J’ai suivi quelques récents défilés de mode. Certaines robes de Versace m’ont donné envie de les dessiner.
Après l’effort, le réconfort.
Et voici une vidéo de la mise en couleur par aquarelle.
Comment survivre dans la jungle quand on est un petit lapin ?
Je vous présente une peinture à l’huile réalisée l’année dernière entre le mois de mai et juin 2015. Je pensais faire une note après l’avoir encadré, mais je ne l’ai toujours pas fait donc je la partage maintenant (ce qui n’est pas trop tôt).
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Je travaille toujours sur plusieurs projets en même temps et organise mon emploi du temps pour pouvoir faire un maximum de choses, la peinture à l’huile est une discipline qui prend énormément de temps quand on aime peindre dans le détail et le réalisme comme je le fais. C’est pourquoi cette note aurait du être écrite il y a plusieurs mois et qu’il y a beaucoup d’autres créations qui attendent d’être publiées ici, et pourtant je trouve que je prends déjà beaucoup trop de mon temps pour gérer ma communication. Malheureusement c’est le minimum et la priorité de nos jours quand on est artiste.
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L’hyper-réalisme est un style qui me fascine, j’ai bien sur bien entendu mes leçons d’arts plastiques me demandant de répéter que la peinture n’était plus en quête de réalisme depuis l’invention de l’appareil photo, que le concept prévalait, que le geste et l’impulsif était « mieux », que le style devait être reconnaissable et simple voire brut pour le public, mais j’ai préféré écouter mes émotions toutes impressionnées devant la technique de certains peintres du passé et contemporains.
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Work in progress :
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Cela ne m’empêche pas d’avoir un style graphique bien à moi, mais j’ai du mal à me répéter dans une recette commerciale toute trouvée, je préfère repousser mes limites techniques, graphiques, explorer des voies, pour moi c’est cela la création, ce n’est pas la répétition. Bien sur pour vendre il faut savoir s’adapter à ses clients, mais l’un n’empêche pas l’autre. Certaines mauvaises langues aimeront à dire que je n’ai pas « trouver mon style », mais en effet pourquoi s’enfermer dans un truc qui n’évolue plus par prétention d’imposer une formule à la mode ? Dans le travail d’un artiste, et surtout dans celui d’un designer (d’un technicien des arts appliqués en sorte), il est important de faire un travail commercial mais aussi en parallèle un travail personnel. C’est pourquoi je peux très bien m’adapter à une demande en matière de pattern design (ou design textile) tout en gardant ma passion et mon plaisir dans ma création mais aussi avoir le goût du perfectionnisme démodé en gravant des plaques ou en peignant à l’huile comme je le fais.
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Je me suis inspirée de plusieurs éléments pour réaliser cette peinture, tout d’abord je cherchais à m’identifier à un petit animal d’apparence inoffensive sans l’être. Quand je me promène dans la rue et que je suis dans la foule, (magasins, transports,…) arrive souvent ce moment où quelqu’un s’approche trop près de moi, parfois se frotte ou me bouscule complètement. Si vous faites moins d’1m 70 ou moins de 55 kilos ou que vous êtes une femme, vous devez probablement savoir de quoi je parle, évidemment ce genre de choses arrivent rarement à un mec hyper musclé avec un sourire à l’envers, bizarrement. Je ne suis pas en train de me plaindre, je dresse objectivement le décor de ce qu’il se passe dans la rue. Il suffit de se placer à un endroit et de regarder, j’ai souvent assisté à ce genre de scènes dans le métro. Les gens sont conditionnés à être polis mais on remarque vite avec un peu d’observation qu’ils sont souvent, derrière leurs sourires hypocrites, frustrés de ne pas pouvoir montrer un signe de domination et de sadisme. Certains s’achètent des grosses voitures, d’autres vont vous doubler à la boulangerie avec un air incompris tout en vous marchant sur les pieds « sans faire exprès ». Les gens. Bien évidemment il existe aussi des gens qui ne sont pas ainsi, qui créent sans abuser de personne, et ces gens m’inspirent.
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J’ai vu le travail d’une peintre qui m’a interpellé car ces personnages ressemblent assez à celui de ma vision. J’aimerai savoir ce qui la pousse à peindre cela, également j’aime bien sa technique, mais bizarrement je suis moins touchée par son style moins sensible. Elle s’appelle Hannah Faith Yata.
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Ma peinture représente une sorte de shaman pouvant se transformer en grenouille venimeuse face aux prédateurs de la jungle. La grenouille n’attaque pas mais se défend, c’est quelque chose que j’essaie d’intégrer en moi avec ce processus magique et artistique.
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En français plus bas.
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It is now more than one year and a half that I offer my pattern designs for sale on Spoonflower. They have notably broaden their product range to more fabrics, wallpaper and gift wrapping paper. I love the possibilities offered by pattern design printing and I love doing that.
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Cela va faire plus d’un et demi que je propose mes motifs textile ( ou pattern design) en vente sur Spoonflower. Ils ont notamment élargi leurs gammes à plus de tissus, du papier peint et du papier cadeau. J’adore les possibilités qu’offrent l’impression de motifs et j’adore en faire.
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Every week, they organise a contest, and this week I’ve decided to participate. The theme was: » Interspecies animal friendships » (that is to say the friendship beetwen different animal species). As you should have already noticed my inspirations come a lot from nature and animals, I like drawing them because they represent symbols and presences important for me. I also like to draw « cute » and comforting animals, that’s why I am able to create products targeting children ( extended, of course, to adult like me).
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Chaque semaine ils organisent un concours et j’ai décidé cette semaine de participer. Le thème était « Interspecies animal friendships » c’est à dire amitié entre différentes espèces d’animaux. Comme vous l’avez déjà constaté je m’inspire beaucoup de la nature et des animaux, j’aime les dessiner car ils représentent des symboles et des présences importantes pour moi. J’aime aussi dessiner des animaux « mignons » et rassurants c’est pourquoi j’arrive à créer des gammes pour la cible de l’enfant (étendue bien sûr à l’adulte comme moi).
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I then wanted to draw a squirrel and an owl. I came across this video that I find cute and that made me want to represent squirrels.
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J’ai donc voulu dessiner un écureuil et une chouette. J’étais tombée sur cette vidéo que je trouve très mignonne et cela m’a donné envie de représenter des écureuils.
Here are some research sketches for the squirrel:
Voici quelques croquis de recherches pour l’écureuil :
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Here are the research sketches for owl:
Voici des croquis de recherches pour la chouette :
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As it is a contest, I need a maximum of support and votes, so, feel free to help me by picking my design and voting on this link!
Thank you!
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Comme il s’agit d’un concours j’ai besoin d’un maximum de soutien et de votes, donc n’hésitez pas à m’aider en selectionnant mon design et en votant sur ce lien !
Merci !
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Voici un nouveau motif textile (pattern design). Je travaille sur la spontanéité du trait pour garder un rythme de création de motifs répétés plus dense et léger en parallèle à des motifs plus touffus et complexes que j’apprécie à réaliser également. Je prends l’habitude de travailler plus avec un carnet de croquis dont je remplis les pages sans démarches prédéfinies.
Je suis de nouveau partie sur les couleurs Pantone de l’année 2016. J’ai inséré un motif central de mandala que j’ai créé pour un autre projet sur mon propre branding à partie de mon logo Holy Mane.
Sur cette image on peut voir une échelle plus petite dans les chiffres de 2016.
Voici un petit motif textile réalisé à partir de petits croquis dessinés ce matin.
J’ai recherché un style naïf et enfantin. Je dessine d’avantage dans un style précis et délicat, mais je m’adapte aussi à des projets plus commerciaux et tendance, c’est à dire mignon et « fun » tout en gardant ma personnalité.
Je me suis inspirée des couleurs de l’année selon Pantone, Rose Quartz et bleu Serenity même si ça ne change pas trop à ce que je fais d’habitude.
Ce motif (pattern design) irait très bien pour une ligne de design textile pour enfants, appliquée à du vêtement (layette,…), des accessoires (trousses,…) ou de la déco (rideaux, literie, …) ou tout simplement de la papeterie.
L’année 2015 est terminée. Je suis très heureuse d’avoir continué à développer ma création. J’ai fait quelques expositions (7) et j’ai réalisé des illustrations que j’aime beaucoup. Je me sens avoir progressé dans certaines techniques tout en continuant à expérimenter.
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Quand je partage ces créations sur ce site, j’aime montrer le travail en cours (WIP), son processus notamment dans des vidéos. J’ai fait le montage de celle ci après avoir publié sur mon site cette aquarelle exposée dans un hôtel.
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Voici donc la vidéo que j’ai réalisé. Je prévois de faire plus de vidéos en 2016, j’ai créé les musiques de ces dernières mais si vous êtes musiciens et que vous seriez intéressé pour je place votre musique sur mes images, contactez moi sans hésiter.
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Cela ne vous aura pas échappé, c’est bientôt Noël.
Nous voilà déjà à la fin de cette année qui aura connu des événements tragiques sur le plan national et international et qui aura permis de réfléchir sur beaucoup de choses notamment sur l’importance d’être entourés de gens qu’on aime et qui nous aime sincèrement, célébrer la vie, cultiver ce bonheur quand on a la chance d’avoir quelqu’un qui prend soin de nous et nous protège, ce qui peut être rare et précieux.
Je le répète encore tant c’est important mais il ne faut pas hésiter à couper les liens avec ceux qui sont nuisibles pour nous, c’est à dire ceux qui veulent nous soumettre, nous réduire ou nous ralentir sur notre voie créative et spirituelle. J’ai passé plus de trente ans à pardonner à mes ennemis en essayant de les aimer et à être exigeante envers ceux qui m’aimaient, maintenant je passe à autre chose en gardant l’amour que j’ai pour ceux qui le mérite.
Une petite pensée peut parfois faire plaisir, même dans ce monde de sur-communication on oublie parfois de dire ou faire les petites attentions de la vie quotidienne qui nous préserve de la transformation en zombies.
L’obligation commerciale des fêtes de fin d’années est souvent un moment de tension, qui se finit bien souvent sur des sites de revente de cadeaux, ce qui peut faire la joie des amateurs de seconde main. Si vous n’achetez rien, vous pouvez envoyer une petite carte ou un petit email. J’ai réalisé ces petites cartes de Noël (Christmas card ) que vous pouvez enregistrer et envoyer à ceux que vous aimez ou encore les imprimer chez vous (d’où l’expression Free printable) pour les envoyer par courrier.
J’ai créé de nouveau des mandalas que j’ai transformés en flocons de neige et en motif textile (pattern design). Les mandalas sont composés de runes liées, tout simplement parce que c’est ce que m’évoquaient la glace et la neige. J’ai fait une carte claire et une autre plus sombre.
Voici les versions en gif animés :
Je profite de ce mois de décembre pour partager les traditions folkloriques locales, à savoir les fêtes de la Saint Nicolas, Saint Patron de la Lorraine. En effet ici le 6 décembre était une date quasiment plus importante que celle de Noël.
«Ils étaient trois petits enfants
Qui s’en allaient glaner aux champs
Ils sont allés et tant sont venus
Que sur le soir se sont perdus.
Ils sont allés chez le boucher :
« Boucher, voudrais-tu nous loger? »
« Entrez, entrez, petits enfants,
Y’a de la place assurément. »
Ils n’étaient pas sitôt entrés
Que le boucher les a tués,
Les a coupés en p’tits morceaux
Et puis salés dans un tonneau.»
(Sept ans plus tard, le bon Saint-Nicolas vint à passer par là. Il se rendit chez le boucher et insista pour manger le petit salé qui se trouvait dans le saloir. Pris de peur, le boucher s’enfuit et Saint-Nicolas ressuscita les trois enfants.)
Il est écrit sur ce site :
« Au début du XVIIe siècle, des Hollandais émigrèrent aux États-Unis et fondèrent une colonie appelée New Amsterdam qui, en 1664, devint New York. En quelques décennies, cette coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas se répandit aux États-Unis. Pour les Américains, Sinter Klaas devint rapidement Santa Claus. »
Saint Nicolas (270-310) fut évêque de la ville de Myra en Asie Mineure (Turquie actuelle), il serait décédé un 6 décembre, date à laquelle on le célèbre. Au Moyen âge il devint le patron des enfants. Après la Réforme protestante au XVIe siècle, la fête de Saint Nicolas fut abolie dans certains pays d’Europe. Les Hollandais conservèrent cette coutume catholique. Ainsi, les enfants Néerlandais continuèrent de recevoir la visite de Sinterklaas (saint Nicolas) la nuit du 6 décembre.
Il prend l’apparence d’un vieillard à barbe blanche portant un long manteau à capuchon ou parfois même des habits épiscopaux, demeurant néanmoins un personnage moralisateur récompensant les enfants méritants et punissait les autres.
Il est souvent accompagné du Père Fouettard (ou le Boucher), vêtu de noir et porteur d’un grand fagot, parfois le visage barbouillé de suie (Zwarte Piet – Père Fouettard ou « Pierre le Noir » en néerlandais. Hans Trapp en alsacien) qui punit les enfants désobéissants.
Peu à peu les chrétiens trouvèrent plus approprié que cette « fête des enfants » soit rapprochée de celle de l’Enfant Jésus, c’est pourquoi saint Nicolas fit désormais sa tournée la nuit du 24 décembre.
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Sur le site de la ville de Nancy on peut également lire : Le 5 décembre au soir, dans chaque famille, devant la cheminée, on place quelques sucres ou des carottes (pour la mule) et un petit verre d’alcool de mirabelle (pour Saint-Nicolas).
Il passe dans la nuit et dépose des surprises aux enfants sages et des martinets à ceux qui n’ont pas été sages. Le verre est vide et la mule a mangé ce qu’on avait prévu pour elle. C’est la fête à la maison mais aussi dans les rues et à l’école où Saint-Nicolas à la barbe blanche, avec son manteau rouge, équipé de sa crosse d’évêque, passe aussi. Il apporte des livres et du pain d’épices.
Des traditions et contes semblables se retrouvent en Allemagne, en Flandre….. et jusqu’en Russie qui partage d’ailleurs avec la Lorraine d’avoir Saint-Nicolas pour Patron.
En 1087, le Sieur Albert de Varangéville revenant de croisades, déroba à Bari, en Italie du sud, une relique de St Nicolas –une phalange…qui bénit- pour la rapporter en Lorraine. Il édifia au bord de la Meurthe une église pour les abriter et créa ainsi Saint-Nicolas-de-Port.
Comme la relique faisait des miracles, le bourg devint un lieu de pèlerinage important ainsi qu’une étape sur la route de Compostelle. Chaque année, depuis 1245, le samedi le plus proche du 6 décembre, la basilique accueille une procession aux flambeaux autour des reliques du Saint.
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Cette fête est d’ailleurs célébrée dans les villes avec un grand défilé de chars et d’acteurs de la vie culturelle (fanfare, danse, …) locale ou jumelée, puis elle se clôture par un feu d’artifice qui mobilise un public vraiment nombreux. C’était d’ailleurs agréable de voir qu’on puisse encore se réunir en ville malgré le contexte actuel (terrorisme,…).
Voici la vidéo que j’ai faite de cette soirée :
En début d’année, je m’étais rendue en Italie du nord, à Turin et Chieri pour visiter la région et ses musées (et manger des glaces et plein d’autres bonnes choses). J’avais notamment vu l’exposition Tamara de Lempicka, le palazzo Madama ou encore le musée de l’automobile (Fiat est née à Turin).
C’est ainsi que récemment j’ai exposé un travail textile dans une exposition collective de Fiber Art qui avait lieue du 31 octobre au 15 novembre 2015. J’étais très contente de montrer mon travail à l’international et de renouer avec les liens textiles qui me sont chers et d’avoir une excuse pour passer mes heures à de la broderie. Tout l’été j’ai réfléchi et préparé cette grande toile.
J’ai voulu donner vie à mes recherches du moment qui étaient centrées autour du thème de Cybele. C’est pourquoi je voulais inclure une silhouette à cornes représentant d’anciennes divinités païennes, le symbole du cube noir brillant que l’on retrouve en alchimie, que j’ai déjà repris et des caractères lydiens, qui ressemblent à des runes mais sont beaucoup plus anciens.
L’association or et noir est quelque chose de très présent dans mon travail et je voulais l’utiliser, comme pour souligner le caractère sacré de cette pièce.
Plastiquement j’aime le textile, les étendards, la laine, le fil, le doré. Je voulais aussi des matières organiques, c’est pourquoi je suis allée chercher du bois tombé près de chez moi.
J’ai monté une vidéo de cette balade car j’aime beaucoup cette nature dans laquelle je vis.
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Vers le bois et l’eau – version uncut from Holy Mane
C’était comme puiser de l’énergie habitée par les esprits de la forêt et en faire une Oeuvre d’art. J’ai enlevé l’écorce au couteau pour peu à peu toucher l’aubier, j’ai ensuite poncé les branches petit à petit et enfin attendu que le bois sèche bien pour le peindre en doré. C’était un processus long et magique de transformation.
J’ai également tissé les liens permettant d’accrocher les branches de bois. D’abord j’ai tissé aux cartons une bande noire et dorée mais je n’étais pas satisfaite, j’ai recommencé en faisant un tressage qui s’avérait beaucoup mieux. Le tissage est également un processus très long.
Après avoir peint une silhouette à l’acrylique sur le tissu noir, j’ai brodé quelques symboles en fils et d’autres parties en perles et paillettes. J’ai voulu jouer entre le brut et le raffiné en laissant tantôt le fil lâche tantôt en brodant minutieusement des détails subtils en fil doré ou en perles noires. Les fils forment ainsi un rythme, ils sont disposés horizontalement et verticalement comme une portée de musique dans une trame. Ce travail reprend l’idée de la transformation alchimique, ainsi que le lien entre la terre, voire ce qui est sous terre et le ciel ou le divin.
Vernissage du 31 octobre 2015 en Italie.
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Moi devant les portes de l’enfer à Turin.
Après avoir expliqué les détails couture de la confection de cette robe, voici les photos du shooting que nous avons fait.
J’ai décidé du stylisme des photos (choix des accessoires, maquillage, décor (un coin près de chez moi dans les Vosges où je vais souvent),…), j’ai posé (ma recherche de modèle s’avère peu fructuante) et j’ai réalisé les retouches. Les photos ont été prises par Laurent Braun avec un Canon 20d.
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Voici un travail de design textile ou motif textile (ou surface pattern design) que je viens de mettre sur mon book.
This is a project of surface pattern design that I just add on my book.
Cela s’adresse au public enfant pour la mode et la décoration.
Je me suis inspirée de l’automne et de la nature, en dessinant des objets ramassés près de chez moi (sauf le faon malheureusement, mais il y en a plein dans nos forêts vosgiennes).
This is for children’s fashion and decoration.
I was inspired by the fall‘s season and nature. I drew some things I find near home (except the fawn but they are so many in our Vosges ‘s forest).
J’ai utilisé l’aquarelle sur papier 300g pour donner un style doux et tendance. Il est très agréable de sentir les saisons en observant la robe des arbres tout autour. Même si je n’apprécie pas le froid et l’humidité, cette nature incroyable est une intarissable source d’inspiration et de création.
I use watercolor on paper 300g to give a sweet and trendy style. It is so great to feel the seasons by watching the trees. Even if I don’t like cold and humidity, nature is a marvelous inspiration for creation.
J’ai décliné une gamme de trois motifs textiles dans quatre couleurs douces.
I do a gamme a three pattern designs in four soft colors.
Voici des mockups mettant en scène l’utilisation en mode enfantine de ces motifs.
Here are some mockups to show you the use of those patterns for children’s fashion.
Si vous êtes intéressés par mon travail, n’hésitez pas à m’écrire, je serai heureuse de travailler avec vous.
If you ‘re interested about my work, you can write to me, I will be glad to work with you.
J’aime beaucoup la couture, je trouve ça magique de pouvoir créer un produit du début à la fin. C’est ce qui m’a orienté vers le stylisme. C’est vrai que j’aime beaucoup plus créer et dessiner, car le modélisme et l’assemblage demande une maîtrise exigeante qui s’acquiert avec la pratique. J’aimerai faire tant de choses, mais il faut choisir car on n’a que 24h dans une journée et la réalisation d’un vêtement demande beaucoup de temps. C’est pour ça que j’en fais de moins en moins mais je demeure frustrée de laisser tant de beaux projets de vêtements derrière moi.
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En rentrant de la convention lolita de Nancy, j’avais des envies de couture plein la tête. Voir ces stands de grands ou petits créateurs m’a redonné ce besoin de coudre des vêtements. J’ai passé une partie du mois d’août à préparer une exposition qui s’est annulée au dernier moment et à préparer la convention lolita, j’avais l’impression de ne pas m’être « reposée » depuis longtemps et je me suis mis mentalement « en vacances » pour réaliser cette robe (tout en préparant septembre riche en nouvelles résolutions). Pour moi réaliser un tel vêtement demande un investissement en temps, que je n’ai pas forcément. Du coup je m’aide de patrons déjà fait accompagnés d’explications. Je regarde fréquemment les tutos et les patrons qui peuvent m’intéresser sur internet, en brocante ou en magasin.
J’ai pris cette fois le modèle dans un magazine, le Burda du mois de septembre 2015.
On y voit une robe « bohème » légère à plastron, dans un tissu fluide à motifs. Elle ressemble aux robes romantiques des années 70, s’inspirant elles mêmes de silhouettes fin XIXème siècle. En gros tout ce que j’aime et en plus ça revient à la mode donc on en voit beaucoup.
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Seulement voilà, il y a beau y avoir des explications, je les trouve souvent bien obscures, j’ai même du chercher des tutoriaux sur youtube.
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Pour le plastron, les boutons et les boutonnières, j’ai décidé les de réaliser au crochet. J’ai passé pas mal d’heures à expérimenter une forme de boutons qui me plaisait. On peut voir ci dessous les motifs que j’ai choisis pour le plastron.
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Copie, découpe et placement du patron.
J’ai choisi un tissu beaucoup plus épais, plus automnal et noir pour jouer les différences de matières tons sur tons avec les dentelles de crochet.
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Le crochet à amidonner pour le plastron.
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J’ai appliqué le crochet sur un tissu transparent.
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Les boutons en crochet et des notes.
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Ca commence à prendre forme. Viennent les essayages et là c’est le drame.
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Toutes ces heures passées et je ressemble à une patate. Déceptions. Réflexions. Refaire la ceinture alors que j’ai déjà monté la fermeture à glissière ? J’aurai du me douter de quelque chose en voyant le modèle porter une ceinture sur la photo du magazine. Il faut absolument mettre moins de largeur de tissu (mais ça passe mieux avec de la mousseline), mais je veux garder une certaine ampleur (pour marcher). Je coupe la jupe en deux et décide de mettre la largeur sur la partie inférieure, ça donnera un effet plus joli. Mais il faut surtout arranger cette taille, donc le mieux est d’ajouter un empiècement large.
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Découdre, découdre, mais aussi créer un patron de ceinture.
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Le résultat fini par être encore mieux. Et comme j’aime en faire plus, je rajoute des broderies de perles noires sur l’encolure.
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Effets de transparence, de dentelle et de broderies.
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Et voilà le résultat final que j’ai déjà montré sur facebook.
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A suivre prochainement une note avec plus de photos du shooting…
Je me suis inspirée d’une série de vidéos pour faire des recherches graphiques de personnages.