermaux prennent le nom de la déesse comparse de Borvo, Damona. Une petite chapelle de la « vierge des eaux » est également présente, probablement une récupération chrétienne de Damona. On la prie et on lui demande des miracles, des guérisons et est apparemment bien appréciée.
J’ai présenté quatre oeuvres : une peinture à l’huile, Dendrobate.
J’ai également présenté un dessin au stylo plume de 2011 de la série « fille – lys ». J’aime beaucoup celui ci, il marque une période où je travaillais sur le trait et les points en noir et blanc. Le fait de voir plein de gens s’approprier ce style m’a fait vouloir expérimenter dans de nouvelles directions, j’aime prendre des risques graphiques et tester divers techniques et matériaux plutôt que de faire toujours la même recette. Ce n’est pas très commercial ou bourgeois mais c’est selon moi cela être un créatif ou un artiste. J’ai créé des miroirs de poche roses avec ce dessin. Vous pouvez m’envoyez un mail si cela vous intéresse de vous en procurer.
Cette aquarelle est assez ancienne mais je l’expose pour la première fois. Il s’agit en fait du personnage du film Nuit Noire.
Enfin voici une aquarelle réalisée l’automne dernier dans les couleurs de cette saison.
J’ai filmé le vernissage, suivez moi pour découvrir le lieu :
J’ai fait beaucoup de photos de la ville, mais je crois que j’en ai mis déjà pas mal dans ce post, du coup ce sera pour une prochaine note.
Bonjour, comme je l’ai déjà mentionné j’ai fait une exposition dans un endroit assez incongru mais non dénué de charme pour autant.
J’ai exposé dans le marché couvert d’Epinal avec quatre ou cinq autres artistes locaux.
L’événement qui accueillait cette exposition était la « Fashion Night », une des nombreuses initiatives de la ville pour animer le centre ville et les commerces jusque minuit. Ce soir là, la météo n’était pas au rendez vous, mais l’exposition, qui s’est déroulée du 3 au 11 juin 2016 s’est bien passée. Le marché est ouvert chaque jour sauf les dimanches et lundis et accueille les nombreuses personnes qui ont su garder un certain style de vie (opposé au tout industriel) au milieu des étals et des petits bistrots gastronomiques.
Le marché couvert est une construction de 1895 par François Clasquin dans le style du pavillon Baltar et rénové en 2007. C’est une époque architecturale et stylistique que j’affectionne assez et je suis contente de pouvoir me balader dans les rues d’Epinal et de voir quelques vestiges de la beauté d’antan. C’est encore plus présent à Nancy qui n’est pas très loin, ville de l’art nouveau.
Sur cette ancienne carte postale, on voit les rails de tramways de l’époque, qui n’existe plus.
L’intérieur garde également les structures métalliques et aérées des halles de cette époque et de celle de la Tour Eiffel. Même si le style est devenu beaucoup plus minimaliste par la suite, on trouve ici encore quelques décorations qui donne tout le charme de ce style. Je suis contente d’avoir pu étudier cela pendant mes années d’études d’arts appliqués.
Cette belle architecture est l’écrin qui renferme une des choses qui m’apporte le plus de plaisir dans la vie : la nourriture. J’aime beaucoup rêver devant la variété, les couleurs et les odeurs de ce qu’offre un marché bourgeois de province.
Pour le choix de mes illustrations, je me suis bien sur laissée porter par le thème, qui n’est qu’un thème majeure et perpétuelle pour moi : l’art et la mode.
J’ai privilégié mes dessins de mode, qui sont peut être des illustrations que le grand public n’a pas toujours l’habitude de voir, surtout au milieu des choux et des carottes.
J’ai exposé des originaux (Signe des mains) et imprimé sur grands formats (1m x 60 cm) deux autres illustrations réalisées cette année.
Illustration aux feutres : walk man for sitting girl.
J’ai imprimé sur format A3 une composition réalisée il y a plusieurs années d’une collection Louis Vuitton réalisé à l’aquarelle, au stylo et au crayon.
Et J’ai présenté une aquarelle que j’ai réalisé cette année de la collection Chanel printemps été 2016, avec notamment Kendall Jenner à droite.
J’ai également présenté ma peinture « little horse » présentée récemment.
Et voici une petite vidéo de l’ambiance.
Toujours légèrement en retard pour présenter sur mon blogue mes illustrations. J’ai réalisé celle ci l’année dernière et je l’aime beaucoup.
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J’aimerai continuer à aller dans ce sens et mêler la précision des traits du visage et la stylisation plus libre de celle des cheveux tout en ajoutant un fond inspiré de mes recherches en pattern design.
Je l’ai réalisé à la peinture à l’eau, aquarelle principalement et reprend un peu le principe de « Serpentine » dans les lignes claires au pinceau, la palette de couleur restreinte, l’aquarelle et le fond décoratif.
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J’ai inclus un motif de cheval, pour cela je l’ai gravé dans une gomme et imprimé sur le papier.
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On retrouve également des motifs récurrents comme le cube, les cristaux et des symboles plus ou moins astrologiques. Le cheval a ici un symbole de protection et rappelle le signe du sagittaire, sensé m’encourager à aller vers mes projets.
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On peut dire que cela a plutôt bien marché car j’ai exposé cette peinture récemment au marché couvert d’Epinal avec d’autres artistes illustres locaux. Cette exposition fait d’ailleurs parti d’une longue liste qui s’est écrite cette année. J’en reparlerai prochainement.
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Parfois, on organise des rendez vous pour trouver des expositions, négocier des dates, trouver des arrangements et expliquer son travail et parfois les occasions se présentent toutes seules.
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Petite dédicace à mon ami Thierry et son goût à préférer boire de l’alcool à du thé.
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C’était le cas pour l’exposition au Salon de thé Nulle Part Ailleurs et ce fut aussi le cas pour cette exposition au 4 bar. Cela a fait qu’elles se sont déroulées en même temps, ce n’était pas souhaité, mais après tout pourquoi pas.
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Pour cette exposition, j’ai choisi de montrer un ancien dessin en noir et blanc car il avait une atmosphère cadrant mieux avec le papier peint (que j’aimais évidemment). J’aime le dessin à l’encre représentant d’anciens pistolet dans un goût un peu oldschool et rock n’ roll, ce qui collait à un bar. Je présente également ma grande aquarelle avec les serpents.
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Je propose mon aquarelle représentant une femme blonde dans des tons un peu « trash » (selon les propos de quelqu’un). Ainsi qu’une impression A3 de deadbird pour montrer également ma production plus « colorée, florale et féminine »
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L’exposition a débuté le 7 mai et devait se finir il y a quelques jours mais est renouvelée jusque date indéterminée.
Vous l’avez peut être vu sur facebook, j’expose en ce moment dans un salon de thé d’Epinal situé place Goëry juste à côté de la Basilique, je pense même que les murs de pierres sont communs aux deux endroits, notamment en ce qui concerne le sous sol très intimiste, ce qui offre un cadre vraiment agréable pour les amoureux d’histoire et d’authenticité.
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La terrasse permet également de se poser au coeur de la vieille ville sur une place juste en face de l’office du tourisme et pas très loin du Centre Culturel.
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Cet endroit est un bel endroit, calme avec un design soigné et réfléchi, on peut y déjeuner les midi des plats faits maison, des gâteaux et boire un large choix de boissons avec évidemment du thé. Je suis très contente de voir mes illustrations sur ses murs, surtout que j’ai pu y mettre de grands formats et l’accueil convivial du patron rend la chose encore plus agréable. Je n’ai pas réussi à sélectionner peu de photos tellement il y a de jolis angles et une belle ambiance de tous les côtés.
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On peut voir mes illustrations depuis le 4 mai et cela jusqu’au 4 juin, ce qui laisse le temps à chacun de pouvoir venir profiter. Cela fait qu’au 3 juin, j’exposerai dans quatre lieux à la fois d’Epinal, ce qui est une bonne nouvelle pour faire connaître mon travail.
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Voici le flyer que j’ai réalisé, il suit les couleurs principales du lieu et reprend l’illustration phare de l’exposition.
On peut y voir mes grands tirages 70×100 cm extraits de la série « zodiaque », le Gémeaux et le Cancer
mon aquarelle : « pieuvre », ma peinture à l’huile « montagne » et une aquarelle exclusive « little piggy ».
J’ai fait des tirages cartes postales de cette illustration, merci de m’écrire si cela vous intéresse.
Exposition Holy Mane.
Jusqu’au 4 juin, Nulle part ailleurs, Epinal.
J’ai récemment exposé pour la première fois au Centre Culturel de la ville d’Epinal avec l’association Pigment’T.
photo de l’accrochage
Cette exposition avait pour thème « l’Energie positive » et commençait le lundi 25 avril 2016 jusqu’au samedi 30. Le vernissage était le mardi et j’ai réussi à y passer entre un filage et un concert à la Souris Verte auquel je participai en temps que choriste. Cette semaine avait été chargé entre les répétitions, le dimanche Fiber Art, l’atelier que je co anime et le 30, mon anniversaire.
Et finalement le mois de mai s’avère tout aussi intense. Au moment où je vous écris j’expose dans deux lieux d’Epinal, un salon de thé et un bar. J’en reparlerai prochainement. Je prépare également des dossiers et des oeuvres pour des futures expositions et événements, c’est à la fois excitant et stressant mais j’aime ça.
Tout n’est pas si rose évidemment j’ai eu aussi des « plans » qui m’ont posé des lapins, cela m’apprend à ne pas être aussi conciliante, être plus sévère et surtout ne pas travailler en avance pour quelqu’un (préparer des illustrations, ou de la communication ne serait ce que des flyers ou l’annoncer sur les réseaux sociaux,…). Je lis souvent des conseils pour les freelance comme le fait d’être toujours gentille et agréable, etc… mais franchement ce conseil m’aura plus desservi dans ma vie qu’autre chose. Sans parler du nombre de fois où j’entends dire que les artistes sont à l’arrache, mal organisés, jamais à l’heure, sans agenda, ou me demander dans quel école je suis, qu’on me donne un coup de pouce en tant qu’étudiante etc… Sauf que ça fait 10 ans que je ne suis plus étudiante et surtout je mets au défi quelqu’un d’approximatif de peindre, de graver, de tisser ou de broder comme je le fais.
Le centre culturel est l’un des lieux d’exposition de la vieille ville, à côté de la Basilique et de la place des Vosges avec la galerie du Bailli.
Video de l’exposition (vernissage)
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Work in Progress
Je suis heureuse de partager l’avancé de mon travail.
Etapes de la réalisation : aquarelle humide.
Aquarelle et mind map de mes recherches sur le sujet. En effet, je pars souvent d’un travail de recherches pour réaliser mes créations grâce à des brainstorming ou des mind map. J’ai pris l’habitude de faire des brainstorming grâce à mes études d’arts appliqués (au siècle dernier… hum…). Les choses ne sortent pas de mon esprit « comme ça », il faut souvent une organisation en amont.
C’est ce qui me donne le goût des carnets, classeurs, organizer, papiers, crayons,…
J’ai percé les feuilles pour y broder les symboles des éléments.
J’aime le format ovale pour ces portraits.
J’ai voulu créer des cadres de fils, en broderie et crochet, finalement cela m’a pris énormément de temps mais je suis contente du résultat.
J’ai réencadré dans des rectangles pour mieux affirmer « l’objet » ovale crocheté.
En début d’année, je m’étais rendue en Italie du nord, à Turin et Chieri pour visiter la région et ses musées (et manger des glaces et plein d’autres bonnes choses). J’avais notamment vu l’exposition Tamara de Lempicka, le palazzo Madama ou encore le musée de l’automobile (Fiat est née à Turin).
C’est ainsi que récemment j’ai exposé un travail textile dans une exposition collective de Fiber Art qui avait lieue du 31 octobre au 15 novembre 2015. J’étais très contente de montrer mon travail à l’international et de renouer avec les liens textiles qui me sont chers et d’avoir une excuse pour passer mes heures à de la broderie. Tout l’été j’ai réfléchi et préparé cette grande toile.
J’ai voulu donner vie à mes recherches du moment qui étaient centrées autour du thème de Cybele. C’est pourquoi je voulais inclure une silhouette à cornes représentant d’anciennes divinités païennes, le symbole du cube noir brillant que l’on retrouve en alchimie, que j’ai déjà repris et des caractères lydiens, qui ressemblent à des runes mais sont beaucoup plus anciens.
L’association or et noir est quelque chose de très présent dans mon travail et je voulais l’utiliser, comme pour souligner le caractère sacré de cette pièce.
Plastiquement j’aime le textile, les étendards, la laine, le fil, le doré. Je voulais aussi des matières organiques, c’est pourquoi je suis allée chercher du bois tombé près de chez moi.
J’ai monté une vidéo de cette balade car j’aime beaucoup cette nature dans laquelle je vis.
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Vers le bois et l’eau – version uncut from Holy Mane
C’était comme puiser de l’énergie habitée par les esprits de la forêt et en faire une Oeuvre d’art. J’ai enlevé l’écorce au couteau pour peu à peu toucher l’aubier, j’ai ensuite poncé les branches petit à petit et enfin attendu que le bois sèche bien pour le peindre en doré. C’était un processus long et magique de transformation.
J’ai également tissé les liens permettant d’accrocher les branches de bois. D’abord j’ai tissé aux cartons une bande noire et dorée mais je n’étais pas satisfaite, j’ai recommencé en faisant un tressage qui s’avérait beaucoup mieux. Le tissage est également un processus très long.
Après avoir peint une silhouette à l’acrylique sur le tissu noir, j’ai brodé quelques symboles en fils et d’autres parties en perles et paillettes. J’ai voulu jouer entre le brut et le raffiné en laissant tantôt le fil lâche tantôt en brodant minutieusement des détails subtils en fil doré ou en perles noires. Les fils forment ainsi un rythme, ils sont disposés horizontalement et verticalement comme une portée de musique dans une trame. Ce travail reprend l’idée de la transformation alchimique, ainsi que le lien entre la terre, voire ce qui est sous terre et le ciel ou le divin.
Vernissage du 31 octobre 2015 en Italie.
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Moi devant les portes de l’enfer à Turin.
Septembre. Les gens que je croise me demandent comment se passe la reprise.
J’ai passé l’été à travailler en partie sur une oeuvre de création textile dont je suis très contente, destinée à être exposée prochainement en Italie, à préparer une exposition qui s’est annulée au dernier moment au mois d’août, à me lancer sur de nouvelles illustrations en couleur sur grand format et enfin à préparer la convention lolita Modern Doll Fest. Même si j’ai profité des forêts et des lacs de ma région, j’aurai voulu un été qui ne se termine pas. Néanmoins, le changement de saison crée sur moi d’étranges changements, comme le fait que je n’ai pratiquement pas fait de crochet depuis le printemps, mais que mon corps « réclame » maintenant des pelotes de laines et des crochets. Cela me donne également envie de créer de nouveaux vêtements, comme si de nouveaux besoins se développaient à l’instar de la nature changeante. Le concept de vacances et de reprise est assez vague pour le meilleur comme pour le pire car lorsque j’ai besoin de décompresser, de me reposer ou de faire une pause, c’est tout simplement impossible, il me faut toujours un carnet de to do list de projets engageants (nouvelles expos) comme ennuyants (administration). (En réalité je n’ai pas de carnet, mais j’ai un classeur, tellement j’organise au maximum toutes mes idées).
Dans mes dernières aquarelles, j’avais déjà montré cette aquarelle « Signe des mains ».
En voici une autre.
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mon travail de création textile, j’avais commencé à dessiner des cubes sombres, c’est un motif très ancien chez moi, j’en avais déjà parlé dans mon précédent blogue. J’ai besoin de puiser en moi les symboles qui résonnent particulièrement plutôt que de recopier les symboles à la mode. Je développe aussi, en complément de mon travail graphique, un travail personnel sur mes sensations. A l’instar d’arts martiaux internes (le tai chi par exemple) que j’ai pratiqué pendant 5 ans et d’arts martiaux externes (que je commence très lentement à pratiquer), l’art se travaille à l’extérieur mais aussi à l’intérieur.
J’ai parfois envie de partager mes expériences en ce domaine mais c’est assez difficilement racontable. En tout cas, le motif du cube est apparu plusieurs fois dans les perceptions que j’ai reçu.
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Pendant le mois de juin, pendant que je brodais sur mon travail textile, j’écoutais le dahlia noir de James Ellroy. Parfois je ne trouve pas le temps de lire tous les livres que j’aimerai, du coup j’écoute des podcasts ou j’emprunte à la bibliothèque des livres audio sur CD. J’ai également de grandes recherches à faire autour du roman noir, de l’univers des tueurs en série, du surréalisme etc… Parfois toutes ces recherches se croisent, parfois cela prend plus de temps, mais quand cela se croise, tout semble s’illuminer et c’est assez fantastique. J’ai donc dessiné un dahlia dans les cheveux de mon personnage comme un clin d’oeil.
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J’aime bien quand certaines personnes pensent reconnaître des visages, ça me donne l’impression qu’il se dégage une familiarité étrange des portraits. Pour ce dessin j’ai pris modèle Sasha Luss, même si je n’ai pas mis en avant ce qui me frappe dans son visage (la blondeur, la pâleur), je pense que je la dessinerai souvent, son visage m’inspire beaucoup. J’aime rechercher des visages inspirants. J’ai interprété les cheveux de style un peu année cinquante. Pour la position des mains, je me suis pris en photo, c’est finalement ce qui reste le plus simple à faire. J’ai voulu un moment chercher des modèles, mais l’entreprise s’avère assez difficile.
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Voici un gif de l’évolution du dessin. J’ai commencé mon dessin en esquissant rapidement au fusain les proportions et l’emplacement du personnage, j’ai ensuite détaillé au fusain puis au crayon. J’ai ensuite encré à la plume et/ou au pinceau. L’encre était un mélange d’encre de Chine noire et d’encre brune pour stylo plume (marque Pelican). Je place ensuite la couleur au pinceau aquarelle. J’avais récemment peins en doré du bois et j’ai utilisé le reste de peinture dorée sur la robe.
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Et voici une proposition de décoration d’intérieur avec une touche graphique géométrique et année 50.
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Récemment, j’ai pris mon courage pour dessiner sur des plus grands formats. L’hésitation est un peu la même que celle avec la peinture, et pourtant voilà plus de six mois que j’essaie de me (re)lancer. J’ai dépassé ma peur de « rater » quelque chose sur une grande et belle feuille et je suis contente du résultat.
Je vous partage le processus d’élaboration du dessin. Je travaille généralement avec des documents visuels pour travailler un visage ou une pose. Je pioche mon inspiration des visages chez les mannequins de type agence, car ce sont des visages que je trouve beau et qui me donne de belles émotions esthétiques. Pour la pose, j’ai décidé de me prendre en photo. Après l’envie de dessiner des modèles, mais la difficulté logistique de l’opération, j’ai trouvé que c’était mieux de me dessiner et d’arrêter toute fausse modestie.
J’ai eu une longue période où je dessinais directement à la plume sur le papier, mais sur plus grand format je prends quelques précautions en esquissant le tout avec un fusain. Ensuite je reprécise les traits au crayon de papier (ici 8B). Et enfin je dessine au pinceau à calligraphie avec de l’encre légèrement brune.
Pour terminer j’ai coloré le tout à l’aquarelle (ce qui n’est pas très facile).
Voilà une photo de mon espace de travail avec mon illustration (65cm x 92 cm) sur son chevalet.
Voilà un exemple de rendu pour la décoration d’une chambre au style plus romantique et baroque.
Il y a quelques jours, j’ai ajouté une note sur mon blogue consacré aux « travaux d’aiguilles » et de fils, de la Haute Couture à la « tradition » en passant par l’Art Contemporain. C’est ma passion pour la broderie qui m’a poussé à créer ce blogue, même si je n’ai pas l’assiduité d’une blogueuse professionnelle. L’art textile reste une discipline dans laquelle je me sens bien, par rapport à la technique, le geste et son histoire, la richesse des matières et la beauté plastique de l’ouvrage.
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Je vous invite donc à découvrir la vidéo de cet artiste et mon site.
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J’ai toujours une gêne face aux étiquettes, surtout les étiquettes pathologiques. A la fois cela peut permettre d’être mieux compris, ou alors plus enfermé dans une définition réduite voire aléatoire, et puis sans oublier que cela fait le bonheur des marchés pharmaceutiques.
J’ai toujours une gêne devant la réception de la « sensibilité » par la société : sorte de maladie, handicap, et en effet cela est devenue discriminée, du coup avec un mot du médecin, certaines choses passent mieux en société.
On passe du terme « sensibilité » à « hyper-sensibilité », comme pour montrer que l’extrême est mauvais, qu’il faille un soit disant « juste milieu », qu’on est hors norme, marginal, non adaptable, donc rejetable, excluable.
Pour ma part, je suis sensible et j’aime cela. Cet état est idéal pour capter la mode. Le problème est qu’on capte tout, les belles choses, les bonnes, les mauvaises. Certains appellent cela avoir « des hauts et des bas », et on appelle cela, parfois, la bipolarité.
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Ma sensibilité a souvent engendré le rejet et l’exploitation par les autres. J’ai manqué de nombreuses occasions d’emplois sous prétexte que « je ne pourrais pas tenir la pression ». La part de créativité de mon travail n’a jamais été consultée, les DRH préfèrent cerner la capacité d’endurance au labeur d’un candidat, même si c’est juste pour gérer les stocks de magazines dans l’arrière salle d’une obscure chaine de librairies.
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Je participe actuellement à une exposition au Musée d’Art Ancien et Contemporain de la ville d’Epinal.
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La peinture que j’ai réalisé.
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Dans une semaine je présente au sein d’une exposition collective quelques travaux réalisés récemment.
14 Quartier de la Magdeleine